Radiotunisiamed

    vendredi 12 octobre 2018

    Les Tunisiens poids lourds du Maghreb


    Selon les professionnels de la santé en Tunisie, Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme concernant le fléau de l’obésité et du surpoids !
    Selon les résultats préliminaires de l’enquête “Tunisian Health Examination Survey- 2016”, révélés en Mai 2017, déjà 64,5% des Tunisiens étaient considérés en surpoids (dont 72,4% sont des femmes) et 30% sont obèses ce qui n’avait pas manqué d’être souligner par l'ancienne ministre de la Santé, Samira Marai Friaa. Le bilan rendu public fin d’année dernière par l’antenne locale de l’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) a de quoi interpeller ! En moins de dix ans, le nombre d’obèses en Tunisie aurait donc doublé, rien que cela ! Au niveau mondial, seuls le Mexique, les Etats-Unis et l’Egypte font pire et à l’échelle régionale la Tunisie devance désormais l’Algérie et le Maroc !
    Pas étonnant dans ces conditions de voir pointer les maladies cardio-vasculaires comme première cause des 90 000 décès annuels enregistrés en Tunisie. Les obèses étant plus exposés aux accidents cardio-vasculaires, diabète, troubles respiratoires, l’augmentation du taux de cholestérol dans le sang, l’arthrose et l’hernie discale…
    Pour noyer leurs angoisses, les Tunisiens seraient-ils en train de se gaver ?
    Pour noyer leurs angoisses, les Tunisiens seraient-ils en train de se gaver ? Probablement même s’il est bon de rappeler que l’alimentation excessive est indissociable du fameux « kif » tunisien. Dans notre pays, bien manger c’est surtout manger beaucoup ! Culturellement, Il n’y a pas d’heures pour se nourrir et les portions individuelles servies feraient le bonheur de deux individus en Europe. Alors qu'un repas traditionnel en Europe équivaut en moyenne à 1300 calories, en Tunisie, il faut compter au moins 2500 calories par repas (soit l’apport conseillé par l’OMS pour une journée ! ), avec teneur en sucres (sucres "lents" ou "rapides") et matières grasses garanties à chaque repas !
    Et, compliqué de garder la ligne dans un pays qui figure parmi le top 10 mondial en consommation de sucre, blé ou encore en concentré de tomate et, au premier rang arabe de la consommation d’alcool !
    En Europe, « Mangez 5 fruits et légumes par jour »…En Tunisie « Mangez 5 fois par jour »
    Quand il délaisse le repas traditionnel hypercalorique (plat en sauce, viande, pain et « gazouz »), le Tunisien s’attable pour une collation sucrée (café ou thé plus 3 sucres, dessert…) dans l’un des indénombrables café/salons de thé ou se paie un kif XXL dans l’un des 20 000 snacks et pizzerias que compte le pays. Autre tendance néfaste, la « junk food » (malbouffe) sucrée (biscuits, confiserie…) ou salée (chips, fruits secs…), omniprésente aux étals des petits commerces, dans les rayons des grandes surfaces, a condamné les dernières résolutions favorisant un régime alimentaire équilibré. Quant aux aliments sains (légumes, poissons…) ou allégés en sucre (yaourts, sodas…), ils sont plutôt réservés respectivement aux ménages plus aisés, aux malades, enfants et personnes âgées !
    La sédentarisation dans les villes et un certain mal être social sont les premiers responsables de cette boulimie névrotique. Mais les pouvoirs publics qui subventionnent les prix des produits comme le blé, l’huile de palme, le sucre ou le concentré de tomates, ont indirectement encouragé l’obésité populaire, riches comme pauvres ! Et en l’absence de tout contrôle public et d’une législation adéquate, les grandes firmes de l’agroalimentaire s’en donnent à cœur joie, inondant le marché de produits toujours plus gras ou sucrés et n’hésitent plus à cibler directement jeunes et enfants.
    Dans ce contexte, il devient urgent de considérer l’obésité comme une maladie à part entière puis agir en conséquence. Pas naturel dans un pays où l’embonpoint masculin est encore majoritairement perçu comme un signe d’opulence sociale et l’obésité féminine comme une fatalité maternelle !
    Samir Bouzidi

    2018 : 9 brillants tunisiens diplômés de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)

    http://www.wepostmag.com/2018-9-brillants-tunisiens-diplomes-de-lecole-polytechnique-federale-de-lausanne-epfl/

