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    vendredi 9 septembre 2016

    JCC 2016 : La liste complète des films en compétition


    CINÉMA- Les organisateurs des Journées Cinématographiques de Carthage 2016, ont annoncé la sélection officielle des 13 films tunisiens en compétition, pour la 27 édition. Ils sont répartis selon quatre catégorie.
    Dans la catégorie: Longs métrages
    • "Chouf " de Karim Dridi
    • "Thala, mon amour" de Mehdi Hmili
    • "Zeineb n’aime pas la neige"de Kaouther Ben Hnia
    • "Demain dès l’aube"de Lotfi Achour
    Catégorie: le Prix de la 1ère œuvre ( Prix Tahar Chriaa) 
    • "The last of us (AkherwahedFina)"de Alaeddine Slim
    • "Hedi ( NhebekHedi )"de Mohamed Ben Attia
    Dans la catégorie: Courts métrage
    • "La laine sur le dos» de Lotfi Achour
    • "Talik"de Kaies Zaied
    • "Lila kalba"de Emna Bouyahia
    • "Les tisseuses de Chaamni" de Naoufel Saheb Ettabaa

    Dans la catégorie: Carthage Cinépromesse
    • "Chmendifir"de Houda Mhadhebi
    • "Zone" de Tayssir Mathlouthi
    • "Rouge sur blanc" de Raya Bouslah
    Le jury
    Le Mauritanien Abderrahmane Sissako sera président du jury de la compétition des longs-métrages.
    La Burkinabée Maïmouna N’Diaye présidera, quant à elle, celui des courts-métrages.
    Maïmouna N’Diaye, détentrice du prix de la meilleure actrice aux JCC 2015, sera à la tête de la compétition des films émergents. Une section qui se poursuivra à la demande des étudiants des instituts supérieurs de cinéma. En plus des trois films tunisiens, d’autres de 36 pays hôtes des JCC participeront à cette compétition qui sera ouverte aux réalisateurs émergents.
    Au programme!
    Présentant les grandes lignes de cette édition, Ibrahim Letaief, directeur des JCC 2016, avait annoncé que la cérémonie d’ouverture verra la diffusion de “Fleur d’Alep” de Ridha Béhi avec, dans le rôle principal, l'actrice tunisienne Hend Sabri. Un film en lice pour la nomination aux Oscars.
    La journée du 29 octobre sera marquée par la célébration du 50ème anniversaire des JCC, le plus ancien des festivals arabes et africains dont la date de création remonte à 1966.
    La diffusion des films en compétition sera interrompue lors de cette journée pour céder la place à une rétrospective des films primés lors des précédentes éditions ainsi qu’aux conférences et rencontres prévues à cette occasion.
    Quatorze villes du pays verront durant la même journée, la diffusion de “L’orchestre des aveugles” du marocain Mohamed Mouftakir (Tanit d’Or 2015).
    Les JCC 2016 rendront hommage à deux cinéastes, l’Egyptien Youssef Chahine et l‘Iranien Abbas Kiarostami. Seront, notamment, invités des artistes ayant joué le rôle principal dans les films de Youssef Chahine (1926-2008).

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/09/07/journees-cinematographiqu_n_11886578.html

    Tunisie : La cité de la Culture, dix ans déjà et elle est encore à l'arrêt


    Dans un article intitulé «Tunisie : pourquoi la Cité de la culture peine à voir le jour », Jeune Afrique revient sur la genèse de ce grand projet « impulsé par Zine el-Abidine Ben Ali en 1994, avec une enveloppe initiale de 120 millions de dinars ». La Cité de la culture, ajoute JA, a fait couler beaucoup d’encre et de béton sans pour autant être opérationnelle. Prévus pour une durée de trois ans avec une ouverture en novembre 2009, les travaux démarrés ont été mis à l’arrêt pendant cinq ans, en 2011, avant de reprendre en mai dernier.
    Le projet qui a englouti 75 millions de dinars entre 2006 et 2011 revient sur le tapis, notamment en raison de la nomination en août 2016 du musicologue Mohamed Zinelabedine, nommé chef de ce projet en 2008, à la tête du ministère de la culture.
    Prévu sur près de 49 000 m² couverts, l’espace comprend un théâtre, une cinémathèque, un Centre national du livre et de la création, un Centre national du cinéma et de l’image, des studios de production, trois salles de spectacles ainsi qu’un musée national des arts plastiques modernes et contemporains.
    Ce projet ambitieux, explique l’auteure de l’article Frida Dahmani, s’est immédiatement heurté à de nombreuses difficultés. La nature du sol vaseux et l’envergure de l’édifice a contraint les responsables tunisiens à réaliser des fondations en profondeur avec un béton spécial Surpris par les coûts réels, le groupe s’est retrouvé face à un dépassement de budget dû, selon lui, à des études mal ficelées entraînant des évaluations erronées.
    Déterminé à réduire le déficit public, le gouvernement de Mehdi Jomâa entame en 2015 une procédure de résiliation du contrat de Geosan Group pour manquements à ses engagements contractuels. L’opérateur tchèque impute à l’insurrection de 2011 les retards accumulés. Sur ce point, la justice lui donne raison et un accord amiable est trouvé.
    En marge, le ministère de la Culture lance quand même un appel d’offres pour le parachèvement des travaux et la construction d’un musée national des civilisations avec une livraison de la première phase en mars 2017.
    Les entreprises sont invitées à s’appuyer sur un financement extérieur, public ou privé, et à produire une garantie tandis que le ministère argue de la création de 400 à 700 emplois pour la durée des finitions.