Radiotunisiamed

    dimanche 17 décembre 2017



    Radiotunisiamed 
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    Atelier de création et d'inventions à base d'objets recyclés


    دار الشباب حي ابن خلدون : نشاط مشترك بين دار الشباب حي ابن خلدون وجمعية lion heart في مجال الرسكلة خاص بعطلة الشتاء

    Radio Tunisia Med couvrira cet atelier avec la partenariat du web radio de la maison de jeunes ibn khaldoun

    Le covoiturage est-il légal en Tunisie?

     Avocat, Professeur universitaire

    Ils décident de faire une grève; et c'est tout le pays qui est paralysé, vous les avez reconnus? Évidemment, ce sont les taxis!
    Vous êtes en retard à votre travail? vous décidez de prendre les transports en commun? Evidement, le bus n'est pas à l'heure, il est bondé de monde et vous y subissez souvent du harcèlement sexuel!
    Dans un pays où le salaire minimum est de 400 dinars et le salaire moyen entre 600 et 900 dinars, une voiture personnelle est un luxe que plus des ¾ de la population ne peut se permettre.
    Les applications mobiles de covoiturage, qui relèvent de la nouvelle économie de partage, peuvent être une solution à ces problématiques, mais qu'en est-il de leur statut légal?
    Tout le monde connait BlaBla Car, l'application française licorne (une licorne est une startup qui vaut un milliard de $) et qui a contribué sensiblement à résoudre le mal du transport parisien.
    En effet, ces alternatives sont bénéfiques autant aux propriétaires qu'à leur co-utilisateurs. Elles permettent d'une part à tout propriétaire de se faire de l'argent de poche ou de se faire rembourser les frais d'usure et d'essence. D'autre part, le co-utilisateur pourra partir travailler à frais réduit en adoptant ce système qui relève de l'économie collaborative. L'application ne fait que les mettre en relation à partir de la position GPS du conducteur et de celle de celui ou ceux qui vont partager son trajet.
    Malheureusement, il n'y a pas de cadre légal spécifique aux applications de covoiturage, et encore plus aux VTC tels qu'Uber, Careem ou autocab.
    Ces projets ne sont pas possibles en Tunisie en l'état actuel de la législation, car le secteur des transports est fortement encadré et strictement régulé et que le transport payant des personnes n'est possible que pour les activités règlementées de taxi, de louage et semblables.
    Il est possible donc d'affirmer que le covoiturage payant est interdit par la loi tunisienne. Seul le covoiturage gratuit est autorisé.
    Les utilisateurs de covoiturage tombent en effet sous la Loi n° 2004-33 du 19 avril 2004 portant organisation des transports terrestres. Les dispositions relatives au secteur des transports publics routiers non réguliers, qui sont le taxi individuel, collectif, et grand tourisme, les voitures de louage, et le transport rural, sont applicables. Quant au transport occasionnel, il est également soumis à autorisation.
    Quant aux sanctions, elles peuvent aller jusqu'à la mise de la voiture sous fourrière en plus du paiement d'une amende ne dépassant pas mille dinars.
    Mais quid si le paiement ne servait qu'à rembourser les frais d'essence et d'usure de la voiture? ce serait, à mon avis, la seule possibilité où le covoiturage échapperait à l'interdiction.
    Ceci étant dit, des calculs de coûts seront difficiles et le législateur ferait bien d'adapter le cadre législatif aux nouvelles applications de covoiturage et de VTC qui assurent un argent de poche ou des économies nécessaires à leurs utilisateurs et qu'il est facile de vérifier fiscalement car ils passent par le circuit bancaire à travers l'application.

    Tunisie : Installation de 84 caméras de surveillance au Port de la Goulette-nord






    Par : Di avec TAP

    La Direction générale des Douanes a installé 84 caméras de surveillance au niveau des entrées, quais et zones de contrôle et de fouille des bagages au Port de la Goulette-nord.
    Ces caméras sont reliées à la salle de contrôle du Bureau Frontalier des Douanes de Goulette-Nord et à celle des opérations centrales de la Direction générale des douanes.
    Ce dispositif de contrôle est actuellement prêt à l’exploitation, en attendant l’obtention d’une autorisation de la part de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), conformément à la loi en vigueur.
    Sa mise en place coïncide avec l’entrée en exploitation de l’Unité de contrôle des conteneurs au Port de Rades, installée au Bureau Frontalier des Douanes de Goulette-Nord, qui a été inaugurée le 5 décembre 2017.
    Il est à noter que le programme d’installation de dispositifs d’inspection visuelle au Port de la Goulette-nord vise à contrôler le trafic des marchandises et des personnes et à sécuriser les locaux du port.