    Après l’effort le réconfort, pour la remise des diplômes de la prestigieuse Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), 9 jeunes tunisiens brillent de mille feux parmi la promotion 2018.
    Heny Boudabbous [Data science]
    Mahdi Halleb [Génie chimique]
    Khadija Jedidi [Génie chimique]
    Farah Abdellah [Ingénierie Financière]
    Fahd Zarg El Aioun . [Systèmes de communication]
    Yassine Ben Hamadi [Systèmes de communication]
    Aymen Achich [Génie civile]
    Mehdi Attia [Génie chimique]
    Mohamed Salah Ghliss [Microtechnique]
    Après 6 longues années de travail acharné, les jeunes Tunisiens:
    Heny Boudabbous [Data science]
    Mahdi Halleb [Génie chimique]
    Khadija Jedidi [Génie chimique]
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    mercredi 10 octobre 2018

    Le service Paypal bientôt disponible en Tunisie, selon la BCT



    L’évolution du digital banking et les moyens de paiement était le thème du séminaire organisé mardi 9 octobre 2018 à l’UTICA.
    Dans son mot d’ouverture, le gouverneur de la banque centrale, Marouane Abassi a indiqué que la BCT est en train de constituer une commission qui porte sur la FINTECH, avec pour objectif la maîtrise de cette technique.
    M. Abbassi a déclaré, également, que la Banque Centrale de Tunisie est actuellement à la recherche d’un opérateur international en Fintech, en collaboration avec Ernst & Young et la Banque Mondiale.
    « Cet opérateur aura pour rôle de nous aider, d’ici la fin de l’année en cours, à se lancer dans le e-paiement, à travers différents services, dont le Paypal », a-t-il précisé.

    lundi 8 octobre 2018

    Tunisie : Les recettes touristiques dépassent la barre des 3 milliards de dinars


    Les recettes touristiques cumulées ont dépassé le 20 septembre 2018 la barre des 3 milliards de dinars enregistrant ainsi une envolée de 982 millions de dinars (+48,2%) par rapport à la même date de l’année précédente, selon les indicateurs monétaires et financiers quotidiens de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
    En revanche, le dinar tunisien s’est déprécié de 10% par rapport à l’euro et de 13,3% vis-à-vis du dollar américain entre le 20 septembre 2017 et le 20 septembre 2018.
    Rappelons que la Tunisie a dépassé, à la date du 20 août, le cap de 5 millions de touristes étrangers, selon le chef de cabinet de la ministre du Tourisme.
    O.E.O

    Projet de loi de finances 2019 : Orientations économiques et sociales

    A l’approche de la date du 15 octobre (délai légal pour soumettre le projet de la loi de finances à l’ARP conformément aux dispositions de l’article 66 de la constitution), les rumeurs s’intensifient autour des dispositions budgétaires et fiscales prévues par la projet de la loi de finances 2019.
    Nous vous présentons ici les principales orientations économiques et sociales du nouveau projet de la loi de finances pour la gestion 2019.


