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    dimanche 14 avril 2019

    Index Glycémique : les conseils de Michel Cymes pour éviter de grossir


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    S'il est vrai qu'on entend souvent parler de l’index glycémique, on ne sait pas forcément de quoi il retourne. Voici quelques repères pour comprendre ce qu’il est bon d’avaler et ce qu’il est bon d’éviter quand on surveille sa consommation de sucre.
    Votre organisme aime le sucre. Il en a d'ailleurs besoin, et il n’est pas question de l’en priver. Car si vous ne consommez pas de sucre, votre cerveau tourne au ralenti. On distingue les sucres rapides des sucres lents. Les uns et les autres mettent 20 minutes à une demi-heure pour passer dans le sangMais ce qui est important, c’est leur capacité à élever rapidement la glycémie, c’est à dire votre taux de sucre dans le sang. Plus c’est rapide, plus c’est problématique. La chose à retenir est donc la suivante : si l’IG (l’Index Glycémique) est élevé, vous allez grossir, et si l’IG est bas, vous éviterez les kilos superflus. Trois catégories d'alimentsIl existe une valeur de référence pour évaluer son indice glycémique. C’est celle du glucose. Les chercheurs lui ont attribué la valeur maximale de 100. Au fil du temps, on a appris à mesurer les variations de glycémie des personnes auxquelles on faisait avaler toutes sortes d’aliments et, en fonction de ce qu’on observait, on a attribué un IG à chacun de ces aliments. À l’arrivée, on distingue 3 catégories d’aliments. D’abord ceux qui ont un IG inférieur à 55. Pour ceux-ci, tous les feux sont au vert, ils sont excellents pour votre santé. Ensuite, les aliments dont l’IG est compris en 55 et 70. Un IG modéré qui suggère de consommer ces denrées avec modération. Enfin, ce qu'on pourrait qualifier de manière expéditive "le poison" : les aliments dont l’IG de 70 à 100. S'ils ne sont pas totalement prohibés, il est recommandé pour votre santé d'en consommer le moins possible.Privilégiez les légumineuses, les protéines et les fruits En considérant cette base, la catégorie "Au secours, fuyons même si ça n’est pas toujours facile", comprend toutes les sucreries, les plats industriels, les charcuteries sous vide, les barquettes de lasagnes, les pizzas que l'on trouve au supermarché, le pain blanc, le pain de mie, les céréales raffinées, ou encore les sodas
    Dans la catégorie "J’y vais, mais pas trop quand même", on retrouve les pâtes et le riz complets, la banane, les fruits secs, les dates, le raisin, les châtaignes, l’abricot, la figue, le sirop d’érable
    Enfin, la catégorie "No souci" se trouvent les légumes frais, les légumineuses (de type lentilles, pois chiche ou haricots blancs) et la plupart des fruits frais, surtout s’ils sont petits et rouges comme les framboises ou myrtilles. Vous ne prenez aucun risque non plus en misant sur les protéines (viande, jambon blanc, poisson) ou les huiles de colza, de noix et d’olive. Mais vous pouvez également agir sur la cuisson.
    Une cuisson modérée permet de limiter l'IG Car l’index glycémique d’un aliment peut varier en fonction du mode de préparation. Par exemple, pour des pâtes al dente, l’IG est de 40. Si vous les cuisez trop, il monte à 70. Les pommes de terre vapeur ont un IG de 55. Si vous en faites de la purée, celui-ci dépasse 70. Quant aux carottes, crues, leur IG est de 15. Lorsque vous les cuisez, l'IG passe à 30. D’une manière générale, il vaut mieux éviter la bouillie et privilégier ce qui se croque. En résumé, plus c’est croquant, plus c’est craquant. 

