Radiotunisiamed

    samedi 30 avril 2016

    On a regarder pour vous


    Nous avons regarder pour vous le film :

    Le Grand partage

    Un hiver pire que jamais. Le gouvernement publie un décret obligeant les citoyens français les mieux logés à accueillir chez eux pendant la vague de froid leurs concitoyens en situation précaire. À l’heure du Grand Partage, un vent de panique s’installe à tous les étages dans un immeuble très chic de la capitale.
    Nom de la release : Le.Grand.Partage.2015.FRENCH.HDRip.x264


    vendredi 29 avril 2016

    La boukha, 146 ans déjà !


    La boukha est une eau-de-vie de figues distillée dès la fin du XIXème siècle à l’initiative d’un Juif tunisien, Abraham Bokobsa, dans ses ateliers artisanaux de la Soukra.


    En 1870, Abraham Bokobsa met au point la méthode distillation de la figue en utilisant un alambic en cuivre. La boukha était née.
    Boukha à l’origine veut dire en dialecte tunisien  » Vapeur d’alcool « , elle est obtenue par simple distillation de figues qui sont gorgées de soleil et dont le sucre naturel lui donne son goût inimitable. Sa production tunisienne atteint 3 415 hectolitres en 1980. Elle titre entre 36 et 40 degrés d’alcool.
    La Boukha est une eau-de-vie saine et 100% naturelle que l’on déguste sec, chambré ou glacé, comme apéritif ou digestif , elle se marie remarquablement avec les jus de fruits en cocktails et parfume agréablement les salades de fruits.
    ©Emna Dash

    Tunisie: L'impossible méga projet d'Enfidha




    En Avril 2016, une conférence de presse fut tenue par des investisseurs du golfe arabe, pour annoncer la relance du méga projet d'Enfidha.
    Et voici que, deux ans plus tard, on remet au goût du jour un projet suspendu. Un projet que l'on croyait bel et bien enterré et que certains s'entêtent à ressusciter.
    Cette fois, et d'après ses promoteurs, le projet pourrait créer vers les 250.000 emplois sur une période de dix (10) ans. Des ambitions revues à la baisse.
    Pour rappel, c'était en Septembre 2014, à l'issue de la rencontre de Tunis "Invest in Tunisia: a startup democracy", qu'on annonça le lancement de ce projet dans la ville côtière de Enfidha, baptisé le "Tunisia Economic City".
    Un projet d'un coût global de 50 Milliards de dollars (100 Milliards de dinars) sensé créer, alors, 200.000 emplois sur seulement trois (3) ans.
    Un Financement impossible
    De prime abord, l'Etat tunisien, partenaire incontournable dans ce projet, comment va-t-il trouver finances? Contracter d'autres crédits de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards de dinars auprès des bailleurs de fonds traditionnels? Certainement pas!
    En ces temps d'incertitudes économiques et un climat de méfiance générale, les promoteurs privés préféreraient toujours investir en Europe ou garder leur pactole à l'abri des convoitises dans des paradis fiscaux, surtout après le scandale du "Panama papers" dont les éclaboussures restent encore à craindre.
    Car les gouvernements, en quête de ressources financières supplémentaires, sont désormais aux aguets pour sévir contre l'évasion fiscale et la fuite des capitaux.
    Aussi, l'anéantissement de l'ISIS (Daech), requiert la mobilisation de dizaines de Milliards de dollars par les pays du Golfe qui sont les principaux bailleurs de fonds du projet d'Enfidha, et principalement l'Arabie Saoudite.
    Sans oublier la campagne militaire que mène l'Arabie Saoudite au Yémen, qui vampirise les ressources financières de ce pays. Une campagne qui n'a pas l'air de cesser de sitôt.
    A ce titre, l'agence Reuters a estimé des dépenses mensuelles de 175 Millions de dollars (350 Millions de dinars) pour soutenir cette guerre déshumanisée, en sus des 500 Millions de dollars (1 Milliard de dinars) si jamais une intervention au sol est engagée.
    Depuis cette intervention militaire, lancé mars 2015, ce pays enregistre son plus haut déficit budgétaire depuis la guerre du Golfe, soit 100 Milliards de dollars (15% du PIB) en 2015 et un déficit prévisionnel représentant 13.5% de son PIB pour 2016!
    En conséquence, l'Arabie Saoudite a suspendu une aide de 3 Milliards de dollars (6 Milliards de dinars) pour le Liban pour l'assister dans sa lutte contre le terrorisme.
    On a eu aussi vent que le gouvernement saoudien a récemment menacé de vendre ses 750 Milliards de dollars (1.500 Milliards de dinars) d'actifs américains, si jamais le Congrès américain, dominé par les républicains, approuve la loi: "THE 9/11 BILL".
    Cette loi pourrait impliquer d'une manière ou d'une autre ce pays et ses ressortissants dans les attentats du 11 septembre 2001 au World Trade Center.
    Une fois votée, cette loi permettra de lancer des poursuites judiciaires et par voie de conséquence causer le gel des avoirs de l'Arabie: Les Avoirs de l'Etat et de ses nationaux, principaux investisseurs dans ledit méga projet !
    Une Pléiade de méga projets avortés
    Plusieurs méga projets furent annoncés. Des projets de tailles plus ou moins importantes, aujourd'hui tous abandonnés.
    Je citerais, ci-après, les projets les plus médiatisés:
    • Le projet "Tunis Sports City", pour un coût total de prés de 5 Milliards de dollars (10 Milliards de dinars).
    Le projet a été abandonné suite à des conflits d'intérêt entre les investisseurs Emirati et des caciques de l'ancien régime, et qu'on a voulu relancer en 2012, sans succès.
    • Le projet "Tunis Financial Harbor", ou Port financier de Tunis, lancé en 2009, par des investisseurs du Bahreïn, fut aussi abandonné.
    Le cout du projet était estimé à 5 Milliards de dollars (10 Milliards TND), et sensé créer entre 6.000 et 16.000 emplois et qu'on essaye de ressusciter par le méga projet d'Enfidha.
    • Le projet "Taparura" à Sfax, d'un coût de 100 Millions de dollars (200 Millions de dinars). Un projet qui patauge suite aux diverses malversations. Le projet fut financé en partie par un prêt de 34 Millions d'Euros (70 Millions de dinars).
    • Le projet "Diar Qatar" au sud tunisien d'un montant de 80 Millions de dollars (160 Millions de dinars) lancé en 2010, duquel ne fut réalisé qu'une prosaïque stèle inaugurale.
    • Le projet du "Centre Arabo-chinois" pour l'attraction des touristes chinois, lancé en 2012. Un projet tombé dans les oubliettes.
    • Le méga projet touristique des iles Kerkennah annoncé en 2009, relancé en 2011 et encore en 2014.
    Un projet resté encre sur feuille. Des spéculateurs immobiliers peu portés sur le scrupule ont fait fortune à travers une société privée qui a encore droit de cité.
    Une conclusion: Ces projets n'ont fait qu'attirer affairistes et spéculateurs immobiliers de tout acabit qui se sont enrichis sur les dépenses indirectes et frais divers, non sans corrompre au passage, l'administration et quelque personnel politique.
    Quant aux chômeurs diplômés, ils resteront sur leur faim...le plein emploi ce n'est pas pour demain.