    Le projet de la loi de finances 2019 présenté par le gouvernement de Chahed est structuré autour de 5 principaux axes :
    1. Des mesures de relance économique ;
    2. Le développement régional ;
    3. La Promotion de l’emploi et de l’initiative privée ;
    4. Des mesures sociales et enfin ;
    5. La Lutte contre l’économie parallèle et l’évasion fiscale.
    Une série de mesures a été présentée pour chaque axe. Ces mesures seront traduites au niveau du PLF par des ajouts, des amendements ou modifications à apporter à l’arsenal des textes fiscaux en vigueur.
    1- Les mesures de relance économique 
    • Pas de nouvelles obligations fiscales à la charge de l’entreprise et du citoyen: la mesure a été annoncée par le chef du gouvernement. Le PLF 2019 ne prévoit pas d’augmenter la pression fiscale pour les agents économiques. Les entreprises ayant soufferts de l’absence de la stabilité fiscale et par conséquence, du manque de visibilité à moyen et long terme.
    • Unification du régime fiscal privilégié des secteurs à forte valeur ajoutée : l’objectif étant un rapprochement du régime fiscal des entreprises locales et celui des entreprises exportatrices pour certains secteurs à forte valeur ajoutée et notamment les industries manufacturières et les activités liées aux TIC. Ainsi, il est proposé de soumettre ces activités à un taux d’IS de 13% au lieu des 10% actuel pour les sociétés totalement exportatrices et des 25% pour les sociétés locales.
    • Mise en place d’une ligne de financement concessionnelle au profit des PME : ces entreprises bénéficieront d’une bonification des taux d’intérêt dans la limite de 200 points de base (2%). Les entreprises éligibles sont celles qui répondent à la définition de PME conformément aux dispositions du décret 2015-51 relatif à la fixation des modalités d’organisation, de fonctionnement et des méthodes d’intervention du fonds de soutien des petites et moyennes entreprises et qui ne sont pas exclus du droit au bénéfice des avantages fiscaux conformément aux dispositions de la loi n° 2017-08.
    • Incitations fiscales et sociales au profit des PMA : et ce par la reconduction des dispositions de l’article 13 de la loi de finances 2018 (exonération de l’IRPP ou de l’IS pour les entreprises créées en 2018 et 2019) pour inclure les entreprises créées en 2020 et par la prise en charge de la contribution patronale au régime de la CNSS par l’Etat pendant une période de 10 ans à partir de l’entrée en activité des entreprises opérant dans les secteur du textile-habillement et cuir-chaussures et établies dans des zones de développement régional.
    2- Le développement Régional 
    • Dotation supplémentaire de 200 MDT pour le Programme Régional de Développement : Le PRD est un programme annuel doté d’un budget alloué aux gouvernorats qui procèdent à travers les conseils régionaux à la programmation des actions et des projets dans les domaines de l’amélioration des conditions de vie (l’électrification, l’eau potable, les routes et pistes rurales et agricoles, l’amélioration de l’habitat et l’assainissement), la formation professionnelle, la consolidation des opportunités d’emploi à travers les projets de chantiers régionaux, la contribution à l’autofinancement des PME (fonds d’amorçage)…
    • Mise en place de la banque des régions : une dotation de 100 MDT sera consacrée pour la souscription au capital de la nouvelle banque des régions et sa mise en place.
    3- Les mesures sociales 
    • Amélioration de la qualité des services éducatifs : et ce par l’amélioration de la situation sociale des enseignants-suppléants et le recrutement de 7500 enseignants suppléants dans le cadre de contrats à durée déterminée, le recrutement de 850 surveillants et surveillants généraux, la clôture des écoles primaires non encore clôturées et l’approvisionnement de 1000 écoles primaires en eau potable.
    • Amélioration de la qualité des services sanitaires :et ce par le renforcement du cadre médical et para médical et la résolution du problème de l’endettement des établissements sanitaires.
    • Baisse des droits de consommation et de la TVA appliqués aux voitures dites « populaires »

    Sofiène WERIEMI
    Expert Comptable
    Associé AdvAlliance

    samedi 6 octobre 2018

    Le Monde : En Tunisie, controverse sur une mystérieuse « organisation secrète » issue de la mouvance islamiste


    Le parti Ennahda, issu de la matrice islamiste, disposait-il et dispose-t-il toujours d’une « organisation secrète » ? La question agite la scène politique tunisienne depuis la divulgation, mardi 2 octobre, de troublants documents par le comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux figures de la gauche laïque assassinées respectivement le 6 février 2013 et le 25 juillet 2013. Cette double liquidation, perpétrée par des militants armés de la mouvance salafiste Ansar Al-Charia, avait plongé la Tunisie dans une crise gravissime, l’opposition « moderniste » mobilisant la rue pour dénoncer la responsabilité d’Ennahda qui dirigeait alors un gouvernement de coalition (fin 2011-début 2014). Le pays avait frôlé le chaos.