    Cancer colorectal : une étude marocaine désigne les produits laitiers comme facteurs de protection

    Cancer colorectal : une étude marocaine désigne les produits laitiers comme facteurs de protection

    Une étude a été dirigée et publiée par Karima El Rhazi fin mars dans la revue scientifique European Journal of Nutrition sur le cancer colorectal. Ce professeur d’enseignement supérieur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès tente de prouver que les produits laitiers contribueraient à réduire le risque de ce type de cancer.
    Il s’agit d’une étude menée entre 2009 et 2017, au sein de cinq différents centres hospitaliers du Maroc, notamment à Casablanca, Rabat, Marrakech, Oujda et Fès. Elle a été effectuée sur une population de 2906 personnes dont 1453 cas de cancer et 1453 cas de témoins, rapporte le site HuffPost.
    En évaluant la régularité de consommation des produits laitiers sur une période donnée, les chercheurs ont essayé de ressortir le lien entre la consommation de produits laitiers industriels comme le lait, le fromage et les yaourts, ou encore les produits traditionnels marocains tels que le raib, le jben, le lben ou le saykok et le risque de cancer du côlon et du rectum, encore appelé colorectal.
    Selon les confidences de Khaoula El Kinany, chercheuse au laboratoire d’épidémiologie, recherche clinique et santé communautaire à la faculté de médecine de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès au HuffPost, "on peut dire que les bactéries lactiques qui existent déjà dans ces produits, l’apport en calcium et les méthodes de fermentation sont des facteurs protecteurs”. Autrement dit, "les personnes qui consomment beaucoup de produits laitiers modernes ou traditionnels présentent un risque moins élevé de CCR (cancer colorectal, ndlr)." Néanmoins, clarifie-t-elle, "ces résultats devraient être davantage confirmés par des données longitudinales". Et donc il faudra encore du temps et un suivi dans la durée, afin que tout ceci se confirme définitivement.
    Pour s’être hissé au rang de la deuxième cause de décès liés au cancer, (1,85 million de nouveaux cas et 880.792 décès en 2018), le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquemment diagnostiqué dans le monde. Au Maroc, il représente le quatrième cas de cancer diagnostiqué chez les femmes et le troisième chez les hommes, avec un taux d’incidence de 10,6% chez les hommes et 8,8% chez les femmes (entre 2008 et 2012).

    Pourquoi les femmes managent mieux que les hommes

    Pourquoi les femmes managent mieux que les hommes

    Dans la bataille des sexes, des études récentes montrent que les femmes sont de meilleurs leaders que les hommes qui détiennent encore la majorité des postes. Dans les petites entreprises, il y a plus d'hommes que de femmes patrons. Zenger Folkman, une société qui étudie le leadership, a constaté que les femmes se classent mieux dans 12 caractéristiques des 16 étudiées auprès de plus de 7000 leaders. Focus sur 5 actions de leadership dans lesquelles la femme est un patron plus efficace.

    Elle communique mieux

    La femme écoute mieux que l’homme, la compétence la plus déterminante dans le management des collaborateurs et la relation rentable avec les clients. La femme serait plus orientée vers le dialogue tandis que l’homme pencherait plus vers la prise de décision. Il communique plus à travers l’activité qu’au cours de conversations. L’écoute est une compétence importante car les collaborateurs veulent un manager qui prête attention à leurs idées et points de vue, quant aux clients ils sont sensibles à l’empathie manifestée à l’égard de leurs problèmes. Être un excellent communicant génère une relation forte fondée sur la confiance essentielle pour se transformer en fidélité.

