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    mercredi 13 avril 2016

    La signification des tatouages Berbères



    De tout temps, le tatouage a été une coutume chez les femmes berbères, que ce soit à titre ornemental, pour se parer et se rendre plus belles et désirables, avec une subtile touche d’érotisme, ou pour exprimer un sentiment. Le tatouage des tribus nomades berbères servait également à symboliser un statut social en dissociant et identifiant les membres des différentes tribus  par des dessins, souvent sur le visage, aux caractéristiques très géométriques et aux vertus prétendument magiques. Le tatouage était notamment censé éloigner le mauvais œil et apportait bonne fortune et réussite. Chaque détail, chaque motif a sa propre symbolique. Ainsi, représenter ce signe sur soi, c’est s’attirer ce qu’il symbolise.




    Wepost vous livre la signification de quelques uns de ces mystérieux tatouages. 
    • Le drapeau berbère

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    C’est le symbole le plus connu. Il représente l’homme et la culture berbère. Mais c’est aussi un signe d’appartenance.
    • L’œil de perdrix

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    C’est un petit losange avec les extrémités renflées ou portant une petite croix. Pour les femmes qui portent ce signe, il représente l’oiseau lui-même, symbole de la beauté, de l’agilité.
    • L’olivier

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    Symbole de force bienfaisante, l’huile d’Olive représentant la substance vitale.
    • L’arbre

    Copie (2) de image3
    L’arbre  représente l’axe du monde, autour duquel gravitent les êtres, les choses et les esprits. Il est associé à la vie aisée, le bonheur et la fécondité. Il symbolise aussi la vie et la connaissance.
    • Les graines

    Copie de Copie de image3
    Les graines représentent la semence masculine, symbole de la vie et de fécondité.
    • Le losange 

    Copie (2) de image4
    Le losange est le symbole de la femme, associé au serpent il représente l’union des contraires.
    • Le bélier

    Copie (4) de image4
    Le bélier est le signe de la puissance physique et force génésique, il représente la vie la générosité.
    • Le blé

    Copie de image3
    Symbole ambivalent , il représente à la fois la vie mais aussi la mort.
    • Le taureau

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    Il représente la force masculine.
    • Le croissant de lune

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    Symbolise la matière qui naît, grandit et meurt.
    • Mais aussi…

    Le plus (signe +) symbolise l’œil de Dieu, l’étoile dont la lumière guide l’homme dans la nuit.
    Les palmiers tatoués sur le front des femmes berbères invoquent la déesse Mère.
    La croix symbolise les deux jambes ou les deux bras de l’homme.
    La spirale symbolise l’harmonie éternelle.
    Le cercle représente l’absolu.
    Le premier trait vertical symbolise dieu et la vie, ainsi que le premier outil planté en terre par l’homme.
    Les deux traits symbolisent la dualité entre le bien et le mal qui sommeillent en chacun.
    Le carré est la représentation de la maison.
    Deux carrés superposés symbolisent le combat de dieu contre la malédiction et les ténèbres.

    La rosace, composée de triangles : celui qui a la pointe vers le haut symbolise le feu et la virilité, tandis que le triangle avec la pointe en bas représente l’eau et la féminité.
    wepost.com

    « Pour financer son économie, la Tunisie a besoin de s’endetter encore »


