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    samedi 1 février 2020

    Allemagne : La première femme pilote d’avion civil d’origine arabe est tunisienne !





    Encore une success story tunisienne qui nous parvient de l’étranger et plus précisément de l’Allemagne. C’est l’histoire d’une Tunisienne qui est devenue la première pilote d’avion civil d’origine arabe en Allemagne. D’ailleurs, la chaîne allemande DW, a consacré un reportage pour revenir sur son parcours remarquable.
    A la base ingénieur en aérospatiale au sein d’Airbus, là où elle contrôlait les satellites du géant l’aéronautique européen dans leurs orbites, cette Tunisienne n’a pas résisté à sa passion et son rêve d’enfance ; voler.
    Elle quitte alors son prestigieux poste pour consacrer tout son temps et toute son énergie au pilotage. Aujourd’hui, elle assure quotidiennement entre 2 à 4 vols, soit 20 dessertes aériennes par semaine.
    « C’est l’une des décisions les plus difficiles que je n’ai jamais prise » a-t-elle expliqué à la chaîne allemande qui confirme qu’il s’agit bel et bien de la première pilote d’avion civil d’origine arabe.
    En effet, après des heures interminables d’études et d’expérience, elle devient la première femme pilote d’origine arabe en Allemagne aux commandes d’un Boeing 737. Une fierté pour son pays.

    N’achetez plus d’ail : voici comment en faire pousser une qualité illimité à la maison

    Plante potagère que l’on reconnaît à sa couleur nacrée, l’ail s’est imposé comme condiment de choix pour moult civilisations. De l’époque des pharaons où on en distribuait aux esclaves chargés de bâtir les pyramides, il s’est étendu à la Grèce antique, où les athlètes croquaient une gousse avant les jeux olympiques pour se donner force et courage. Mais si l’ail a su s’imposer grâce à ses vertus nutritives, il aurait véritablement acquis ses lettres de noblesse sous le règne d’Henri IV, son grand père, Henri d’Albret, l’ayant utilisé pour lui frotter les lèvres à la naissance, dans le but de le protéger des maladies contagieuses. Une coutume qui s’étendra pendant des siècles sous le nom de “baptême béarnais” pour les enfants de la maison de France.


    Issu de la famille des Liliaceae, l’ail est non seulement un pilier de l’art culinaire, c’est aussi et surtout un antibiotique dont les premières utilisations thérapeutiques se sont avérées marquantes pour la médecine traditionnelle. Consommé régulièrement, on lui prête de nombreux bienfaits et pour cause, la plante potagère fait office d’antibactérien, anti-inflammatoire et antiseptique redoutable. Au vu de son histoire remarquable et de son efficacité transcendant de nombreuses civilisations, l’avoir à portée de main semble donc tout indiqué. Avant d’apprendre à en faire pousser chez vous, mettons en lumière quelques-uns de ses bienfaits.

    L’ail pour les problèmes digestifs

    Doté de propriétés antiseptiques et antibactériennes, l’ail permet de pallier les troubles digestifs occasionnels grâce à ses acides phénoliques. En outre, le condiment contient de l’inuline, un prébiotique qui selon un articlescientifique, serait bénéfique aux bactéries intestinales et favoriserait la santé digestive.

    L’ail pour le système respiratoire


    Au-delà de ses composés soufrés qui lui octroient des vertus antiseptiques, antivirales et antibactériennes, l’ail contient de l’allicine, un désinfectant de taille pour les poumons, notamment en cas de toux. Ses propriétés décongestionnantes sont idéales en période de froid pour soulager les symptômes du rhume, à condition de le consommer cru!

    L’ail pour renforcer l’immunité

    Selon un article publié par The Journal of Immunology Research, l’ail renforcerait la protection de l’organisme face aux bactéries pathogènes en stimulant certaines cellules essentielles au système immunitaire. Une étude ajoute que la plante potagère permettrait également d’augmenter la sensibilité de certains agents pathogènes aux antibiotiques, une aide supplémentaire pour favoriser l’action de ces derniers.

    L’ail pour protéger le cœur

    Réputé pour diminuer le taux de cholestérol dans le sang, l’ail favorise aussi la fluidité sanguine en réduisant les risques de formation de caillots sanguins. Particulièrement utile en cas d’hypertension, le condiment est donc recommandé pour le cœur, un atout considérable pour prévenir les maladies cardiovasculaires.

    Comment en faire pousser chez soi?

    Maintenant que nous connaissons ses bienfaits, passons à la méthode qui vous permettra d’en cultiver chez vous, pour une utilisation optimale qui ravira vos papilles tout en favorisant une meilleure santé. Des plus petits potagers aux plus grands jardins, cette technique s’adapte à tous les intérieurs et ne nécessite qu’une à deux têtes d’ail.

