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    lundi 30 mai 2016

    Ramadan en été, voici les bons gestes pour votre santé

    La chaleur n’est pas forcément le bon allié du jeûneur et même si Ramadan tombe en été depuis plusieurs années maintenant, il est bon de rappeler les bons gestes pour faire le jeûne sans se faire mal.
    Le principal risque du jeûne quand il fait chaud est la déshydratation, mais il faut aussi éviter les baisses de tension et l’hypoglycémie.
    Pour cela, il faut bien s’hydrater à la rupture du jeûne avec des soupes, de l’eau et des fruits pour le sucre (Les boissons gazeuses sont à éviter). N’oubliez pas : même si les sucreries donnent de l’énergie, cette énergie n’est pas durable et ça favorise la prise de poids.
    Les gens ont tendance à tomber dans l’excès lors de la rupture du jeûne surtout après avoir eu faim durant de longues heures. Viande (alternez rouges et blanches) et légumes doivent faire partie de votre menu avec la soupe.
    Les briks sont gras et frits, en consommer tous les jours n’est pas indiqué. Mangez doucement et prenez surtout votre temps.
    Il faut également essayer de prendre un petit déjeuner complet à l’heure du S’hour (avant la rupture) avec du pain ou des céréales des produits laitiers et des fruits. Privilégiez les sucres lents comme la semoule, quoi de meilleur qu’un bon mesfouf avec des fruits secs, des dattes et un peu de sucre. Les excès ne sont pas bon alors ne forcez pas sur le sel et le sucre.
    Durant la journée, prenez des bains et des douches pour vous rafraichir ou aspergez-vous le visage avec de l’eau (munissez-vous d’un petit vaporisateur dans votre sac) et évitez de sortir durant les pics de chaleur. Si vous êtes obligés de sortir durant la journée, tenez-vous à l’ombre.

    Dormez-bien car le manque de sommeil vous fragilise et même si Ramadan est synonyme de soirées familiales ou entre amis, organisez-vous pour dormir les heures nécessaires et faites une petite sieste à la sortie du travail pour récupérer.
    http://www.tuniscope.com/article/96446/vie/conseils/ramadan-sante-421117

    Ramadan 2016, voici les horaires du jeûne et de la rupture du jeûne

    Le compte à rebours a bien débuté et c’est dans une semaine à peu-près que le mois saint commencera. Jeûne, rupture du jeûne et s’hour seront les priorités de la majorité des Tunisiens. Voici les horaires aux quelles il faut jeûner ou rompre le jeûne :  
    Ramadan 2016, voici les horaires du jeûne et de la rupture du jeûne

    dimanche 29 mai 2016

    Le tourisme tunisien sinistré par les attentats: et si c’était plus compliqué?

    A Yasmine Hammamet plage désespérément vide
    A Yasmine Hammamet, une plage désespérément vide le 25 mai 2016, malgré une température de 30°, rafraîchie par la brise marine...© FTV - Laurent Ribadeau Dumas
    Selon la Banque centrale tunisienne, la chute des recettes touristiques dans le pays au premier trimestre 2016 a atteint 51,7% par rapport à la même période de 2015. Motif: les Européens ont déserté le pays après les attentats du Bardo et de Sousse (60 morts, dont 59 visiteurs étrangers). Pourtant, les chiffres n’expliquent pas tout. Reportage à Hammamet, à 65 km au sud de Tunis, le 25 mai 2016.

    D’habitude à cette époque, les touristes affluent à Hammamet. Mais en cette chaude fin de mai (25 à 30° selon les jours), les plages sont désertes. Ou quasiment.

    D’habitude réputée pour être l’un des hauts-lieux du tourisme de masse tunisien, la station balnéaire semble à l’agonie. Selon certains chiffres, sur les 140 hôtels qu’elle compterait, seuls 10% parviendraient à se maintenir à flot. Le directeur général du Palm Beach (quatre étoiles, 210 chambres), Mehdi Farhat, reconnaît un taux d’occupation de 27% pour le mois de mai 2016. «L’attentat du Bardo, le 18 mars 2015, a d’abord touché la clientèle française. Puis après celui de Sousse, le 26 juin, le reste des visiteurs étrangers est parti. A l’époque, je travaillais dans un autre établissement. Pendant 10 jours, nous n’avons eu personne !», raconte-t-il.

