Radiotunisiamed

    samedi 30 décembre 2017

    Ecoutez sur Radio Tunisia Med Les 5 chansons les plus «love» de l'année

    http://radiotunisiamed.wixsite.com/radiotunisiamed/radiotunisiamed-live

    Paroles touchantes et mélodies poignantes, difficile de ne pas tomber sous le charme de ses 5 hits chargés d’émotion.
    «Too Good at Goodbyes» (2017), Sam Smith

    Sam Smith excelle dans un domaine, celui des chansons d’amour. Il l'avait montré avec des morceaux comme «Stay With Me» et «I'm Not the Only One», tous deux sortis en 2014, et le prouve encore une fois avec «Too Good at Goodbyes». Dévoilée en septembre 2017, la ballade poignante raconte la difficulté à surmonter une rupture sentimentale. La chanson transpire la sincérité et ne peut que vous toucher en plein cœur.

    Sam Smith - Too Good At Goodbyes

    «Sign of the Times» (2017), Harry Styles

    Harry Styles a livré son très attendu premier single en solo, «Sign of the Times» et n'a pas déçu ses fans. Sorti en avril 2017, le morceau pop-rock est teinté de mélancolie. Simplement accompagné d'un piano, Harry Styles exécute une impressionnante prouesse vocale. Il n'hésite pas à faire monter sa voix dans les aigus et assure tout autant dans les graves. Aérienne et intense, la chanson donne la chair de poule.

    Harry Styles - Sign of the Times

    «Perfect» (2017), Ed Sheeran

    Ed Sheeran réalise avec «Perfect», la même prouesse que pour «Thinking Out Loud» (2014). Les chansons de l’artiste sont bien parties pour devenir des classiques de mariages ! La ballade romantique évoque les retrouvailles de deux amis d'enfance, amoureux depuis leur plus jeune âge, mais qui jusqu'à présent, ignoraient la nature de leurs sentiments. Impossible de ne pas fondre.

    Ed Sheeran - Perfect (Official Music Video)

    «Dusk Till Dawn» (2017), Zayn Malik et Sia

    Zayn Malik et Sia, avec leurs voix qui s’accordent parfaitement et des refrains explosifs, ont réuni tous les ingrédients pour cartonner et ça n'a pas loupé. Pour ne rien gâcher, le hit a bénéficié d'un clip aux allures de blockbuster hollywoodien. Signée Marc Webb, le réalisateur de «The Amazing Spider-Man», la vidéo met en scène l'ancien membre de One Direction et l'actrice Jemima Kirke, connue pour son rôle dans la série «Girls», dans la peau des Bonnie et Clyde des temps modernes.

    ZAYN - Dusk Till Dawn ft. Sia


    «Grace» (2017), Rag’n’Bone Man

    Rag'n'Bone, dans «Grace», tente de relativiser après une rupture. Avec sa voix soul, chargée en émotions, le chanteur britannique nous transporte dans son univers aussi sensible que réaliste. Nul doute que de nombreuses fans seront volontaires pour l'aider à soigner son petit cœur brisé.

    jeudi 28 décembre 2017

    Dernier délai pour échanger ces billets



    La Banque centrale porte  à la connaissance du public que, conformément au décret n°2011-4248 du 24 novembre 2011, les billets de banque de cinquante dinars (type 2008), de trente dinars (type 1997), et de vingt dinars (type 1992) ont cessé  d’avoir cours légal et perdu tout pouvoir libératoire à partir du 1er janvier 2013.
    Toutefois, ils seront échangés aux guichets de la Banque Centrale de Tunisie jusqu’au 31 décembre 2017 inclus. A l’expiration de ce délai, les billets de banque dont les types sont indiqués ci-dessus et qui n’auront pas été présentés à la Banque Centrale de Tunisie, ne seront plus acceptés à l’échange et leur contre-valeur sera versée au Trésor.
    Les principales caractéristiques de ces billets sont les suivantes :

    ·      Billets de 50 dinars type 2008
    Couleurs dominantes : Vert, violet et bleu
    Dessins :
    - recto : Portrait d’Ibn Rachik, « la cité de la culture »
    - verso : aéroport d’enfidha, pont de Rades

    ·      Billets de 30 dinars type 1997
    Couleurs dominantes : Jaune et marron
    Dessins :
    - recto : Portrait d’Abou El Kacem Chebbi
    - verso : Thèmes agricole et industriel