    Voici les étapes à suivre :

    1. Remplissez un pot de taille moyenne de terreau pour semis, en choisissant de préférence un pot avec des trous de drainage.
    2. Sélectionnez des têtes d’ailfraîches, puis séparez délicatement les gousses afin de ne pas endommager leur base.
    3. Placez chacune de vos gousses dans le pot, en veillant à ce qu’elles soient séparées d’environ 10 cm.  La moitié doit être enterrée sous le terreau et le côté pointu dirigé vers le haut.
    4. Veillez à ce que le terreau soit constamment humide sans être détrempé. L’ail n’ayant pas besoin de grandes quantités d’eau pour pousser.
    5. Coupez les fleurs au fur et à mesure que l’ail pousse pour maintenir la saveur au sein du bulbe.
    6. Une fois que les feuilles (5 à 6) de votre plante jaunissent et commencent à mourir, vous saurez que l’ail est prêt pour la récolte.
    7. Il faudra le faire sécher dans un endroit sec pendant une semaine avant de procéder à son utilisation.
    A savoir que le printemps et l’automne sont les saisons idéales pour en faire pousser.

    Mise en garde:

    L’ail est déconseillé aux personnes souffrant d’anémie ou de porphyrie.

    En photos : La piscine du Belvédère va retrouver une nouvelle jeunesse


    En photos : La piscine du Belvédère va retrouver une nouvelle jeunesse

    Par  - 

    La piscine municipale du Belvédère connaît depuis le 20 novembre dernier un chantier historique. Abandonnée depuis près de quarante années, cette piscine est actuellement l’objet d’une campagne de nettoyage en profondeur et devrait connaître de nouveaux aménagements.
    Rouillés, déstructurés, les équipements de cette piscine municipale ont en effet grand besoin de cette campagne initiée par la Ville de Tunis avec l’arrondissement municipal d’El Menzah.
    Les travaux en cours concernent aussi bien la piscine que le terrain de tennis qui est inclus dans son périmètre. Plusieurs équipes ont été mobilisées pour mener à bien ce chantier qui comptait parmi les promesses de Souad Abderrahim, maire de Tunis.
    (Crédit photos : Hatem Bourial)






    Les 5 sites et musées les plus visités en Tunisie

    Les 5 sites et musées les plus visités en Tunisie


    Publié le : 29-01-2020
    De Carthage à Monastir, le Top 5 des sites, monuments et musées tunisiens qui reçoivent le plus de visiteurs.  

    Numéro 1 : le site de Carthage

    A tout seigneur, tout honneur : c’est le site de Carthage qui attire le plus de visiteurs. La grande métropole antique, fondée par la princesse phénicienne Elyssa-Didon et reconstruite par les Romains, n’a pas fini de faire rêver.
    242.547 billets groupés (pour les différentes parties du site ainsi que le musée) ont été enregistrés durant l’année 2018. Carthage est une escale obligée lors d’une visite de la capitale Tunis.
    Beaucoup de groupes se limitent à quelques parties du site, comme les célèbres Thermes d’Antonin ou la Colline de Byrsa… oubliant au passage d’autres vestiges tout aussi passionnants : les Villas Romaines, le sanctuaire de Tanit et Baal Hamon (“tophet”), les spectaculaires Citernes de la Maalga… 

    Pour en savoir plus :

    En vidéo : 

    Numéro 2 : le Colisée d’El Jem

    En deuxième position vient le Colisée d’El Jem. C’est un des plus spectaculaires monuments du monde romain conservés à ce jour. Presque aussi grand que celui de Rome, il accueillait les fameux “jeux du cirque” qui passionnaient les foules dans tout l’empire. 
    Le Colisée (ou amphithéâtre) d’El Jem, proche de grandes stations balnéaires comme SousseMonastir et Mahdia, a reçu 203.737 visiteurs en 2018.
    Une petite partie d’entre eux a également visité le Musée archéologique, situé tout près. Il présente notamment de superbes mosaïques et la reconstitution d’une grande demeure romaine.

    Pour en savoir plus :


    Numéro 3 : le Musée National du Bardo

    C’est un des plus beaux musées archéologiques du monde, récemment rénové et agrandi. 
    Il couvre toute l’histoire de la Tunisie, depuis les Carthaginois et les Numides jusqu’aux Ottomans. Sa collection de mosaïques romaines est d’une richesse incroyable.
    102.112 personnes l’ont visité en 2018, souvent dans le cadre d’une excursion dans la capitale Tunis
    Mais le Bardo mérite mieux qu’une visite rapide : il fait partie de ces musées qu’il est impossible de visiter entièrement en une seule fois. Les statues carthaginoises, les manuscrits du Moyen Age, les mosaïques chrétiennes ou juives de l’Antiquité, les panneaux de céramique polychrome… il y a matière à voir et à revoir.

    Pour en savoir plus :

    En vidéo : 

    Numéro 4 : les monuments de Kairouan

    La première capitale de la Tunisie musulmane, située à l’intérieur des terres à 50km de Sousse, est aujourd’hui un grand centre d’artisanat (les fameux tapis de Kairouan) et une ville historique au charme intact, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco. 
    Kairouan possède une Grande Mosquée qui est une des plus anciennes au monde, encore imprégnée par les traditions antiques. 
    La ville a enregistré 49.365 billets groupés, valables pour la Grande mosquée ainsi que d’autres monuments. La ville en compte de remarquables : les Bassins des Aghlabides (9ème siècle), le mausolée de Sidi Abid (14ème siècle), celui de Sidi Sahbi (17ème siècle)… pas toujours visités par les touristes.
    Un Musée d’art islamique, situé à quelques kilomètres de la ville, n’attire que quelques centaines de visiteurs par an malgré son grand intérêt.