    La question de la dette et l’endettement de la Tunisie a été, entre autres, l’un de points phares de l’interview exclusive accordée par le ministre des Finances, Slim Chaker, à l’Economiste Maghrébin (n°682). 
    L’Economiste Maghrébin : La dette est-elle soutenable ?
    Slim Chaker : La dette publique de la Tunisie est pour le moment soutenable. Cela ne veut pas dire qu’on doit dormir sur nos lauriers. Au contraire, on doit faire très attention parce que les projections montrent qu’à l’horizon 2020, l’endettement du pays va se situer aux alentours de 60% du PIB, avec un contenu en devises entre 65 et 70%. La question mérite d’être approfondie et détaillée. La dette publique, en 2010, était de 25 640 MDT, soit 40% du PIB. Cette dette est composée à hauteur de 60% de dette extérieure et de 40% d’emprunt local. En 2015, elle est passée à 46 108 MDT, c’est-à-dire à un taux moyen d’accroissement annuel de 12,4%, sachant que le PIB a évolué à 1,5% sur la période 2011- 2015. Mais ce qu’on relève, c’est que la dette extérieure ne cesse de grimper.
    Elle est passée à 65%, tandis que la dette intérieure a reculé de 5 points, passant de 40% à 35%, en raison du manque de liquidité sur le marché intérieur et de l’érosion de l’épargne publique et privée, deux facteurs qui posent problème. Si on considère l’évolution de la dette publique, elle représentait, en 2010, 40% du PIB. En 2011, elle a cru de 4 points (44%). En 2014, elle a grimpé à 48% du PIB et en 2015, à 54%. Le service de la dette était, quant à lui, de l’ordre de 3 600 MDT en 2010.
    Aujourd’hui, il est à 4 600 MDT. Le coût de la dette est a peu près de 4%, mais comme je vous l’ai dit, il y a deux problèmes majeurs : le manque de liquidité et l’augmentation de l’inflation, qui a eu un impact sur le coût de la dette et sur les taux d’intérêt. Quant à la maturité, elle est passée de 7,23 années en 2010 à 6,5 années en 2015, pour une raison très simple. On ne peut plus s’endetter comme on le pouvait sur le long terme.
    Nous sommes obligés de nous endetter sur le court et moyen termes. Il y a là, de toute évidence, un problème de confiance. Voilà, rapidement, le schéma actuel. Maintenant, si on analyse l’endettement à l’horizon 2020, l’originalité de cette démarche réside dans le fait que j’ai superposé les premiers scénarios de croissance du plan quinquennal (2016-2020) avec, globalement, un taux de croissance moyen annuel de 3,9%. Nous remarquons que le service de la dette va passer de 5 160 MDT en 2016 à 6 600 MDT en 2017, 6 700 MDT en 2018, 6 900 MDT en 2019 et 7 400 MDT en 2020. En clair, cela veut dire que pour financer son économie, la Tunisie a besoin de s’endetter encore.   Cette dette va représenter 56% du PIB en 2016, 58,4% en 2017, 59% en 2018, 59% en 2019 pour retomber à 57,8% en 2020.
    Je vous informe que dans trois semaines exactement, vers la deuxième quinzaine du mois d’avril, nous allons sortir sur le marché financier européen pour lever un crédit d’environ 1 milliard d’euros au maximum. Nous avons déjà entamé les procédures et sélectionné les banques européennes qui sont : Natixis, Jp Morgan, Commerce Bank Allemagne.
    Et je vous le dis tout de suite : pour une maturité de 5ans, le taux d’intérêt sera de 6%, et pour une maturité de 7ans, il sera de 7% à peu près, sachant que le coût dont je vous parle reflète le risque Tunisie et n’a rien à voir avec les taux d’intérêt en Europe (FOB, Euribor).
    Deux échéances importantes nous attendent en 2017. C’est pour cela que nous allons passer, en matière de service de la dette, de 5 160 MDT à 6 600 MDT. Nous allons rembourser, en avril 2017, 500 millions de dollars que nous avons empruntés aux Qataris en 2012, et en août 2017, l’émission Samourai de 12,5 milliards de yens.
    Que proposez-vous pour maîtriser l’endettement du pays ?
    Même avec un endettement de l’ordre de 60% du PIB, d’ici 2020, ce qui est tout à fait soutenable, il est grand temps que la Tunisie se dote définitivement des moyens de gérer sa dette. La dette tunisienne n’est pas bien gérée actuellement. Et pour cause : elle souffre d’un effritement des responsabilités. Plus que jamais, nous avons besoin d’un responsable qui sache quand nous devons contracter des dettes, dans quelles conditions, auprès de quels bailleurs de fonds, à quelle maturité,…J’ai fait le diagnostic de cette dette.
    Celui-ci fait apparaître quelques points sur lesquels il va falloir travailler. Premièrement : la fragmentation des décideurs en matière d’endettement. Les intervenants sont le ministère des Finances, la Banque centrale, le ministère de la Coopération internationaleet, de temps en temps, le ministère des Affaires étrangères. Cette dispersion- fragmentation n’est pas bonne. Il faut qu’il y ait un chef de file, un coordinateur. Deuxièmement, chaque intervenant travaille seul. Il n’y a ni orchestration, ni harmonisation avec les autres.
    Troisièmement, il n’y a pas de stratégie de la dette sur les taux de change, les monnaies, les taux d’intérêt, la maturité, le choix des bailleurs de fonds,… Quand on constate qu’on est passé en matière d’endettement extérieur à 65% du montant global de la dette, il y a donc un risque de taux de change et ce risque, il faut absolument le gérer.
    Actuellement, nous sommes en train de gérer statiquement la dette. Il faut absolument passer à une gestion dynamique.
    Et là, j’en viens à la principale réforme pour la soutenabilité de la dette, celle-là même qui consiste à créer une agence de gestion de la dette devant relever du ministère des Finances, à l’instar de ce qui se passe partout dans le monde. Il faut qu’il y ait un outil de gestion performant et surtout dynamique. Que signifie dynamique ? Cela veut dire que cette agence de gestion de la dette doit être en possession d’un document de stratégie de la dette, une sorte de feuille de route qui lui permet de voir ce qui se passe sur le marché international et d’intervenir lorsqu’elle trouve des opportunités pour changer une dette en une autre monnaie, une dette à une maturité donnée en une dette à maturité beaucoup plus longue,… Il faut absolument que la Tunisie se dote de ce document. Aujourd’hui, la gestion de la dette tunisienne artisanale.
    Nous devons avoir les outils du 21ème siècle. D’ailleurs, nous travaillons actuellement sur ce dossier avec la Banque mondiale et nous nous sommes fixés comme objectif de créer cette agence avant la fin de l’année 2016.
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    بلاغ من وزارة الشؤون الدّينيّة