    Elle bâtit des communautés

    Elle construit mieux le consensus et n’a pas besoin comme l’homme de se montrer directive avec son entourage dans ce qu’il faut faire. Dans le monde connecté d’Internet, le manager qui sait construire une relation de coopération réussit mieux que celui qui donne des ordres. C’est une compétence importante, et de plus en plus le dirigeant masculin à l’approche autoritaire est remplacé par celui qui inspire une relation de collaboration et pratique la connexion sous toutes ses formes. Le plus efficace exerce son influence à partir  d’un consensus plutôt que d’une autorité imposée.
    Young businesswoman talking on the phone on street

    Elle respecte plus
    une éthique des affaires

    Elle manage de façon plus efficace car elle reconnait et considère les droits des autres, et veut respecter une forme d’équité qu’elle applique de façon non arbitraire.
    C’est aussi une compétence importante dans une petite entreprise qui est un champ de mines pour des choix éthiques. Poussé à l’extrême, trop d’entrepreneurs dans leurs décisions courent des risques avec les règles et les normes à respecter. La femme appliquerait plus souvent une sorte de code moral fort qui l’aide quand elle est confrontée à des défis qui pourraient la pousser hors de la loi et de la norme.

    Elle fait preuve de plus de patience

    Elle est beaucoup plus résolue à attendre un résultat ou un changement de comportement chez un collaborateur, moins susceptible de se résoudre à une conclusion immédiate ou à prendre une décision rapide ou des mesures prématurées. C’est encore un atout important dans la plupart des petites entreprises, dans lesquelles  le succès peut prendre souvent plusieurs années. Le manager gagnant est celui qui fait preuve de patience, décide de mesures qui se traduisent par des petits pas immédiats orientés vers un objectif précis plus lointain.
    femme directeur generalCDM

    Elle suscite la passion dans le travail

    La femme se montrerait plus astucieuse dans la manière de stimuler la passion de ses collaborateurs. C’est encore une qualité essentielle en matière de management des hommes dans la mesure où la passion anime, motive et fidélise. Cette capacité à entraîner une équipe à se passionner pour un  produit, un service ou une entreprise devient de plus en plus cruciale  dans un monde où les médias sociaux permettent aux consommateurs de vérifier les commentaires en ligne avant d’acheter, une communauté farouchement fidèle dotera ainsi une entreprise d’une stratégie marketing forte.

    Une étude pourtant contestable

    Un portrait tout théorique : la femme serait plus entreprenante, plus intègre et plus douée pour créer la cohésion d’une équipe, avec un point très fort, la prise d’initiative, plus reconnue comme une compétence masculine. Quand on ajoute qu’elle serait plus honnête, on peut se demander si cela ne correspond pas à un stéréotype répandu qui lui prête aussi une meilleure attention aux autres, ou encore une intégrité plus grande, laissant la supériorité aux hommes sur l’habilité à développer un point de vue stratégique pour l’entreprise. Certains ont beau jeu d’avancer que rien ne prouve scientifiquement que la femme manage différemment de l’homme, et que l’expérience de la vie, et pas le sexe, forge le caractère d’un manager. Dans tous les cas,  ces conclusions en faveur des femmes démontrent qu’elles sont ainsi perçues par l’échantillon de 7280 managers dont 64% d’hommes et 36% de femmes, retenu pour l’étude menée par Jack Zenger et Joseph Folkman.

    Les Gens Qui Parlent Tout Seuls Ne Sont Pas Fous, Mais Plus Intelligents Que La Moyenne.

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    Avez-vous déjà vu des gens dans la rue ou dans les supermarchés parler à voix haute ? Eh bien, même s’ils semblent fous, ils ne le sont pas et c’est une étude américaine récente qui le prouve. Selon les psychologues Gary Lupyan et Daniel Swingley, ce sont les personnes les plus intelligentes qui donnent libre cours à leurs pensées en public. Albert Einstein est un exemple qui nous rappelle que derrière cette pratique inhabituelle se cache un génie.
    L’étude américaine Self-directed speech affects visual search performance, publiée dans le magazine “The Quarterly Journal of Experimental Psychology” en 2011, a mis fin à une croyance selon laquelle les gens qui pensent tout haut ont une case en moins. En fait, la recherche des deux psychologues vise à en apprendre davantage sur les effets de cette réflexion externe sur les processus visuels, qui sont utilisés par ces individus pour atteindre des objectifs spécifiques.