    ·      Billets de 20 dinars type 1992
    Couleurs dominantes : Mauve et rouge
    Dessins :
    - recto : Portrait de Kheireddine Ettounsi, coupoles de la mosquée de Sidi Mehrez
    - verso : Thèmes agricole et industriel
    Fin de la discussion
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    La mise au pas des rappeurs tunisiens

    La révolte populaire de janvier 2011 en Tunisie a entraîné de profonds changements dans les pratiques culturelles, particulièrement au niveau musical. Ferraillant contre une censure loin d’avoir disparu, les artistes de la scène émergente sont aussi confrontés à la précarité et aux risques de récupération politique. Certains échappent difficilement aux exigences de la visibilité et du conformisme.




    par Thameur Mekki
    Photo : Firas Ben Khelifa - Galerie Elmarsa, Tunis - Dubaï

    L
    été dernier, Klay BBJ, de son vrai nom Ahmed Ben Ahmed, n’a pas pu chanter son tube No pasaran — une critique virulente (en arabe) du monde politique tunisien après la révolution de janvier 2011 — ni aucun autre de ses raps contestataires. Sa tournée estivale de dix-huit concerts, dont la majorité dans des festivals publics, a été annulée. Les communiqués des syndicats policiers appelant les agents à ne pas assurer la sécurité de ses prestations ont poussé les organisateurs à déprogrammer le rappeur.

    Tout a commencé dimanche 16 juillet, lorsque Klay BBJ s’est produit à Mahdia, dans le centre-est du pays. L’événement fut interrompu quand la police s’est retirée du théâtre de plein air pour protester contre des paroles jugées « offensantes » et « immorales ». « Les agents, raconte l’intéressé, m’ont ensuite agressé ainsi que deux membres de mon équipe. Ils ont aussi crevé les pneus de notre voiture. » Depuis, l’artiste est poursuivi en justice pour diffamation et atteinte à un fonctionnaire public après une plainte déposée par le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention. « Ce rappeur a touché le fond en s’attaquant aux policiers avec des paroles blessantes », affirme M. Mohamed Sioud, secrétaire général du syndicat de base de l’unité de maintien de l’ordre régional.
    « Ne pas verser de l’huile sur le feu » : c’est ainsi que M. Mohamed Boughalleb, chargé de communication du Festival international de Carthage, également chroniqueur-vedette à la radio et à la télévision, a justifié la décision du comité d’organisation d’annuler le concert de Klay BBJ du 27 juillet dernier, à peine dix jours avant sa tenue. Les résidus de la dictature ont la peau dure, en l’occurrence l’autoritarisme de la police, et semblent primer sur la nouvelle Constitution adoptée en janvier 2014, qui dispose, dans son article 31, que « les libertés d’opinion, de pensée, d’expression, d’information et de publication sont garanties ». Et qu’« aucun contrôle (...)

    mercredi 27 décembre 2017

    Soirée de réveillon de st sylvestre





    Le 31 Décembre 2017 RadioTunisia Med organise en collaboration avec Radio Tunisie Fm une très belle soirée Radiophonique à partir de 20h et jusqu'à 03h avec plusieurs invités si vous voulez être parmi nous invités pour passer en direct
    merci de nous Contactez par message priver sur notre page facebook ou par mail
    Vous pouvez aussi transmettre vos vœux, et vos dédicaces à votre famille et vos amis

    Email : radiotunisiamed@gmail.com
    Bonne Fétes à lécoute de RADIO TUNISIA MED
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    Breve histoire du Lycee 9 Avril 1938 de Tunis ex-Lycee Technique Emile Loubet















    Les anciens du lycée 9 avril 1938 à Tunis ne peuvent pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur dès qu'ils passent devant leur ancien établissement, situé en face de l'hôpital Charles Nicole, avec ses murs défraîchis, ses ateliers désaffectés. Comment rendre à cette école son lustre d'antan? Une association d'anciens à été créée à cet effet comme il en existe beaucoup aujourd'hui. Un de ses membres, Belgacem Ouchtati nous parle avec beaucoup de nostalgie et d'émotion de son école. Un témoignage qui ne devra pas laisser de marbre ses anciens camarades. Nous attendons leurs contributions ainsi que celles des anciens des autres établissements 
    Avec beaucoup de modestie, j’aimerais présenter ce que fut le Respectable LYCEE TECHNIQUE EMILE LOUBET. Cet établissement  fut rebaptisé au lendemain de l'indépendance, LYCEE 9 AVRIL 1938, perpétuant ainsi le souvenir d'un évènement-phare dans l'histoire du mouvement national tunisien, la grande manifestation du 9 avril 1938 à Tunis.
     
