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    mardi 18 décembre 2018

    La marche nordique, un sport pour tous en plein essor




    Venue des pays scandinaves, cette discipline dérivée du ski de fond connaît un engouement considérable.
    Elle permet d’allier forme et santé en pleine nature et s’adresse à tous types de marcheurs

    Contrairement à la course  à pied,  la marche nordique  se veut non traumatisante.
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    Contrairement à la course  à pied,  la marche nordique  se veut non traumatisante. / DOCSTOCK/B. SCHNEYER / BSIP
    Deux bâtons et une paire de chaussures. Voilà l’équipement indispensable de tout marcheur nordique qui se respecte. Selon la Fédération française d’athlétisme (FFA), ils sont aujourd’hui 20 000 à pratiquer en club cette discipline inventée en Finlande et importée en France dans les années 2000.
    Si l’activité séduit autant, c’est qu’elle allie forme et santé et fait travailler l’ensemble du corps. Grâce aux bâtons utilisés pour se propulser, 80 % des muscles sont sollicités, en douceur. Les abdominaux, les bras, les pectoraux, les épaules et le cou se trouvent sollicités au même titre que fessiers et cuisses.
    Contrairement à la course à pied, la marche nordique se veut non traumatisante et peut donc être pratiquée par des personnes présentant certaines contre-indications (surpoids, diabète…). « Des cours sont même dispensés à des insuffisants respiratoires appareillés avec des bouteilles d’oxygène », détaille Julien Gaff de la FFA. 

    Un effort doux

    Des partenariats sont d’ailleurs organisés avec plusieurs associations de patients, comme la Ligue contre le cancer. La discipline est également conseillée en cas de problèmes d’articulation et de troubles moteurs. « Ce qui est vraiment agréable, c’est qu’il s’agit d’un effort doux, explique Jean Pradeau, animateur de marche nordique en région parisienne. Mon épouse, qui a connu un problème nerveux aux membres inférieurs, a pu reprendre très rapidement ce sport, alors qu’en randonnée, elle a toujours du mal. »
    Autre avantage non négligeable, l’activité s’exerce le plus souvent en petits groupes et dans un cadre privilégié: chemins en bord de lac ou de rivières, promenades aménagées, montagne… « On n’est pas du tout dans le même état d’esprit que pour la course à pied, s’enthousiasme Julien Gaff. En plus, c’est facile. Marcher, tout le monde sait le faire ! » 
    Chaque sortie se veut avant tout conviviale, plutôt qu’axée sur le « dépassement de soi »« Je suis parfois obligé de dire aux gens de se taire quand ils racontent un peu trop leur vie », plaisante Jean Pradeau.

    Un parfait compromis entre randonnée et course à pied

    Malgré tout, les amateurs de marche nordique le savent et le revendiquent : leur sport n’a rien à envier aux autres disciplines athlétiques. « Dans certains groupes, on retrouve des anciens athlètes de course à pied, blessés ou à la recherche d’un complément, complète Marie-Paule Lacombe, animatrice de marche nordique à Millau. Pour moi, la marche nordique est un parfait compromis entre la randonnée et la course à pied. » Un bon groupe se déplace en moyenne à 6 km/h, là où les randonneurs évoluent à 3,5 km/h.
    Fort de ce succès, la marche nordique dispose, depuis 2012, de son propre rassemblement dans le Vercors : l’Euro­NordicWalk. « On s’est rendu compte il y a trois ou quatre ans qu’il n’existait pas d’événement de ce type en France », détaille Annabel Kam, l’une des organisatrices. Cette année, la manifestation a attiré 2 000 passionnés et professionnels venus de toute l’Europe.
    Pourtant, malgré le développement de ce genre d’initiative, la discipline a du mal à s’ouvrir à un large public. Sur le grand nombre d’adhérents, beaucoup sont des femmes (70 %) et des seniors. « Je pense qu’on a du mal à se défaire d’une image un peu vieillotte, regrette Marie-Paule Lacombe. Le seul moyen de changer, ce serait d’organiser des compétitions pour attirer des personnes de niveau supérieur »

    Un marché de niche

    Consciente de ce problème, la FFA tente ainsi d’amener un changement de mentalités. « Quand on propose à un homme de 50 ans, ancien coureur, de passer à la marche nordique, il nous répond encore : “Ah non, je suis trop jeune pour ça !” », reconnaît Julien Gaff.
    Si la marche nordique a du mal à se faire une place dans le monde du sport, les magasins spécialisés lui ont déjà ouvert leurs portes. Les équipementiers, qui comptent bien profiter de ce marché de niche, ont sorti un modèle spécifique de bâton, composé d’un mélange de fibres de verre et de carbone. Aujourd’hui, il s’en vend environ 45 000 par an.