    La fin de l’âge d’or
    Les attentats marquent donc une rupture très nette par rapport à ce qui semble avoir été un âge d’or, pourtant passablement écorné par les évènements révolutionnaires de 2011. «La saison commençait en avril et se terminait à la Toussaint. En mai, la période juillet-août était déjà remplie. Et l’on gérait du surbooking !», se souvient Mehdi Farhat. Une période révolue.

    Depuis les attaques djihadistes, les touristes sont revenus au compte-gouttes. Fin mai à Hammamet, on trouvait un peu d’Allemands, de Français. Et surtout des Russes. Dans la semaine du 22 au 28 mai au Palm Beach, plus de 80% de la clientèle venait de Russie. Problème pour les professionnels : ces visiteurs dépensent très peu. De leur côté, les tour-opérateurs qui les envoient payent des tarifs très bas. «Ils nous ont mis le couteau sous la gorge. Ils exigent la perfection dans le service et la nourriture. Dans ce contexte, ces clients coûtent plus cher qu’ils ne rapportent. Mais nous n’avons pas d’autres solutions que d’accepter», constate Mehdi Farhat.
    A Yasmine Hammamet rues hôtels déserts
    A Yasmine Hammamet, des rues et des hôtels déserts même en pleine journée... © FTV - Laurent Ribadeau Dumas

    A Hammamet, il se dit ça et là que chaque Russe rapporterait 40 dinars (17,16 euros) par jour en «all inclusive». Pour que cette catégorie de clients soit rentable, il faudrait donc qu’elle coûte encore moins cher au professionnel… Lequel doit, pendant ce temps, continuer à payer les salaires, les charges d’entretien, les taxes…
     
    Dans ce contexte, la qualité du service et des repas s’en ressentirait. Avec le risque de voir les rares touristes mécontents. Lesquels, à leur retour, vont demander des compensations au tour-opérateur qui va lui-même demander une compensation à l’hôtelier… «Impossible alors de les fidéliser. C'est un cercle vicieux. Si ça continue, 90% des hôtels ne pourront plus rester ouverts qu’en juillet ou en août. Et si ça se poursuit encore pendant un an ou deux, on ne pourra plus résister», pense Mehdi Farhat. Pourtant, au Palm Beach, on dit y croire encore. Et continuer à investir. «On espère que ça va s’arranger. Et on attend que la Tunisie reparte», poursuit son responsable…
     
    «Le tourisme allait déjà mal avant 2011»
    D’aucuns parleraient là de politique de l'autruche. Car, aux dires des spécialistes, les attentats n’expliquent pas tout. «Le tourisme allait déjà mal avant la révolution de 2011. Cela fait déjà huit ans que les Algériens sauvent la saison en juillet-août», explique Amel Jaiet, journaliste free lance dans le secteur touristique.
     
    A Hammamet, Amel Jaiet n’est pas seule à faire cette analyse. Celle-ci est partagée par des professionnels comme Mehdi Allani, jeune propriétaire et responsable du fort luxueux hôtel Sultan (4 étoiles, 271 chambres), auteur d’un billet au vitriol dans le Huffington Post Maghreb sur la situation du tourisme.«Avant les attaques, on ne s’est jamais demandé ce qui se passerait si les Européens ne venaient plus. On ne pensait qu’à gagner de l’argent facilement», analyse-t-il. En clair, il n’y avait aucune réflexion et aucune stratégie pour changer de modèle. «A titre d’exemple, on ne se préoccupait pas de savoir pourquoi, même avant 2011, le taux de retour du client n’était que de 11% en Tunisie. Alors qu’il est de 46% au Maroc !», ajoute le professionnel.
     
    En cause, selon lui : la qualité du service et des infrastructures ainsi qu’une mauvaise communication sur ce que l’on peut découvrir en dehors des plages (richesse du patrimoine…).
     