    RESPECTABLE, car cet établissement a eu le privilège de former les éminents cadres techniques qui ont eu la noble tâche de jeter les bases du jeune Etat tunisien en 1956 et j’ai bien dit aussi MODESTIE car je n’ai nulle  prétention de résumer les différentes péripéties par lesquelles est passé notre LYCEE TECHNIQUE, jadis, haut lieu des sciences techniques nécessaires à tout progrès et prélude à tout développement je solliciterais mes condisciples et amis qui ont fréquenté avant moi ou après moi le même établissement. Malheureusement il n’est plus que l’ombre de lui-même : nous déplorons la disparition de la fonderie, des ateliers, des tours parallèles, des fraiseuses, des ateliers de soudure, de la ferblanterie, des ateliers de montage électrique, du rebobinage, de la maçonnerie et de bien d’autres encore, sans oublier les terrains de sport autrefois très célèbres étant donné que l’équipe nationale de handball formée alors à 100% des joueurs de l’équipe de notre Lycée Technique s'y entraînait ( Voir les archives des années soixante).

    L’Association des Anciens du Lycée 9 avril 1938, créée en janvier 2003 ( JORT N°19 du 28 Janvier 2003 page 376 ) nous a permis de nous retrouver entre camarades de classe pour nous remémorer les années passées à l'école, mener des activités culturelles et de loisirs et nous donner l’occasion de jeter un pont avec les jeunes élèves fréquentant cet établissement en essayant de les assister, dans la mesure du possible pour les aider à se frayer un chemin dans la vie. A la demande des adhérents de notre association que nous nous employons à rassembler, il y a lieu de discuter avec les responsables de ce haut lieu du savoir ainsi qu’avec les autorités pour aider à la sauvegarde du patrimoine du Lycée et à la réhabilitation de sa vocation première. Le Comité Directeur de L’Association a trouvé beaucoup de compréhension  auprès de la Direction de l’établissement, ce qui augure d’une coopération ambitieuse.

    Les Archives de cet établissement recèlent un décret beylical daté du 04 Avril 1898, par lequel Ali Pacha Bey a créé une Ecole Professionnelle pour enseigner les principaux métiers manuels à commencer par le travail du bois, du fer, de reliure et une salle de dessin industriel.
    Cet établissement était doté d’un conseil de perfectionnement représentant le Gouvernement tunisien, l’Agriculture, les antiquités et les arts, un industriel français et un autre tunisien, le Président et un vice président de la Municipalité de Tunis et aussi le Directeur de l’Ecole.

    L’école avait ouvert ses portes le 1er Avril 1898, elle était logée au 55, Rue Bab Souika, la première promotion était composée de 31 élèves entre Tunisiens et Français. Des ustensiles et des pièces fabriqués par ces élèves avaient été, alors, exposés à la Foire Internationale de Paris en 1900, l’Ecole avait reçu à cette occasion la Médaille d’Or de la Foire.
    L’école Professionnelle s’est transformée en établissement public dispensant un enseignement général. A cette occasion, le Bey de Tunis accompagné du président français EMILE LOUBET avait posé la Première pierre de ce qui fut Le Lycée Technique « EMILE LOUBET » qui a formé depuis sa création des générations de cadres techniques.
     
    Belgacem OUCHTATI

    dimanche 24 décembre 2017

    JOYEUX NOEL !!



    Joyeux  Noel à tous mes amis Chrétiens , je vous souhaite,de l'amour,du bonheur et de la prospérité . Radio Tunisia Med  (Slama  Lotfi )

    samedi 23 décembre 2017

    Cinquantenaire de la mort du vrai père de l’indépendance, Lamine Bey


    IL Y A JUSTE 50 ANS mourait dans un minuscule appartement du quartier Lafayette à Tunis LAMINE BEY de Tunis, dernier souverain d une dynastie originaire de LA VILLE DU KEF, l’homme qui a favorisé et soutenu le combat pour l indépendance.

    Vrai père de l’indépendance, il a dépêché des patriotes sincères avec son premier ministre TAHAR BEN AMMAR pour négocier durement et signer l’acte d'autonomie interne puis l’acte d’indépendance. 

    Monarque éclairé et voyant que le peuple était mûr pour la libération de la femme, il a fait promulguer le Code du statut personnel, et il suffit de consulter le journal officiel d’août 1956 pour le vérifier. 