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    Où pratiquer ?

    La marche nordique peut se pratiquer dans l’un des clubs recensés par la Fédération française d’athlétisme (FFA) à l’adresse www.athle.fr.
    Les sessions, le plus souvent collectives, sont encadrées par deux types d’animateurs  : professionnels, appelés coachs athlé santé, ou volontaires. Chaque séance, d’une durée de 1 heure à 1 h 30, débute par un échauffement musculaire et articulaire, par une mise en route progressive de la circulation sanguine et se termine par des étirements. Les clubs organisent régulièrement des sorties en forêt ou en parcs naturels.

    Pour répondre à tous les publics et toutes les envies, la FFA a aussi créé des « parcours marche nordique », destinés en priorité aux particuliers. Ils se composent d’un ensemble d’itinéraires balisés empruntant différents types de voies et chemins interdits aux véhicules motorisés. Chaque parcours est sécurisé et adapté à la pratique de cette activité en solitaire ou en groupe.

    René Trabelsi : La harissa sera inscrite au patrimoine de l’Unesco



    «Le prochain produit que l’on compte inscrire sur la liste du patrimoine de l’Unesco, c’est l’harissa tunisienne. On va la faire inscrire au patrimoine mondial pour que personne ne nous la pique!», a annoncé René Trabelsi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat. 
    Lors d’une réception organisée hier soir, dimanche 16 décembre 2018, au consulat de Tunisie à Paris, M. Trabelsi a salué le travail des femmes potières de Sejnane, gardiennes d’une tradition ancestrale, et l’inscription de la poterie de Sejnane sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
    «L’inscription de cette poterie dans le patrimoine mondial de l’Unesco est quelque chose de très beau pour la Tunisie», a-t-il déclaré.
    Le ministre a, par ailleurs, saisi l’occasion pour appeler ses invités à acheter des produits 100% tunisiens et de voyager à bord de la compagnie aérienne nationale Tunisair.

    Présentation en avant première du nouveau FAI tunisien : BEE.net


    Un nouvel acteur d’internet, BEE.net, fait son entrée sur le marché tunisien, dans un mois. Après Planet (actuellement Orange Internet), GlobalNet, Topnet, Hexabyte et Tunet (racheté par ooredoo), BEE sera le 6e FAI/FSI tunisien pour le grand public et les professionnels. Ce fournisseur compte, toutefois, se démarquer en se positionnant comme un acteur global multiplateforme.
    Dans un entretien exclusif accordé à THD.tn et dont les grandes lignes seront dévoilées au moment de l’annonce des offres, la direction de BEE a expliqué l’orientation stratégique de ce nouvel entrant.
    BEE est en effet la dénomination commerciale avec laquelle va opérer la société internet Smart Solutions (I2S). Cette Startup a été créée en vue de devenir un fournisseur d’infrastructure IoT via, notamment, la technologie LoRa.
    En juin 2017, I2S a obtenu sa licence IoT auprès de l’Etat tunisien puis en décembre 2018 sa licence FAI/FSI. La marque commerciale BEE pour les activités de fournisseur d’abonnements Internet a ensuite été créée en février 2018.

    Le modem ADSL que va utiliser BEE.net lors de son lancement commercial
    BEE a, en réalité, pour but de mettre en oeuvre une synergie entre ces deux mondes : les accès très haut débit et les services IoT. Les clients ADSL/VDSL de BEE auront, de ce fait, pour chaque abonnement souscrit, un répéteur wifi gratuit et ce, pour avoir une connexion Wifi optimale dans tous les recoins de la maison.
    D’après Anis Grine, CEO de BEE, le FAI est clairement tourné vers le très haut débit dans sa stratégie future, par le développement de l’activité FTTH en créant une synergie avec le groupe Gloulou un leader d’immobilier sur le marché Tunisien et qui est l’un des principaux actionnaires, même si le lancement se fera, pour le moment, qu’avec les offres ADSL/VDSL de Tunisie Telecom.