    Le ciel mer plage à Hammamet-nord
    Hammamet-nord le 25 mai 2016. © FTV - Laurent Ribadeau Dumas

    Local is beautiful
    Mais désormais, «la crise est tellement profonde que les hôteliers n’arrivent plus» à entrevoir des solutions. Des solutions qui passent sans doute par de profonds changements de stratégie, comme le montre une étude françaiseréalisée pour le compte des autorités tunisiennes. Un changement d’autant plus indispensable que le tourisme, activité clef de l’économie du pays, représenterait beaucoup plus que les 7% du PIB officiellement admis. Selon Mehdi Allani, l’activité serait même encore plus stratégique: elle représenterait en fait 20% du PIB du pays. En tenant compte de toutes les retombées dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de l’agriculture, de l’artisanat, du textile, de la santé…
     
    Dans ce contexte, estime le propriétaire du Sultan, la situation offre de fait à la profession hôtelière une opportunité pour opérer un virage stratégique. Un virage que lui dit avoir amorcé. Et il entend le prouver, chiffres en main.
     
    Comme les autres, son établissement n’a pas été épargné par la crise. «Après Sousse, nous avons eu, au Sultan, jusqu’à 80% d’annulations venues d’Europe». Il a donc fallu changer de fusil d’épaule. Continuer à Investir. Et se passer des Européens. Résultat: durant la première quinzaine d’août 2015, sa clientèle était tunisienne à 92%. Pendant la seconde moitié du mois, elle l’était encore à 80%, avec un pourcentage un peu plus élevé d’Européens, notamment d’Allemands.
     
    A ses yeux, la solution se trouve sans doute du côté local. Car les clients tunisiens réservent en direct et payent plus cher que ne le font les tours-opérateurs. Exit, donc, les intermédiaires. «Résultat : en août 2015, mon revenu moyen par nuitée a augmenté de 40%. Et au premier trimestre 2016, il a bondi de 60%. Désormais, la marge est donc plus importante, ce qui permet de compenser en partie la baisse de la fréquentation.» Conséquence: le résultat reste positif. Et l’établissement demeure bénéficiaire. Cela implique évidemment de continuer à investir. Notamment dans les aires de jeux pour enfants, l’animation... Pour séduire une clientèle prête à payer 90 euros en mai pour une chambre avec lit double et petit-déjeuner compris, 160 au mois d’août. 
     
    «Je suis l’un des seuls à raisonner comme ça ici», affirme Mehdi Allani. Les mentalités doivent sans doute évoluer. Mais à Hammamet ou ailleurs, le tourisme balnéaire tunisien n’a peut-être pas dit son dernier mot.

    http://geopolis.francetvinfo.fr/le-tourisme-tunisien-sinistre-par-les-attentats-et-si-c-etait-plus-complique-107603

    samedi 28 mai 2016

    Le programme complet du Festival d'El Jem édition 2016


    Préparez-vous pour l'édition numéro 31 du Festival International d'El Jem. 
    Débuté en 1985, le Festival d'El Jem est l'une des manifestations incontournables de la Tunisie. 

    Le seul festival en son genre au monde arabe 

    Pour rappeler, le Festival d'El Jem constitue une première au monde arabe. El Jem est l'unique ville du monde arabe à abriter dans son amphithéâtre historique, un spectacle de musique symphonique. Assister à au moins un spectacle dans l'un des plus grands édifices du monde, est une expérience unique dans la vie.  
    Cette année, à sa 31ème édition, le Festival International d'El Jem est de nouveau un régal: 

    Le programme complet du Festival d’El Jem 2016

    09 juillet: Carmina Burana version orchestre et chœur avec l'Orchestre de la Radio Nationale d'Ukraine
    16 juillet: Wienner Opernballorchester Autriche 
    23 juillet: Hassen Doss en concert avec l'Orchestre Symphonique Tunisien
    30 juillet: L'Orchestre des Maggio Musicale de Florence Italie 
    04 août:  Melinda Doolittle (jazz&blues) USA
    06 août:  New South Africa classical music collective
    13 août:  Concert à confirmer 
    20 août:  Mode, tourisme et musique classique 

    Infoline: 22 015 699 ou 73 633 050. Point de vente des billets: La Gare de Tunis, Amphithéâtre El Jem,Théâtre Municipal de Tunis. 

    15 endroits exceptionnels en Tunisie à voir absolument !