    On a volé ça et beaucoup d autres choses à la mémoire du peuple tunisien, et il est temps de dénoncer le ou les voleurs et de rétablir les faits de l’histoire.  

    LAMINE BEY, reposez en paix, les Tunisiens patriotes et sages savent qu’un traitre, ou quelques traitres ont abusé de votre bonté et de votre confiance, l’histoire ne vous oubliera pas. 

    LAMINE BEY était le premier des destouriens, le premier des militants pour l’indépendance et sans son soutien moral et financier, la lutte pour l’indépendance n’aurait pas abouti à un succès.

    Kefi Cherni

    dimanche 17 décembre 2017



    Radiotunisiamed 
    Radiotunisiamed est la radio du Tunisiens d'ici est d'ailleurs
    tous nos liens sont désormais activent
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    http://radiotunisiamed.radiostream123.comropre t

    Atelier de création et d'inventions à base d'objets recyclés


    دار الشباب حي ابن خلدون : نشاط مشترك بين دار الشباب حي ابن خلدون وجمعية lion heart في مجال الرسكلة خاص بعطلة الشتاء

    Radio Tunisia Med couvrira cet atelier avec la partenariat du web radio de la maison de jeunes ibn khaldoun

    Le covoiturage est-il légal en Tunisie?

     Avocat, Professeur universitaire

    Ils décident de faire une grève; et c'est tout le pays qui est paralysé, vous les avez reconnus? Évidemment, ce sont les taxis!
    Vous êtes en retard à votre travail? vous décidez de prendre les transports en commun? Evidement, le bus n'est pas à l'heure, il est bondé de monde et vous y subissez souvent du harcèlement sexuel!
    Dans un pays où le salaire minimum est de 400 dinars et le salaire moyen entre 600 et 900 dinars, une voiture personnelle est un luxe que plus des ¾ de la population ne peut se permettre.
    Les applications mobiles de covoiturage, qui relèvent de la nouvelle économie de partage, peuvent être une solution à ces problématiques, mais qu'en est-il de leur statut légal?
    Tout le monde connait BlaBla Car, l'application française licorne (une licorne est une startup qui vaut un milliard de $) et qui a contribué sensiblement à résoudre le mal du transport parisien.
    En effet, ces alternatives sont bénéfiques autant aux propriétaires qu'à leur co-utilisateurs. Elles permettent d'une part à tout propriétaire de se faire de l'argent de poche ou de se faire rembourser les frais d'usure et d'essence. D'autre part, le co-utilisateur pourra partir travailler à frais réduit en adoptant ce système qui relève de l'économie collaborative. L'application ne fait que les mettre en relation à partir de la position GPS du conducteur et de celle de celui ou ceux qui vont partager son trajet.
    Malheureusement, il n'y a pas de cadre légal spécifique aux applications de covoiturage, et encore plus aux VTC tels qu'Uber, Careem ou autocab.
    Ces projets ne sont pas possibles en Tunisie en l'état actuel de la législation, car le secteur des transports est fortement encadré et strictement régulé et que le transport payant des personnes n'est possible que pour les activités règlementées de taxi, de louage et semblables.
    Il est possible donc d'affirmer que le covoiturage payant est interdit par la loi tunisienne. Seul le covoiturage gratuit est autorisé.
    Les utilisateurs de covoiturage tombent en effet sous la Loi n° 2004-33 du 19 avril 2004 portant organisation des transports terrestres. Les dispositions relatives au secteur des transports publics routiers non réguliers, qui sont le taxi individuel, collectif, et grand tourisme, les voitures de louage, et le transport rural, sont applicables. Quant au transport occasionnel, il est également soumis à autorisation.
    Quant aux sanctions, elles peuvent aller jusqu'à la mise de la voiture sous fourrière en plus du paiement d'une amende ne dépassant pas mille dinars.
    Mais quid si le paiement ne servait qu'à rembourser les frais d'essence et d'usure de la voiture? ce serait, à mon avis, la seule possibilité où le covoiturage échapperait à l'interdiction.
    Ceci étant dit, des calculs de coûts seront difficiles et le législateur ferait bien d'adapter le cadre législatif aux nouvelles applications de covoiturage et de VTC qui assurent un argent de poche ou des économies nécessaires à leurs utilisateurs et qu'il est facile de vérifier fiscalement car ils passent par le circuit bancaire à travers l'application.