    CANAL+ et CANALSAT en accès gratuit pendant un mois pour tous

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    Ainsi, jusqu'au 18 mai 2016, il est possible d'utiliser l'application myCanal pour Android et iOS mais également sur PC et Mac en se rendant sur mycanal.fr. Cela ne vous empêchera pas non plus de pouvoir suivre toutes les chaînes sur un téléviseur puisque l'application myCanal est compatible Google Cast.
    Toutes les chaînes sont offertes, hors chaînes pour adultes et chaînes en option (beIN SPORTS, OCS, etc). Canal+ ne vous demandera pas non plus de carte bancaire. Juste un numéro de téléphone et un code postal. Au terme de cette période offerte, il vous sera juste demandé si vous souhaitez continuer en vous abonnant.
    Pour profiter de cette offre, rendez-vous sur mycanal.fr

    Tunisie. Apprendre le Coran cet été à l’école ? Oui, mais…



    Le ministre des Affaires religieuses a annoncé le 16 avril qu’en accord avec le ministère de l’Education nationale, les établissements scolaires dispenseront cet été, pendant la période des vacances, des cours de religion. Une initiative controversée.
     
    “A peine le printemps a-t-il pointé le bout de son nez qu’on pense déjà à la meilleure manière d’occuper nos jeunes pendant leurs (longues) vacances d’été. Dans le cadre du projet de réforme de l’école nationale et du plan de lutte contre le terrorisme, le ministre des Affaires religieuses annonce qu’un accord a été signé avec le département de l’Education pour proposer une nouvelle activité aux jeunes [du primaire au lycée] pendant leurs vacances. Désormais, les écoles publiques ouvriront leurs portes en été et seront consacrées… à l’apprentissage du Coran”, s’étonneBusiness News.
    A noter que dans l’enseignement public en Tunisie, les cours de religion, dispensés en tant que matière secondaire avec un faible coefficient, sont obligatoires durant les neuf premières années de scolarité. Pour les lycéens, le programme scolaire comporte un enseignement sommaire de la pensée islamique.
    “Il n’y a pas que le Coran dans la vie”
    “Protéger nos jeunes de l’endoctrinement et du fléau du terrorisme. Tout cela est bien sympathique, mais lorsqu’on pense que le premier à prendre à cœur le ‘divertissement’ de nos jeunes est le ministre des Affaires religieuses, c’est qu’il y a un souci quelque part”, poursuit le site tunisien. L’idée est sous certains aspects “louable” car“apprendre le Coran a le mérite d’enseigner aux jeunes les subtilités de la langue arabe, de corriger leur diction et prononciation”. Mais, toutefois, “il n’y a pas que le Coran dans la vie et cela est loin d’être suffisant !”  