    Certains sont connus alors que d’autres sont peu connu et donc ils sont à découvrir… Il n’y a pas besoin d’aller loin pour en prendre plein les yeux. A quelques heures de Tunis se cachent des paysages envoûtants qui vont vous donner des idées pour vos prochaines vacances.
    Cette liste nous emmènera à travers des endroits étonnants qui ont la particularité d’être soufflés par les visites, mais ils n’en restent pas moins exceptionnels ! Des plus beaux endroits à visiter pour découvrir les beautés cachées de la Tunisie. À voir au moins une fois dans sa vie ! Attention aux yeux, c’est magnifique ! (on vous aura prévenu)
    • L’amphithéâtre d’El Jem

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    • Dougga

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    • Chott El Jerid

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    • Balta-Bou Aouane-Jendouba

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    • Ouechteta, Nefza

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    • Village Berbère de Chenini (Tataouine)

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    • Takrouna

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    • Chenini, Gabes

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    • Chebika

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    • Korbous

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    • Hawaria

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    • Kelibia

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    • Ain Draham

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    • La Chebba

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    • Sounine

    vendredi 27 mai 2016

    Les deys et les beys


    Après la victoire des Turcs sur les Espagnols en 1574, la Tunisie devint une province de l´Empire ottoman qui accéda peu à peu à une autonomie de fait sous les premiers deys, les beys de la dynastie mouradite et ceux de la dynastie husseinite.
    Sous les deys et les beys les juifs jouèrent un grand rôle dans les échanges commerciaux avec l´étranger. En relation d´affaires avec l´Europe, ils sont des intermédiaires efficaces dans la rédemption des chrétiens capturés par les corsaires barbaresques et réduits en esclavage. Ils sont les seuls à exercer les métiers d´orfèvre, de bijoutier et de joaillier, mais exercent aussi, comme les musulmans, ceux de tailleur, teinturier, cordonnier ou menuisier. Les souverains
    font souvent appel à eux, leur confient même le monnayage de l´or et de l´argent.

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les juifs faisaient toujours l´objet de mesures discriminatoires : la chechia qui leur servait de coiffe devait être de couleur noire à la différence de celle des musulmans, rouge. Les juifs italiens qui s´habillaient à l´européenne, portaient des chapeaux ronds comme les marchands chrétiens mais au début du XIXe un bey leur imposa le port d´une calotte blanche. Les juifs étaient toujours astreints au paiement de la capitation. Ils devaient s´acquitter d´impositions supplémentaires chaque fois que le Trésor du prince était en difficulté. De plus, ils étaient périodiquement requis d´accomplir des travaux d´utilité publique et se voyaient imposer des corvées. A la fin du XVIIIe Hammouda Bey alla jusqu´à leur dénier le droit d´acquérir et de posséder des propriétés immobilières.

    De nombreux juifs d´origine espagnole ou portugaise établis à Livourne entretenaient des relations commerciales avec la Tunisie, où certains venaient résider et faire souche. Ces « Livournais » ou Grana se firent de plus en plus nombreux au cours du XVIIe siècle et prirent une large part aux activités de la population juive. Comme dans le passé ils pouvaient professer leur religion sans entraves, s´organiser en communautés pour faire face à toutes leurs dépenses en matière de culte et d´assistance. Cependant, confinés avec les juifs indigènes dans les venelles étroites de la hara de Tunis, les Livournais supportent mal cette promiscuité. La méfiance des autochtones à leur endroit et les incompatibilités de moeurs seront à la source d´une séparation de fait des deux communautés en présence, les Twansa (ou Tunisiens) d´un côté, les Grana (ou Livournais) de l´autre. Véritable schisme qui aura lieu en 1741 : chaque communauté aura désormais ses synagogues, ses écoles, ses boucheries rituelles, son tribunal rabbinique, sa caisse de secours et son cimetière. Dans les autres villes de Tunisie, toutefois, les mêmes institutions communautaires continuèrent à servir l´ensemble de tous les fidèles.