    Tunisie : Installation de 84 caméras de surveillance au Port de la Goulette-nord






    Par : Di avec TAP

    La Direction générale des Douanes a installé 84 caméras de surveillance au niveau des entrées, quais et zones de contrôle et de fouille des bagages au Port de la Goulette-nord.
    Ces caméras sont reliées à la salle de contrôle du Bureau Frontalier des Douanes de Goulette-Nord et à celle des opérations centrales de la Direction générale des douanes.
    Ce dispositif de contrôle est actuellement prêt à l’exploitation, en attendant l’obtention d’une autorisation de la part de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), conformément à la loi en vigueur.
    Sa mise en place coïncide avec l’entrée en exploitation de l’Unité de contrôle des conteneurs au Port de Rades, installée au Bureau Frontalier des Douanes de Goulette-Nord, qui a été inaugurée le 5 décembre 2017.
    Il est à noter que le programme d’installation de dispositifs d’inspection visuelle au Port de la Goulette-nord vise à contrôler le trafic des marchandises et des personnes et à sécuriser les locaux du port.

    Cressins, Stiratini & Taralli : une brève histoire de notre kaki

    publié par Hatem BOURIAL
    Crédits photo: Le fée Stéphanie



    Vous-êtes vous déjà demandé quelles pouvaient être les origines de nos kakis? Qu’ils soient en forme d’anneaux ou de bâtonnets, de dés ou plus rarement de galettes, ces kakis sont un incontournable, aussi bien pour les enfants que les adultes.
    Le marchand de kakis avec sa corbeille qu’il trimbale devant les écoles tombe sous le sens. C’est l’un des personnages qui, de tous temps, hante les villes tunisiennes. Et, de nos jours encore, les marchands de kakis sont au coin de chaque rue.


    cressins
    Le Kaki tunisien (Source photo: WEPOST magazine)


    Dans les quartiers de Tunis, quelques fours continuent à cuire les kakis dans de grands plateaux noirs. Et certaines enseignes sont les spécialistes incontestés du kaki, à l’image de la boulangerie Jeannot Memmi, dont on dit que ses kakis sont les meilleurs de Tunis. D’ailleurs, on vient de loin pour les acheter au kilo, juste dorés à point et croustillants à souhait.


    cressins
    Kaki en dés – Crédits photo (creative commons): Habib M’henni


    D’où nous viennent ces kakis? En toute hypothèse, ils sont la déclinaison tunisienne des « Taralli » (pluriel de « Tarallo ») ou « Tarallini » (pluriel de « Tarallino ») italiens qui sont préparés à Turin et dans les Pouilles, avec de l’huile d’olive ou de l’anis.


    cressins
    Les Taralli (Source photo: Blog Giallo Zafferano)


    En Italie, ils sont aussi désignés par les termes de « stirato » ou « stiratini » qui veulent dire étiré comme les ficelles ou les bâtonnets de kaki.
    Les Français nomment les kakis soit « cressins » ou « gressins ». Ils sont faits à partir de farine de blé tendre rehaussée de sel et de levain. En Espagne, l’équivalent de nos kakis se nomme « rosquilletas« .


    cressins
    Gressins (Crédits photo: lapopottedemanue.com – Pinterest)


    Il est ainsi clair que quelque soit leur nom, ces kakis de l’autre rive sont une variante des nôtres qui en sont inspirés.
    Historiquement, l’origine de ces mets remonte au quatorzième siècle et on continue à les déguster aussi bien en en-cas qu’à l’apéritif.
    Pas plus long qu’un crayon ou bien plus allongés, de forme arrondie ou en cubes, les kakis font partie de notre quotidien même si les recettes tendent à se perdre.


    cressins
    « Rosquilletas » aux fruits secs (Source photo: una fiera en micocina)


    En effet, nos kakis ne sont plus que l’expression minimale de ce qu’ils furent. Une simple pâte de pain avec du gros sel, cuite au four jusqu’à ce qu’elle devienne croquante et croustillante.
    Au contraire, dans les autres pays où le kaki se nomme cressintarallirosquilletas ou stirato, il est préparé selon des recettes ancestrales qui, parfois font appel à quelques gouttes de vin blanc et certaines épices et fines herbes, sans oublier l’usage de l’huile d’olive.


    cressins
    Gressins maison au pavot, sésame et paprika (Crédits photo: Creatyve)



    Dès lors, c’est de toutes autres saveurs qu’il s’agit lorsqu’on goûte à ces kakis de l’autre rive qui sont vendus chez certains boulangers ou bien conditionnés et en sachets de 250 grammes.
    Comme quoi, il serait temps de revisiter la recette de nos kakis, de s’inspirer de l’ancêtre turinois et retrouver une saveur qui se perd… Un challenge pour les chefs qui désireraient sortir ces pains de farine de l’anonymat et les remettre à l’honneur du goût véritable !
    HATEM BOURIAL
    Hatem BOURIAL est un écrivain tunisien, journaliste et médiateur culturel. Il est également auteur de 14 ouvrages sur la mémoire et le patrimoine tunisiens.