    Le modem VDSL qui sera mis à la disposition des clients VDSL au lancement commercial de BEE.net
    Ce lancement imminent de ses activités en tant que FAI/FSI sera également accompagné de l’installation de plusieurs gateways IoT sur le Grand Tunis avant de les généraliser sur toute la Tunisie et ce, pour déployer les différentes solutions IoT dédiées et aux professionnels et au grand public.
    “L’innovation et les nouvelles technologies est un choix stratégique pour BEE pour développer ses activités et fournir des meilleurs services à ses clients”, a conclut pour sa part Karim Laabidi, CTO de BEE.net
    Walid Naffati

    Au cinéma Pathé Tunis : 48 projections par jour à partir du 22 décembre



    Le premier multiplex cinématographique de Tunis ouvrira ses portes samedi 22 décembre.
    Composé de huit salles, ce multiplex qui se trouve à Tunis City proposera entre 40 et 48 séances quotidiennes au public.
    En effet, les huit salles seront ouvertes sans interruption de 10h du matin jusqu’à 1h du matin. Un record !
    Une offre promotionnelle sera mise en place à partir du 22 décembre et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2019.
    Pour tout billet acheté, un billet gratuit sera offert par l’exploitant, ce qui offrira au public de retrouver tous les films du moment.
    Les blockbusters américains les plus récents, le remake de Mary Poppins et aussi les films tunisiens les plus en vue (Weldi et Regarde-moi) compteront parmi les affiches des premières semaines.
    Un beau cadeau de fin d’année pour les cinéphiles du Grand Tunis !

    Tourisme : La Tunisie retrouve le sourire

    René Trabelsi recevait à déjeuner vendredi dernier chez Drouant la presse professionnelle touristique française ainsi que quelques titres nationaux. Le nouveau ministre du tourisme a été parfaitement clair : il veut que son pays redevienne « la meilleure destination touristique au monde ». Concrètement il vise 1 million de touristes français à fin 2019. Selon lui, c’est tout à fait jouable. « En 2018, c’est 800 000 de vos compatriotes qui ont voyagé en Tunisie ».
    Retour à la table des plus grands
    René Trabelsi (à droite sur la photo) veut ainsi faire venir des touristes du monde entier et booster le tourisme culturel et sportif. Outre les Algériens, les premiers visiteurs du pays, il cible une clientèle issue d’Afrique, de Chine et des émirats du golfe Persique. Mais sa priorité reste la France.


     « Malgré les nombreux problèmes politiques à régler, les obligations du respect absolu du contrat social avec la population et la situation économique tendue actuellement, nous sommes confiants dans nos capacités à relever le défi » indique Ghazi Gherairi (photo aux côtés du ministre), l’Ambassadeur de la Tunisie auprès de l’Unesco, présent au déjeuner avec les cadres de l’office de tourisme de Tunisie (ONTT).
    Un tourisme culturel et familial
    La part des réservations familiales, qui selon le ministre, reste le meilleur indicateur de la reprise de l’activité d’une destination touristique, a augmenté de 16 % c’est à dire que ls familles représentent désormais environ 70 % des réservations de l’été 2019.
    Et les grands voyagistes européens ne s’y sont pas trompé avec aux premiers rangs Thomas Cook ainsi que le groupe TUI entre autres qui ont tous les deux augmenté leurs vols et accentué leurs engagements hôteliers.
    Le tourisme européen en Tunisie a repris avec une forte progression : celle des touristes allemands aurait grimpé jusqu’à 61 %, les Russes 34 % et les Français 28 %. « 2018 aura été un excellent millésime, voire le meilleur depuis 2011. On décomptait près de 7,5 millions de visiteurs entre le 1er janvier et le 30 novembre 2018 (toutes nationalités confondues, ndlr) soit une augmentation de 17 % par rapport à la même période  en 2017« .
    Le ministre a promis de ne rien faire qui puisse nuire à l’industrie touristique tunisienne

    Au cours du mois de novembre, le taux d’inflation en Tunisie s’est stabilisé à un niveau de 7,4 % pour la troisième fois de suite.
    Le dinar tunisien a chuté face à l’euro ce qui fait qu’il offre un surcroît de pouvoir d’achat à l’étranger, compte tenu de l’évolution des taux de change et de l’inflation locale..
    En moins de six mois, le dinar tunisien a perdu plus de 11 % de sa valeur par rapport à l’euro. Il faut aujourd’hui 3,3 dinars pour acheter un euro. La Tunisie commerçant essentiellement en euro, cette dépréciation fait grimper les prix et donc génère de l’inflation. Elle devrait dépasser 8 % en 2018.
    Ce sont les tunisiens qui sont gravement touchés par une hausse des prix.
    Les prix de l’alimentation ont augmenté, en novembre, de 6 % sur un an, contre 6,3 % le mois précédent. Ce taux est expliqué par l’augmentation des prix des viandes de 11,7 %, des dérivés de lait, fromages et œufs de 10,8 %, des poissons de 7,2% et des fruits de 6,4 %.