    Le XVIIIe siècle vit l´essor des études talmudiques dans toutes les communautés de Tunisie, et plus particulièrement à Tunis. C´est alors que les juifs de Tunis se rendront à Livourne pour faire imprimer, parrainés par des mécènes tels les Roa et les Chemama, les oeuvres manuscrites de leurs maîtres. Plus de cent ouvrages verront le jour du XVIIIe au XIXe siècle, à une cadence annuelle de deux à trois volumes.
    Lorsque les imprimeries juives locales commencèrent à fonctionner, on imprima sur place des oeuvres traitant pour la plupart avec maîtrise et érudition, de commentaires talmudiques et de casuistique. De savants rabbins, tels Itszhak Lumbroso (mort en 1752), Messaoud El Fassi (mort en 1774) et Uziel el-Haïk (mort en 1810) ont attaché leur nom à des oeuvres qui furent imprimées à Livourne bien après leur mort. Rappelons que c´est en 1768 que fut imprimé à Tunis le premier livre hébraïque, Zera Itshak du rabbin Itshak Lumbroso. A la fin du XVIIIe, le rabbin émissaire de Hébron, Haïm Yossef David Azoulay, qui séjourna dans le pays des beys, rendra hommage à la science des rabbins de Tunis, « grande ville de savants et d´écrivains. »

    Au XIXe siècle, la Tunisie des beys s´ouvre de plus en plus largement aux influences européennes. Le souverain Ahmed Bey (1837-1855) entreprend de moderniser son administration et son armée et inaugure une politique de réformes. En vertu d´un accord signé au cours de l´année 1846, les juifs de Toscane qui se sont établis en Tunisie à une date récente ou qui viendront s´y établir à l´avenir, obtiennent le droit de conserver la qualité de Toscans sans limitation de temps. Cette disposition encourage nombre de juifs de Livourne à venir s´installer en Tunisie où ils constituent, à la différence des Livournais arrivés au XVIIe siècle, une minorité étrangère placée sous la protection du consul de Toscane. La presque totalité des juifs du pays n´en continue pas moins à faire partie des sujets du Bey et à être soumise au statut de dhimmis.

    C´est ce statut qui allait être mis en question par ce qu´il faut bien appeler une manifestation de fanatisme. Un cocher juif du nom de Batou Sfez, en état d´ivresse, eut une altercation avec un musulman. Celui-ci l´accusa d´avoir maudit la religion du Prophète. Il n´en fallut pas davantage pour que le cocher juif malmené par une foule fanatisée, fût arrêté, jugé et, conformément au droit musulman qui punit de mort le blasphème, condamné à la peine capitale et exécuté le 24 juin 1857. La rigueur de la peine, sans commune mesure avec la faute imputée, soulève une vive émotion au sein de la population juive. Les consuls de France et d´Angleterre à Tunis en tirent argument pour demander à Mohamed Bey de s´engager dans la voie de réformes libérales, analogues à celles décrétées dans l´Empire ottoman. Des pressions de plus en plus vives amènent Mohamed Bey à proclamer le 10 septembre 1857, sous le nom de Pacte Fondamental, une déclaration de principes accordant de larges garanties à tous : nationaux et étrangers, qu´ils soient musulmans, juifs ou chrétiens. Son successeur, Mohamed es-Sadok Bey y ajoute une constitution en date du 26 avril 1861 qui fit du pays une manière de monarchie parlementaire. Ces textes novateurs mettent fin à toutes les mesures discriminatoires officielles dont les juifs pâtirent dans le passé, en leur reconnaissant les mêmes droits et les mêmes devoirs qu´aux musulmans.

    Les réformes introduites par ces beys ne tardèrent pas à grever les finances publiques. Pour y faire face, les beys furent amenés à majorer les impôts en vigueur, en exaspérant les masses. La révolte de 1864 amena le pouvoir à suspendre l´application de la constitution et à donner un coup d´arrêt aux réformes. Mais les juifs n´eurent pas à souffrir d´une remise en vigueur des anciennes discriminations. Pour venir à bout de la révolte populaire, le bey avait dû contracter un certain nombre d´emprunts dont les arrérages pesaient lourdement sur le budget. Ne pouvant plus honorer ses engagements, la Tunisie se vit imposer en 1869 la création d´une Commission financière internationale. Dès lors le pays devint le théâtre de la lutte d´influence des puissances et la pénétration économique de la France, de l´Angleterre et de l´Italie s´intensifia. Un certain nombre de juifs tunisiens qui entretenaient des relations commerciales avec les puissances européennes obtinrent leur protection, ce qui leur permettait, tout en conservant la nationalité tunisienne et le statut personnel défini par le droit mosaïque, de devenir justiciables des juridictions consulaires, à l´égal des ressortissants étrangers, échappant ainsi à l´arbitraire de l´administration beylicale. L´influence de l´Europe s´exerçait également sur le plan culturel. Les enfants des familles de la bourgeoisie tunisoise fréquentaient des écoles protestantes. L´école ouverte à Tunis par l´Alliance israélite universelle en 1878 permit aux familles juives de toutes les classes sociales d´y envoyer leurs enfants. Tout en faisant une place à l´histoire juive et à l´enseignement de l´hébreu, celle-ci dispensait les programmes des écoles françaises. Dès lors s´amorça une évolution de la population juive qui devait s´amplifier sous le Protectorat français institué le 12 mai 1881 par le traité du Bardo. 