    Pour en savoir plus :

    En vidéo : 

    Numéro 5 : le Ribat de Monastir

    Le Ribat de Monastir est une des plus belles forteresses du pays. Son noyau date des premiers temps de l’islam en Tunisie ; puis les agrandissements se sont succédé durant plusieurs siècles.
    L’édifice est imposant et sa haute tour-vigie offre un panorama saisissant sur la ville et la mer. Il a reçu 33.176 visiteurs en 2018.
    La Tunisie compte de nombreuses forteresses, bâties tantôt par les souverains du pays, tantôt par des occupants espagnols ou turcs
    Trois d’entre elles font partie des 10 monuments les plus fréquentés : le Ribat de Sousse (ville inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco), le Fort de Kélibia dans la région du Cap Bon, le Borj Ghazi Mustapha à Djerba
    D’autres sont tout aussi impressionnantes, mais moins visitées, comme la Kasbah de la vieille ville du Kef ou le Fort de Mahdia.

    Pour en savoir plus :


    Et les autres ?

    Dans le Top 10 des sites et musées les plus visités figurent encore l’extraordinaire site archéologique de Douggainscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, et le grand Musée archéologique de Sousse.
    D’autres mériteraient de plus nombreuses visites : le splendide site de Thuburbo Majus, le Musée du Patrimoine Traditionnel de Houmt-Souk (Djerba)… 
    Sans compter de nombreux monuments et musées actuellement fermés au public, comme à Tunis la Zitouna (Grande Mosquée), Dar Ben Abdallah (musée des Arts et traditions populaires) et Tourbet el-Bey (mausolée de la famille beylicale). 

    N’hésitez pas à visiter tous ces lieux splendides et assez peu fréquentés : le prix de l'entrée est souvent de seulement 5 ou 8 dinars (moins de 3 euros).
    De plus, pour les Tunisiens et les résidents, elle est gratuite le premier dimanche du mois, les jours fériés, le 18 avril (Journée Mondiale des sites archéologiques) et le 18 mai (Journée Mondiale des musées). Profitez-en !

    © photos MCM / Imed Dhaouadi
    En haut : Carthage, colline de Byrsa

    Sidi Amor Fayache : le saint-fou au corps dénudé






    Au commencement un fou, et puis sacralisé, on lui attribuait des bienveillances et bénédictions sans équivoque. Au milieu du brouhaha de l’incensé, il disait juste, il disait vrai !
    Sidi Amor Fayache était ce saint dont la particularité résidait dans sa nudité. Incompréhensible quand il prononçait des syllabes, désordonné dans sa gestuelle, les visiteurs lui demandaient la charité de dieu. De la mère inquiète pour l’avenir de son enfant qui passe un examen, à la jeune mariée qui voudrait déceler le sexe du bébé qu’elle porte, toutes étaient des femmes. Les hommes étés bannis des visites, seules la gente féminine avait ce privilège dit-on.
    Sidi Amor Fayache passait ses journées dénudé de tout vêtement, sa peau ne supportait aucun contact avec le tissu, il se trimbalait dans les ruelles de la médina en toute fierté. Ce saint-fou été emprisonné dans sa désinhibition, qui fût attribuée à la pureté spirituelle et à la place que lui vouait dieu !
    Sidi Amor Fayache mourrait en lui, pour revivre dans l’espace. Les conteurs d’antan racontaient qu’il se baladait dans la rue tout nu ou parfois vêtu de vêtements déchirés en agitant ses mains dans touts les sens. D’ailleurs dans notre dialecte tunisien, nous retrouvons cette métaphore pour décrire une personne agitée et qui gesticule avec un corps désordonné et en ébullition « شبيك كيف سيدي عمر الفياش » ou parfois « شبيك تفيش » (tu te mets en spectacle).
    Le personnage de Sidi Amor Fayache s’opposait néanmoins à celui de Bourguiba selon certaines versions. Ce dernier a ordonné d’alterner le saint-fou à l’hôpital El Razi à maintes reprises. L’anecdote raconta que Sidi Amor Fayache arrivait à se défaire de ses chaines cadenassées au pied du lit pour s’enfuir.
    Les femmes se ruait à la hâte à son domicile pour lui chanter des tirades et invoquer sa bénédiction en fredonnant « Sîdî ‘Amayra en toi j’ai mis tous mes espoirs / tu es le foulard dont je me serre la tête / toi qui portes l’habit couleur d’abricot » selon Sophie Ferchiou (1972).
    Ce personnage a bel et bien existé en Tunisie il y plus de 60 ans et ses funérailles eurent beaucoup d’échos dans toute la médina. Certaines personnes croyaient dur comme fer en ses bénédictions jusqu’à ce que cela s’efface complètement de leurs rituels pour s’ancrer enfin dans leur dialecte.