    Par ailleurs, les prix des légumes et des huiles alimentaires ont baissé respectivement de 1,3 % et 1 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les prix du groupe transport ont augmenté de 13,5 % en raison de la hausse des prix des véhicules de 16 %, des dépenses d’utilisation des véhicules de 13,5% et des services de transport de 9,8 %.
    Pourtant le tourisme devrait progresser plus fortement encore
    Selon René-Marc Chikli, le président du SETO, la destination aurait progressé de 8 % fin Janvier par rapport à l’année passée. « Nous nous réjouissons du retour des grandes destinations qui portaient l’activité avant les printemps arabes dont en premier lieu la Tunisie qui progresse de 82 % en trafic sur l’exercice 2017-2018« .
    Avec des pistes de développement hors balnéaire telles que le Golf, le Yachting, la chasse, le Mice, le cyclotourisme, le rallye-raid, la plongée ou la randonnée notament.
    La Tunisie peut également s’appuyer sur une richesse culturelle inégalée dont sont friands les touristes européens (tout récemment la poterie des femmes de Sejnane vient d’être inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité, ndlr).
    La sécurité au centre et encore des progrès à faire

    Le président du tour opérateur Authentique, Hakim Tounsi, lui aussi présent au déjeuner chez Drouant, se réjouit du retour de son pays au premier plan touristique mais prévient de toute euphorie prématurée :
    « Hygiène et environnement, formation du personnel … qualité du produit, transport aérien, remise à niveau de notre outil de travail, redéfinition du classement du parc hôtelier, assainissement du financement du secteur et remise en exploitation de la capacité hôtelière restée fermée à ce jour estimée à près de 150 hôtels, révision des parts de chaque marché pour revenir à une cohérence dans la cohabitation au niveau de la clientèle des hôtels sans laquelle le produit demeurera sans âme et sans avenir, reprise en main de la gestion de la variable recette moyenne touristique en devises, retour à une meilleure cohérence tarifaire au niveau de la prestation hôtelière car le niveau actuel des tarifs est très haut en haute saison souvent 3 à 4 fois plus élevé qu’en basse saison« .
    Le tourisme est une source de revenus cruciale
    Le tourisme est l’une des principales sources de revenus, cruciales pour l’économie tunisienne. À son apogée, en 2010, le secteur employait environ 12 % de la main-d’œuvre nationale et fournissait 400 000 emplois dont 85 000 emplois directs. Le tourisme apportait plus de 1,2 milliards d’euros au pays et contribuait à 9 % du PIB.
    Le pays garde toute son attractivité grâce à ses richesses historiques incomparables et espère revoir ses nombreux voyageurs.

    Tunisie : René Tabelsi veut interdire les produits artisanaux « Made In China »

    Par  


    René Trabelsi | CP : Ministère du Tourisme
    Présent hier lundi 17 décembre au consulat de Tunisie à Paris dans le cadre d’une réception organisée en son honneur, le ministre du Tourisme, René Trabelsi a promis de « sauver » l’artisanat tunisien, qui connait d’énormes problèmes.Pour ce faire, Trabelsi envisage tout d’abord, d’interdire sur le marché tunisien, les produits artisanaux Made In China qui nuisent au secteur de l’artisanat. « J’appelle les Français de passage en Tunisie à acheter les produits artisanaux tunisiens, et surtout pas le made In China, qu’on va d’ailleurs interdire. Consommez tunisiens et voyagez avec Tunisair », a-t-il dit.Trabelsi a également affirmé qu’il va sauver la seule usine tunisienne qui produit toujours des Chéchias.Au cours de la même cérémonie, René Trabelsi a fait savoir que le prochain projet de son département est de faire introduire l’harissa dans le patrimoine culturel immatériel mondial de l’UNESCO.

    Trabelsi qui s’est félicité de l’inscription de la poterie de Sejnane (gouvernorat de Bizerte) sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, a indiqué que l’inscription de l’harissa sera en effet le nouveau défi de son département.