    mercredi 25 mai 2016

    Tunisie : Pics de chaleur avec des températures allant jusqu’à 43°C

    L’Institut National de la Météorologie annonce, pour les jours prochains, une forte hausse des températures sur l’ensemble de la Tunisie et ce, à compter de ce mercredi 25 mai.
    Des pics de chaleur compris entre 39°C et 43°C seront enregistrés à partir de demain, selon les régions et une canicule va s’abattre sur la Tunisie, toujours selon l’INM.
    Le thermomètre va grimper et les chaleurs vont atteindre des records, d’après les prévisions de l’INM… qui annonce des températures comprises entre entre 34°C et 38°C près des côtes et entre 39°C et 43°C avec coups locaux de sirocco.
    A Tunis, on enregistrera 40°C tout comme à Bizerte. A Tataouine, Kebili, Tozeur, on enregistrera 43°C, à titre d’exemple. A Nabeul, il fera toutefois 30°C, mais il s’agira d’une exception vu que le thermomètre devrait atteindre ou dépasser la barre des 40°C dans toutes les régions.

    Démarrage pèlerinage juif de la Ghriba sur l'île de Djerba.

    Démarrage ce mercredi matin sous haute surveillance du traditionnel pèlerinage juif de la Ghriba sur l'île de Djerba.
    En milieu de matinée, sous une chaleur déjà accablante, de petits groupes de pèlerins ont commencé à se présenter devant la synagogue la plus ancienne d'Afrique. Le gros des participants --plusieurs centaines devait affluer dans l'après-midi.
    Les organisateurs disent attendre jusqu'à 2.000 personnes cette année, malgré les craintes grandissantes liées à la sécurité.
    Ce matin, la police et l'armée étaient omniprésentes, tandis que des hélicoptères sillonnaient le ciel.La " Hara kbira", le "grand quartier" juif de l'île, a été bouclé et les fouilles sont systématiques à l'entrée du site.
    Organisé chaque année au 33 ème jour de la Pâque juive, ce pèlerinage, qui s'étale sur deux jours, est au coeur des traditions des tunisiens de confession juive, une communauté qui ne compte plus que quelque 1.500 âmes contre près de 100 mille avant l'indépendance de la Tunisie.






    الاتحاد الجهوي للصناعة والتجارة والصناعات التقليدية تنظيم وقفات إحتجاجية


     أقر الاتحاد الجهوي  للصناعة والتجارة والصناعات التقليدية  تنظيم وقفات إحتجاجية  تصاعدية  وإقرار إضرا ب 
    عام بتاريخ 31 ماي الجاري في جميع القطاعات التابعة للمنظمة  في ولاية تونس.
    وأفاد رئيس الاتحاد الجهوي لمنظمة الأعراف عبد المنعم الفيتيوري، اليوم الأربعاء،  في تصريح لشمس آف آم، أنهم يطالبون بمقاومة الانتصاب الفوضوي وحل الانهج الرئيسية  المؤدية لوسط العاصمة وإزالة الأسلاك الشائكة، مبينا أن هذه الأسلاك تؤدي  إلى الحد من، جمالية مدينة تونس خاصة مع حلول موسم الذروة الإقتصادي والسياحي، وفق تعبيره.