    Depuis lors, les avocats des familles n’ont cessé de dénoncer les insuffisances de l’enquête judiciaire. Ils estimaient que la justice s’était contentée d’identifier les exécutants sans chercher à élargir le champ des responsabilités. Si les documents divulgués le 2 octobre n’établissent pas l’implication d’Ennahda dans les assassinats, ils révèlent l’existence d’une structure de collecte de renseignements, parallèle aux organes de l’Etat, que les avocats du comité de défense présentent comme liée au parti islamiste. Selon eux, cette « organisation secrète » était détentrice d’informations sensibles sur la vie politique et diplomatique de la Tunisie, y compris sur l’activité des salafistes radicaux.
    Aussi déplorent-ils que les documents issus d’archives saisies fin 2013 auprès de cette structure parallèle – et dont une partie est conservée au secret dans une « chambre noire » du ministère de l’intérieur – n’aient pas été exploités par la justice. « Existe-t-il une manipulation pour empêcher la justice de connaître toute la vérité ? », interroge Ridha Raddaoui, avocat membre du comité.
    Ennahda a aussitôt réagi sous la forme d’un communiqué en protestant de son innocence. Le parti présidé par Rached Ghannouchi, qui se définit désormais comme « démocrate musulman », nie s’être jamais livré à des activités « hors du cadre de la loi ». Et il précise que la personne identifiée par les avocats du comité de défense comme le principal animateur de l’« organisation secrète », un certain Mustafa Kheder, condamné en 2016 à huit ans et un mois de prison pour possession illégale de documents d’Etat et de matériel électronique importé sans autorisation douanière, « n’a absolument aucune relation avec Ennahda ».

    Matériel d’écoute électronique

    L’affaire commence le 19 décembre 2013 quand la propriétaire d’un appartement d’Al-Morouj (dans la banlieue sud de Tunis) loué à Mustafa Kheder, ancien prisonnier victime de la répression de Ben Ali devenu gérant d’une auto-école, porte plainte auprès du commissariat du quartier. Elle accuse son locataire d’avoir installé une étrange machine sur la terrasse du logement et de lui en interdire l’accès. La police se rend sur place mais elle est mystérieusement précédée par quatre voitures portant des plaques minéralogiques administratives, qui évacuent à la hâte des caisses de documents. Les policiers découvrent sur la terrasse une déchiqueteuse qui avait servi à détruire des dossiers. Ils saisissent aussi des ordinateurs, du matériel d’écoute électronique (micros-stylos, micros-cravates, montres caméras…) importé de France et quatorze boîtes de dossiers que les précédents visiteurs n’avaient pas eu le temps d’emporter.
    Les caisses de documents volatilisées à bord des voitures administratives se trouvent en fait au service des archives du ministère de l’intérieur. Elle sont entreposées dans ce que les avocats appellent une « chambre noire »,dépourvues de statut légal car aucun certificat de réception n’a été signé. Peu de monde en connaît l’existence. Quant aux quatorze boîtes de dossiers récupérées par la police de Morouj, elles sont versées à la police judiciaire d’El-Gorjani, une caserne proche de Tunis, chargée de l’enquête sur cette affaire de détention illégale de documents d’Etat. Sur ces quatorze boîtes, dix disparaîtront ensuite étrangement, selon Me Raddaoui.
    Cela laisse peu de traces exploitables sur la ténébreuse structure de M. Kheder, qui semblait avoir bien des choses à cacher derrière la devanture d’une auto-école de banlieue. Les avocats du comité de défense de MM. Belaïd et Brahmi parviendront toutefois à avoir accès au matériel informatique saisi et remis au tribunal de première instance de Tunis, en particulier les disques durs externes où avaient été stockées les versions numériques de documents scannés avant d’être détruits dans la déchiqueteuse. La prise est inestimable. Ce sont des pièces issues de ce canal qui ont été révélées lors de la conférence de presse du 2 octobre à Tunis, parrainée par le Front populaire, coalition de partis issus de l’extrême gauche et du panarabisme dont MM. Belaïd et Brahmi étaient des têtes d’affiche. Ces documents sont de deux types : certains ont été obtenus par le sulfureux Kheder auprès d’organes de l’Etat ; d’autres sont de sa propre facture.
    Cette masse d’informations dessine les contours d’une officine se livrant à un travail de renseignement systématique sur les acteurs de la vie publique tunisienne en ces années post-révolution de 2011. M. Kheder était détenteur de listes d’informateurs dans les quartiers du Grand Tunis – « souvent des petits malfrats », selon Ridha Raddaoui – et d’environ « trois cents sécuritaires », principalement des agents affiliés au ministère de l’intérieur. Selon un document cité par Me Raddaoui, des « conseillers sécuritaires »des Frères musulmans égyptiens sont venus à Tunis dispenser des cours de collecte de renseignements sous couvert d’une formation en « agriculture ».