    بــــــــلاغ
    تعلم وزارة الشؤون الدّينيّة أنّ مصحفا معروضًا للبيع، ويتمّ تداوله بين المُواطنين، برواية قالون عن نافع المدني، مطبوع بتونس من طرف دار العلماء، عدّة طبعات، ومُتحصّل على ترخيص سنة 2005، يتضمّن أخطاء فادحة تتمثّل أساسا في سوء ترتيب صفحاته في مواضع عدّة، ونقص عـــ15ــــدد سورة. (من سورة الحشر إلى سورة الإنسان).
    لذلك تدعو الوزارة الكتبيّين إلى الامتناع عن بيعه، كما تدعو الدّار النّاشرة إلى المُبادرة بجمع النّسخ المتوفّرة بالمكتبات وإعادة مراجعتها، كما تهيب بالمواطنين الذين وقعت الطبعة المذكورة بين أيديهم إلى تسليمها إلى أقرب إدارة جهويّة للشؤون الدّينيّة أو إلى مقرّ الوزارة.
    وعلى السّادة الوعّاظ المحلّيين والأئمّة تفقّد المصاحف الموجودة بمكتبات الجوامع والمساجد والكتاتيب ومقرّات الجمعيّات القرآنيّة وتسليم المصحف المُشار إليه أعلاه، إن وُجد، إلى الإدارة الجهويّة للشؤون الدّينيّة.
    يقول الله تعالى في مُحكم كتابه: "إنّا نحن نزّلنا الذكر وإنّا له لحافظون". 
     (صدق الله العظيم. (سورة الحجر الآية التاسعة)