    Le Pelerinage de La Ghriba comme si vous y etiez


    Le Pèlerinage de La Ghriba comme si vous y étiez
     Une famille de Kohanim s'enfuit de Jerusalem en l'an 70 C.E. et transporterent une des portes du Temple a Jerba. Il paraitrait qu'elle serait incluse dans la synagogue appelee "Al-Ghriba" ("L'extraordinaire") du quartier "Hara Sghira (Le petit quartier), qui est situe au centre de l’île.
    La Ghriba est surtout renommée pour son pèlerinage qui est célébré chaque année au moment de Lag Baomer. La population consistait principalement de Kohanim et il n'y avait pas de Levites parmi les résidents.
    Le Reste de l'article sur :

    mardi 24 mai 2016

    Encore un soir, le vibrant hommage de Céline Dion à son mari René

                           
    Le premier single du nouvel album de la diva québécoise est sorti. aujourd'hui le 24 Mai 2016 Dédiée à son époux, décédé à l'issue d'une longue maladie le 14 janvier 2016, cette émouvante chanson sur la fuite du temps a été écrite et composée par Jean-Jacques Goldman.
    Quatre mois après la mort de son époux et manager René Angélil, Céline Dion lui rend un touchant hommage, tout en délicatesse et en poésie: Encore un soir, le premier single de son nouvel album en français, dont la sortie est programmée pour août.
    Pour ce morceau important, qui sort près de quatre ans après son dernier album Sans Attendre (2012), Céline Dion a fait appel à un ami de longue date, Jean-Jacques Goldman. Le chanteur avait collaboré avec elle pour ses plus célèbres morceaux en français: S'il suffisait d'aimer (1998) ou Pour que tu m'aimes encore (1995).

    Interrogée sur TF1Céline Dion confie avoir eu l'idée de recourir à ce soutien de toujours quelques mois avant le décès de René: «Ce qu'on vit en ce moment est tellement important, lui avait-elle demandé alors que l'état de son époux s'aggravait. Si jamais tu peux me donner ta petite magie, ta petite touche».
    La  Vidéo :

    Les Paroles
    Une photo, une date 
    C'est à n'y pas croire 
    C'était pourtant hier 
    Mentirait ma mémoire 
    Et ces visages d'enfants 
    Et le mien dans ce miroir 

    Oh, c'est pas pour me plaindre 
    Ça, vous n'avez rien à craindre 
    La vie m'a tellement gâté 
    J'ai plutôt du mal à l'étendre 
    Oh mon Dieu j'ai eu ma part 
    Et bien plus à tant d'égard 

    Mais quand on vit trop autrefois 
    On en oublie le temps qui passe 
    Comme on perd un peu le Nord 
    Au milieu de trop vastes espaces 
    À peine le temps de s'y faire 
    À peine on doit laisser la place 
    Oh si je pouvais 

    Encore un soir 
    Encore une heure 
    Encore une larme de bonheur 
    Une faveur, comme une fleur 
    Un souffle, une erreur 
    Un peu d'amour, un rien de tout 
    Pour tout se dire encore ou bien se taire 
    Un regard, juste un report 
    À peine encore, même s'il est tard 

    J'ai jamais rien demandé 
    Ça, c'est pas la mer à boire 

    Allez, face à l'éternité

    Ça va même pas se voir
    Ça restera entre nous
    Oh, juste un léger retard

    Y'en a tant qui tue le temps
    Tant et tant qui le perde ou ne passe
    Temps qui se montre avant
    Dans les rêves en des instants de grâce
    Où je donne ma place au paradis
    Si l'on m'oublie sur Terre
    Encore hier

    Encore un soir
    Encore une heure
    Encore une larme de bonheur
    Une faveur comme une fleur
    Un souffle, une erreur
    Un peu de nous, un rien de tout
    Pour tout se dire encore ou bien se taire
    Un regard, juste un report
    À peine encore, je sais, il est tard

    C'est pas grand chose
    Rien qu'une pause
    Que le temps que les orages se reposent
    Et caresser
    Juste un baiser, un baiser

    Encore un soir
    Encore une heure
    Un peu de nous, un rien de tout
    Ouuuuh
    Ouuhaaahaaa
    Un soir

    Statue de Bourguiba : Le chantier


     A l'extrémité de l'allée piétonne centrale de l'avenue Habib Bourguiba coté place d’Afrique se dresse le socle de la statue de Bourguiba

    Reportage Photos : Eltounsi54