    Salafistes radicaux recherchés

    Les activités de M. Kheder l’ont amené à entrer en contact avec des services secrets étrangers, notamment italiens. Ces derniers avaient sollicité une médiation islamiste tunisienne pour obtenir la libération du journaliste de La Stampa Domenico Quirico, otage en Syrie. Selon Ridha Raddaoui, M. Kheder s’est lui-même rendu à la frontière syro-turque pour participer à la négociation. M. Quirico a finalement été libéré le 8 septembre 2013 – en compagnie de l’enseignant belge Pierre Piccinin.
    Un autre document numérisé par M. Kheder et consulté par Me Raddaoui, un rapport issu du ministère de l’intérieur, rend compte d’une rencontre entre hauts responsables sécuritaires tunisiens et algériens. Il fait état des changements intervenus dans la hiérarchie du ministère algérien de la défense, alors en butte à des tensions avec la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. « Kheder a eu accès à des informations sur les luttes intestines au sommet de la pyramide sécuritaire algérienne », soutient l’avocat.

    Les figures de la gauche tunisienne Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, en 2012.

    Si cette masse de données détenues par M. Kheder révèle une activité de renseignement tentaculaire, il reste que le lien entre cette structure secrète et l’assassinat de MM. Belaïd et Brahmi n’est pas clairement établi. Me Raddaoui estime toutefois que bien des questions se posent au regard de certains documents informant M. Kheder des mouvements à travers la Tunisie des salafistes radicaux les plus recherchés du pays. Parmi eux figurent Abou Ayad, le chef suprême d’Ansar Al-Charia (qui passera en Libye vers mars 2013), Mohamed Aouadi, le chef militaire du groupe terroriste (finalement arrêté le 9 septembre 2013), et le Franco-Tunisien Boubaker El-Hakim, qui rejoindra ensuite en Syrie l’organisation Etat islamique (EI) et sera tué à Rakka en novembre 2016 par un drone américain. Un document en possession de M. Kheder, selon Me Raddaoui, conseille ainsi le « franchissement de la frontière par M. Aouadi en compagnie d’un groupe de sécuritaires ».
    Or ces trois chefs salafistes sont clairement impliqués dans le double assassinat. Le Franco-Tunisien El-Hakim s’était même vanté d’avoir personnellement « tué de dix balles » M. Brahmi. « Est-il normal que de tels documents concernant le double assassinat de MM. Belaïd et Brahmi n’aient pas été versés au dossier d’instruction ? », interroge Me Raddaoui.
    Alors que gronde à nouveau la controverse – récurrente – sur la responsabilité d’Ennahda dans le climat ayant permis à l’époque les débordements salafistes, le parti riposte en insistant que M. Kheder n’a « aucun lien organique » avec lui. « Il s’agit d’un ancien militaire obsédé par les complots, agissant dans son coin et qui offre ses services sécuritaires à qui veut bien le prendre comme sous-traitant », explique un dirigeant d’Ennahda. Que penser dès lors des documents en sa possession ornés de l’en-tête de la formation ? « Cela veut dire qu’il espionnait même Ennahda. » Une autre question sensible concerne les liens attestés entre M. Kheder et Ridha Barouni, à l’époque membre du bureau politique d’Ennahda chargé de l’administration et des finances. « Ils se sont connus à l’armée, répond le responsable du parti. Il s’agit juste d’une relation personnelle qui n’implique aucun lien organisationnel. » L’énigme Kheder n’a pas fini de planer sur la scène politique tunisienne. Et l’enquête inachevée sur le double assassinat de MM. Belaïd et Brahmi réserve encore peut-être bien des surprises.
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/05/en-tunisie-controverse-sur-une-mysterieuse-organisation-secrete-issue-de-la-mouvance-islamiste_5365268_3212.html

