Tunis, — Le ministère des Transports et de la Logistique a annoncé aujourd’hui que dans le cadre de l’examen de la loi du code de la route et des textes appliqués et dans un souci de réagir face aux indicateurs alarmistes de la sécurité routière, un projet d’ordonnance gouvernementale a été préparé dans le but de revoir tout le système de gestion du permis de conduire.
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Le ministère des Transports ajoute que des points et des méthodes de travail et d’exploitation seront bientôt mis en place. Le permis de conduire sera désormais constitué au plus d’un capital de 25 points et de 18 pour les nouveaux conducteurs.
En cas d’infraction au code de la route (contravention ou délit selon la gravité), un retrait de point(s) sera effectué.
Plus l’infraction est grave, plus le nombre de points retirés est important. Par exemple, l’usage du téléphone au volant peut vous faire perdre 7 points ; un excès de vitesse 50 km/h et plus et la conduite en état d’ivresse seront sanctionné d’un retrait de 8 points.
- La conduite en sens inverse sera sanctionnée d’un retrait de 8 points;
- Le non-respect aux croisements des barrières des chemins de fer sera sanctionnée d’un retrait de 7 points;
- Le non-respect de l’arrêt à la ligne de stop sera sanctionnée d’un retrait de 7 points;
- Le téléphone au volant sera sanctionnée d’un retrait de 7 points;
- Le non-port de la ceinture de sécurité sera sanctionnée d’un retrait de 6 points;
S’inscrivant avant tout dans une démarche pédagogique, le système du permis à points a pour objectif d’éviter l’infraction et sa récidive, ajoute le communiqué.
Loin d’être une sanction irréversible, les points perdus peuvent être simplement récupérés par un strict respect des règles du code de la route. Pour exemple, en 2016, 3,3 millions de conducteurs en France ont récupéré leurs 12 points après 2 ou 3 ans sans infraction.
Depuis son instauration, le permis à points a contribué à réduire de moitié le nombre de personnes tuées sur la route en Europe.