    Cressins, Stiratini & Taralli : une brève histoire de notre kaki

    publié par Hatem BOURIAL
    Crédits photo: Le fée Stéphanie



    Vous-êtes vous déjà demandé quelles pouvaient être les origines de nos kakis? Qu’ils soient en forme d’anneaux ou de bâtonnets, de dés ou plus rarement de galettes, ces kakis sont un incontournable, aussi bien pour les enfants que les adultes.
    Le marchand de kakis avec sa corbeille qu’il trimbale devant les écoles tombe sous le sens. C’est l’un des personnages qui, de tous temps, hante les villes tunisiennes. Et, de nos jours encore, les marchands de kakis sont au coin de chaque rue.


    cressins
    Le Kaki tunisien (Source photo: WEPOST magazine)


    Dans les quartiers de Tunis, quelques fours continuent à cuire les kakis dans de grands plateaux noirs. Et certaines enseignes sont les spécialistes incontestés du kaki, à l’image de la boulangerie Jeannot Memmi, dont on dit que ses kakis sont les meilleurs de Tunis. D’ailleurs, on vient de loin pour les acheter au kilo, juste dorés à point et croustillants à souhait.


    cressins
    Kaki en dés – Crédits photo (creative commons): Habib M’henni


    D’où nous viennent ces kakis? En toute hypothèse, ils sont la déclinaison tunisienne des « Taralli » (pluriel de « Tarallo ») ou « Tarallini » (pluriel de « Tarallino ») italiens qui sont préparés à Turin et dans les Pouilles, avec de l’huile d’olive ou de l’anis.


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    Les Taralli (Source photo: Blog Giallo Zafferano)


    En Italie, ils sont aussi désignés par les termes de « stirato » ou « stiratini » qui veulent dire étiré comme les ficelles ou les bâtonnets de kaki.
    Les Français nomment les kakis soit « cressins » ou « gressins ». Ils sont faits à partir de farine de blé tendre rehaussée de sel et de levain. En Espagne, l’équivalent de nos kakis se nomme « rosquilletas« .


    cressins
    Gressins (Crédits photo: lapopottedemanue.com – Pinterest)


    Il est ainsi clair que quelque soit leur nom, ces kakis de l’autre rive sont une variante des nôtres qui en sont inspirés.
    Historiquement, l’origine de ces mets remonte au quatorzième siècle et on continue à les déguster aussi bien en en-cas qu’à l’apéritif.
    Pas plus long qu’un crayon ou bien plus allongés, de forme arrondie ou en cubes, les kakis font partie de notre quotidien même si les recettes tendent à se perdre.


    cressins
    « Rosquilletas » aux fruits secs (Source photo: una fiera en micocina)


    En effet, nos kakis ne sont plus que l’expression minimale de ce qu’ils furent. Une simple pâte de pain avec du gros sel, cuite au four jusqu’à ce qu’elle devienne croquante et croustillante.
    Au contraire, dans les autres pays où le kaki se nomme cressintarallirosquilletas ou stirato, il est préparé selon des recettes ancestrales qui, parfois font appel à quelques gouttes de vin blanc et certaines épices et fines herbes, sans oublier l’usage de l’huile d’olive.


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    Gressins maison au pavot, sésame et paprika (Crédits photo: Creatyve)



    Dès lors, c’est de toutes autres saveurs qu’il s’agit lorsqu’on goûte à ces kakis de l’autre rive qui sont vendus chez certains boulangers ou bien conditionnés et en sachets de 250 grammes.
    Comme quoi, il serait temps de revisiter la recette de nos kakis, de s’inspirer de l’ancêtre turinois et retrouver une saveur qui se perd… Un challenge pour les chefs qui désireraient sortir ces pains de farine de l’anonymat et les remettre à l’honneur du goût véritable !
    HATEM BOURIAL
    Hatem BOURIAL est un écrivain tunisien, journaliste et médiateur culturel. Il est également auteur de 14 ouvrages sur la mémoire et le patrimoine tunisiens.