    TOPNET, le principal moteur de croissance de la Data fixe en Tunisie


    L’année 2018 s’achèvera bien pour Topnet qui a su largement dépasser tous ses concurrents pour se positionner à la tête du classement des Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) en Tunisie.
    En effet, d’après le rapport de l’instance nationale des télécommunications (INT) sur le 1er semestre 2018, Topnet a enregistré une hausse de 59,9% de son chiffre d’affaires (CA) par rapport à la même période en 2017. Son CA est ainsi passé de 22,9 millions de dinars durant le 1er semestre 2017, à 36,6 millions de dinars durant le 1er semestre de 2018.
    Pour sa part, Hexabyte a vu son CA augmenter de 52,4% durant la même période, passant de 3 à 4,5 millions de dinars, dépassant la croissance réalisée par Globalnet dont le chiffre d’affaires a augmenté de 18,2%, passant de 11,4 à 13,5 millions de dinars.
    Concernant le nombre des abonnés ADSL, Topnet reste toujours en tête avec 360 382 abonnés au 1er semestre 2018, suivie de GlobalNet avec 100 553 abonnés et Orange Internet avec 77 692 abonnés.
    Le parc ADSL de Topnet a évolué de 28% et le parc haut débit « Rapido » a augmenté de 123% en une année, Topnet consolide ainsi sa position de leader de l’internet en Tunisie avec une part de marché global de 58% à fin juin 2018, soit une augmentation de 4,4 points par rapport à la même période de l’année précédente.
    Topnet réalise également une croissance importante au niveau du Marché Entreprises avec une part de marché qui atteint 65% pour les accès Fibre Optique, soit une évolution de 2 points par rapport à 2017. Le nombre de clients Pro ayant une connexion fibre optique a quant à lui évolué de 26% en une année.
    La croissance de la Data Fixe Filaire en Tunisie est portée par Topnet de près de 80% sur toute l’année, confirmant ainsi le positionnement de Topnet comme étant l’acteur majeur du haut débit, contribuant au développement de l’économie numérique en Tunisie.
    Cette croissance peut être expliquée par la stratégie suivie par Topnet en matière de promotion du haut débit et de la digitalisation du parcours client.

    mercredi 3 octobre 2018

    DANEMARK: LA NOUVELLE TENDANCE. VIEILLIR ENTRE AMIS PLUTÔT QU’EN MAISON DE RETRAITE. UN EXEMPLE À SUIVRE?


    Le site Fabiosa publie…

    Nous savons que la population mondiale vieillit. On prévoit que d’ici 2050, le nombre de personnes de plus de 60 ans triplera. Pour bien vivre et avoir une bonne qualité de vie, il est possible de faire face à la vieillesse de différentes façons.
    Au fur et à mesure que nous prenons de l’âge, nous pouvons choisir différentes options pour vivre. Certaines personnes sont prises en charge par leurs enfants, tandis que d’autres vont dans des maisons de retraite. Cependant, il y a quand même des personnes courageuses qui ne veulent pas vivre seules etc’est la cohabitation : un programme de logement créé au Danemark, qui valorise les contacts que vous construisez avec vos amis lorsque vous vivez dans une communauté.
    C’est une sorte de village privé où chaque résident ou couple a sa propre maison. Il y a aussi des espaces de vie communs, pour les loisirs, etc.
    Chaque cohabitation a ses propres règles. Ce nouveau modèle fonctionne si bien qu’il existe déjà dans plusieurs pays européens et aux États-Unis.
    C’est génial d’avoir trouvé un moyen pour que les personnes âgées continuent de vivre leur vie pleinement et de rester en contact avec leurs amis. Cela les aide définitivement à rester des membres actifs de la société, et nous les soutenons pleinement !
    À Roskilde au Danemark, 8 amis ont élaboré le projet de vieillir ensemble afin de briser l’isolement. Rejoins dans leur rêve par d’autres, ils sont aujourd’hui 46 dans 26 maisons. Nous y retrouvons Ida et Olga qui tous les matins, été comme hiver, après une séance de gym partent se baigner dans le fjord. Entre préparatifs des repas communs, visite dans un autre cohabitât, les habitants nous expliquent pourquoi la vie en communauté est tellement présente au Danemark. Ici les retraités sont véritablement actifs. Ainsi, un groupe de musiciens se réunit dans une salle de la maison commune pour jouer du rock. Un couple fabrique son schnaps avec les herbes du jardin. Pendant que certains ont choisi de se rendre toutes les semaines dans une maison de retraite afin de promener des personnes âgées en rickshaw, d’autres s’investissent dans des veilles de nuit pendant lesquelles ils distribuent des condoms et des bonbons, faisant ainsi de la prévention auprès des jeunes de la ville.

    lundi 1 octobre 2018

    Quel Avenir pour les Retraites

    RadioTunisiaMed participera à cet événement par la présence de son directeur Mer Slama Lotfi Il présentera son expérience de retraiter