    Sept ans après, que reste-t-il de la révolution tunisienne ?

    © Sofiene Hamdaoui, AFP | Les Tunisiens manifestent régulièrement pour protester contre le taux de chômage élevé qui affecte le pays, comme ici le 12 décembre 2017 à Sejenane.
    Texte par Romain HOUEIX 

    Sept ans après le début de la révolution qui a devait jeter à bas la dictature de Ben Ali, les Tunisiens souffrent toujours de la mauvaise santé économique de leur pays. Et le changement dans les administrations se fait toujours attendre.

    Il y a tout juste sept ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant de fruits et légumes de 26 ans, s'immolait par le feu en Tunisie pour protester contre la confiscation par la police de sa marchandise. Son acte de désespoir fut le déclencheur d'un mouvement de contestation à travers plusieurs pays connu sous le nom de "printemps arabe".
    En Tunisie, son foyer, il conduit à la chute de Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011. En renversant leur dictateur, les Tunisiens espéraient sans doute des lendemains meilleurs, mais aujourd'hui, le pays déchante.
    Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) déplorait en novembre qu'un réel changement se fasse toujours attendre en termes de droits économiques et sociaux. "Les années ont passé et les citoyens sont toujours frustrés des droits pour lesquels ils s'étaient mobilisés", estime cette ONG.
    Le pays a gardé "le même modèle économique, avec les mêmes problèmes" qu'avant la révolution de 2011 qui a chassé du pouvoir le président Ben Ali aux cris de "travail, liberté, dignité nationale", a dit à l'AFP le président du FTDES, Messaoud Romdhani. "La situation ne cesse donc d'empirer", a-t-il souligné en marge d'une conférence sur le sujet.
    En dépit d'avancées démocratiques, "le chômage, la misère et les inégalités sociales et régionales se sont aggravées", avertit le FTDES, soulignant le risque d'instabilité que cela entraîne.
    Une économie au ralenti
    L'économie tunisienne a été durement affectée par l'instabilité qui a suivi le soulèvement de décembre 2010-janvier 2011 et le tourisme, un secteur-clé, a souffert des attentats jihadistes majeursqui ont frappé la Tunisie en 2015.
    Le taux de croissance devrait dépasser les 2 % en 2017, mais le chômage du jeune reste très élevé, au-delà de 35 % selon l'Organisation internationale du travail.
    Le taux de scolarisation a lui régressé à 96 %. Chaque année depuis 2011, 10 000 enfants abandonnent l'école primaire et 100  000 jeunes quittent collège ou lycée sans diplôme, souligne le FTDES, citant des chiffres officiels.
    Une situation qui désespère les Tunisiens qui ne voient pas leurs conditions de vie s'améliorer. Un phénomène macabre s'est développé ces derières années : l'immolation en guise de geste de désespoir.
    "La Tunisie de Ben Ali est toujours là"
    Dans les administrations, les vieilles habitudes de la dictature ont la vie dure. "Sept ans après la révolution, le changement est loin d'être aussi radical" que ne l'auraient souhaité les Tunisiens, estime Cherif Youssef, analyste politique à Tunis, pour France 24. "On voit encore les mêmes personnes dans les administrations publiques, avec les mêmes réflexes, ce qui fait dire que la Tunisie de Ben Ali est toujours là.  "EN TUNISIE, LE CHANGEMENT EST LOIN D'ÊTRE RADICAL"

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    "Il y a toujours une certaine violence et une certaine négligence de l'administration lorsque les citoyens tentent de faire valoir leurs droits", explique Cherif Youssef. "Mais des nouvelles recrues arrivent, la mentalité change petit à petit et une nouvelle génération prend doucement davantage de responsabilités."
    Pour l'analyste, un point différencie la Tunisie du reste de la région : la liberté de la presse. "Aujourd'hui, les gens peuvent utiliser la presse et les réseaux pour dénoncer la corruption et les violences policières et les autorités sont obligés d'en tenir compte."
    "Si la situation reste mauvaise en Tunisie, elle est en train de s'améliorer", conclut Youssef Cherif.