    Sept ans après, que reste-t-il de la révolution tunisienne ?

    © Sofiene Hamdaoui, AFP | Les Tunisiens manifestent régulièrement pour protester contre le taux de chômage élevé qui affecte le pays, comme ici le 12 décembre 2017 à Sejenane.
    Texte par Romain HOUEIX 

    Sept ans après le début de la révolution qui a devait jeter à bas la dictature de Ben Ali, les Tunisiens souffrent toujours de la mauvaise santé économique de leur pays. Et le changement dans les administrations se fait toujours attendre.

    Il y a tout juste sept ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant de fruits et légumes de 26 ans, s'immolait par le feu en Tunisie pour protester contre la confiscation par la police de sa marchandise. Son acte de désespoir fut le déclencheur d'un mouvement de contestation à travers plusieurs pays connu sous le nom de "printemps arabe".
    En Tunisie, son foyer, il conduit à la chute de Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011. En renversant leur dictateur, les Tunisiens espéraient sans doute des lendemains meilleurs, mais aujourd'hui, le pays déchante.
    Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) déplorait en novembre qu'un réel changement se fasse toujours attendre en termes de droits économiques et sociaux. "Les années ont passé et les citoyens sont toujours frustrés des droits pour lesquels ils s'étaient mobilisés", estime cette ONG.
    Le pays a gardé "le même modèle économique, avec les mêmes problèmes" qu'avant la révolution de 2011 qui a chassé du pouvoir le président Ben Ali aux cris de "travail, liberté, dignité nationale", a dit à l'AFP le président du FTDES, Messaoud Romdhani. "La situation ne cesse donc d'empirer", a-t-il souligné en marge d'une conférence sur le sujet.
    En dépit d'avancées démocratiques, "le chômage, la misère et les inégalités sociales et régionales se sont aggravées", avertit le FTDES, soulignant le risque d'instabilité que cela entraîne.
    Une économie au ralenti
    L'économie tunisienne a été durement affectée par l'instabilité qui a suivi le soulèvement de décembre 2010-janvier 2011 et le tourisme, un secteur-clé, a souffert des attentats jihadistes majeursqui ont frappé la Tunisie en 2015.
    Le taux de croissance devrait dépasser les 2 % en 2017, mais le chômage du jeune reste très élevé, au-delà de 35 % selon l'Organisation internationale du travail.
    Le taux de scolarisation a lui régressé à 96 %. Chaque année depuis 2011, 10 000 enfants abandonnent l'école primaire et 100  000 jeunes quittent collège ou lycée sans diplôme, souligne le FTDES, citant des chiffres officiels.
    Une situation qui désespère les Tunisiens qui ne voient pas leurs conditions de vie s'améliorer. Un phénomène macabre s'est développé ces derières années : l'immolation en guise de geste de désespoir.
    "La Tunisie de Ben Ali est toujours là"
    Dans les administrations, les vieilles habitudes de la dictature ont la vie dure. "Sept ans après la révolution, le changement est loin d'être aussi radical" que ne l'auraient souhaité les Tunisiens, estime Cherif Youssef, analyste politique à Tunis, pour France 24. "On voit encore les mêmes personnes dans les administrations publiques, avec les mêmes réflexes, ce qui fait dire que la Tunisie de Ben Ali est toujours là.  "EN TUNISIE, LE CHANGEMENT EST LOIN D'ÊTRE RADICAL"

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    "Il y a toujours une certaine violence et une certaine négligence de l'administration lorsque les citoyens tentent de faire valoir leurs droits", explique Cherif Youssef. "Mais des nouvelles recrues arrivent, la mentalité change petit à petit et une nouvelle génération prend doucement davantage de responsabilités."
    Pour l'analyste, un point différencie la Tunisie du reste de la région : la liberté de la presse. "Aujourd'hui, les gens peuvent utiliser la presse et les réseaux pour dénoncer la corruption et les violences policières et les autorités sont obligés d'en tenir compte."
    "Si la situation reste mauvaise en Tunisie, elle est en train de s'améliorer", conclut Youssef Cherif.