    Sur les pas de Saint-Augustin de Annaba à Carthage




    Par 

    Depuis quelques mois, la Bibliothèque diocésaine (BD) de Tunis accueille un cycle de rencontres autour de Saint-Augustin.
    Intitulées « Connaissance de Saint-Augustin », ces rencontres font suite à un premier cycle ayant trait aux sources et héritages latins de Tunisie.
    Un festin intellectuel à la Bibliothèque diocésaine
    Dans les deux cas, le père Marc Léonard et Nadia Djellouli Chauvin, l’animatrice de la bibliothèque de la rue Sidi Saber, m’ont fait l’amitié de me confier la construction et la modération de ces cycles de réflexion.
    Je le fais donc en simple lecteur à la curiosité que je souhaite contagieuse, doublé d’un latiniste de la bonne vieille section des lettres classiques du lycée Carnot de Tunis.
    Si le premier cycle ayant essentiellement eu lieu en 2014 nous avait permis d’aller à la rencontre de Terence, Apulée ou Tertullien, les rencontres autour de Saint-Augustin sont un véritable régal, un festin intellectuel auquel je goûte avec délices.
    De Possidius à la Via Augustina
    Ainsi, le père Jean Fontaine est venu nous parler de sa lecture des rapports entre Saint-Augustin et la culture maghrébine. J’ai eu pour ma part le plaisir de faire connaitre à l’auditoire de la BD la dette de Saint-Augustin et ses lecteurs à l’égard de Possidius de Calame, l’un de ses compagnons les plus proches.
    C’est maintenant au tour de Dominique Martinet, l’infatigable animateur de Via Augustina, de rencontrer le public jeudi 21 avril à 10h à la BD pour une conférence intitulée « Sur les pas de Saint-Augustin en Afrique ».
    Entre randonnées et héritages latins
    Dominique Martinet est un homme qui porte plein de rêves. Ainsi, rêve-t-il de faire renaitre la voie romaine qui reliait Annaba à Carthage et retrouver les milliers de traces qui longent cette route de la mémoire.
    Souvent, avec Via Augustina, Martinet organise des randonnées du côté de notre Medjerda, l’antique Bagrada. Beaucoup d’amis se joignent alors à lui pour sortir des sentiers battus et mettre leurs pas dans ceux des voyageurs antiques.
    Nous partageons Dominique et moi la même passion pour l’héritage latin, le cinéma polonais, la bonne cuisine et la marche dans les grands espaces. C’est vous dire que nous ne sommes pas de vieux latinistes plongés dans leurs grimoires et que seuls une langue morte saurait éveiller à la passion!
    Un évêque sans frontières
    J’attends donc avec impatience la conférence de Dominique Martinet. Il y parlera des voyages de jeunesse de Saint-Augustin, ces itinéraires qui le menèrent, encore éléve et étudiant, de Thagaste à Carthage en passant par Madaure.
    Martinet évoquera aussi la structure de la route romaine à cette époque et la manière dont les voyageurs entreprenaient leurs périples au temps d’Augustin. Enfin, il parlera de l’évêque sans frontières que fut Augustin et le replacera dans le Milan ou la Hippone où il vécut.
    La route romaine qui renait
    Et puis, Dominique évoquera cette longue marche dont nous sommes quelques uns à rêver… Cette longue marche qui irait de l’actuelle Annaba (l’antique Hippone) pour arriver à Carthage.
    Une route romaine qui renait sous nos pas et passait par Guelma (la Calame antique) puis bifurquait vers Thaghaste (Souk Ahras, lieu de naissance d’Augustin), Le Kef, Bulla Regia, Thignica ou Membressa…
    C’est l’itinéraire de la Via Augustina hier et aujourd’hui et Dominique Martinet est celui qui est en train de le baliser avec méthode, ferveur et passion.
    Alors, si vous avez le temps, venez nous rejoindre à la Bibliothèque diocésaine… Et, plus tard, pourquoi pas dans les méandres encore secrets de la Via Augustina…
    H.B.