    Et de demander :
     “Les autres ministères des Technologies, des Sports et, surtout, de la Culture n’auraient-ils pas dû être les premiers à faire ce genre de proposition ? Pourquoi la lecture n’a-t-elle pas sa place dans nos établissements éducatifs ?” Avant de conclure :  

    Il peut être salutaire pour les jeunes de lire ce livre saint par eux-mêmes et d’en comprendre la logique afin d’éviter de gober les versions loufoques que tout hurluberlu pourrait leur raconter un jour. La question est, pourquoi uniquement le Coran ? Pourquoi est-ce que la culture est loin d’être une priorité ?”
    Kapitalis adopte pour sa part un ton plus conciliant : “Sachons raison garder : les cours de Coran et de religion islamique dans les écoles, collèges et lycées ne transformeront pas ces lieux d’éducation républicaine en pépinières de daechiens. D’aucuns, parmi les laïcistes, ceux que je qualifie volontiers de ‘salafistes profanes’, sont tout de suite montés au créneau, dénonçant la transformation de nos établissements scolaires en écoles coraniques. Or il n’en sera rien, car ils resteront des lieux d’éducation républicaine.”  
    Des cours de qualité scientifique

    Le site d’information tunisien souligne que ces cours seront pris en charge par des enseignants d’éducation islamique relevant des ministères de l’Education et des Affaires religieuses et non pas par des associations. Il s’agit d’aider les enfants à“mieux connaître leur religion et à maîtriser un peu plus leur langue”. Et pour cela, “on compte pas mal de brillants humanistes spécialistes de la civilisation islamique”. Kapitalis insiste :  

    En effet, qu’on le veuille ou non, la Tunisie est un pays dont la religion est l’islam ; c’est la Constitution qui le dit. Aussi, on ne peut se désintéresser de l’islam et de l’usage dévergondé que certains en font.”

    Et de conclure : “Au final, si l’on veille éthiquement à assurer des cours de qualité scientifique tout en les encadrant par des activités culturelles de nature à éveiller l’esprit et le corps, on ne fera qu’honorer l’islam des origines, qui est un véritable art de vivre, magnifiant l’esprit libre dans un corps sain. C’est cela l’islam, du moins l’islam tunisien, qui a toujours été original, puisant non seulement dans une tradition pour l’essentiel soufie, mais aussi dans le meilleur de la raison humaine, étant rationaliste et œcuménique.”
    Hoda Saliby

    lundi 25 avril 2016

    La première ferme d’énergie solaire prochainement en Tunisie


    Il s’agit d’une première dans notre pays. La première ferme consacrée à l’énergie solaire verra le jour dans quelques semaines en Tunisie, et plus spécifiquement à Tozeur. 500 hectares seront consacrés pour la réalisation de ce projet qui permettre d’employer 4.000 personnes sur 5 ans.
    Dans une déclaration accordée à la TAP,  le responsable du bureau de consulting en charge du projet, Nizar Badi,  a indiqué que la réalisation de cette ferme est en cours de finalisation, en coopération avec la STEG.
    D’autres fermes similaires seront également réalisées dans neuf autres gouvernorats : Gafsa, Kébili, Tataouine, Médenine, Sidi Bouzid, Kasserine, Le Kef, Gabès et Kairouan.
    Une très bonne initiative, à l’instar de celle lancée dernièrement au Maroc. La ville d’Ouarzazate, au désert, accueillera la plus grande centrale solaire du monde (117km2) qui fournira près de la moitié de l’électricité du Maroc.
    Source : http://www.realites.com.tn/2016/04/la-premiere-ferme-denergie-solaire-prochainement-en-tunisie/

    vendredi 22 avril 2016

    Groupe Facebook " Tunisiens amoureux de Bordeaux "



    j'invite mes amis qui ont des liens et des souvenirs de la ville française  de " Bordeaux " de rejoindre ce groupe ou ils trouvent photos , vidéos et les dernières nouvelles de la capitale de la région  de la gironde
    https://www.facebook.com/groups/632775136895250/

    mercredi 20 avril 2016

    Le ministre des Affaires religieuses veut institutionnaliser la "Zakat"


     La création d'une structure pour la collecte de la Zakat et sa distribution aux ayants droit est de nature à résoudre de nombreux problèmes économiques et de développement, ont affirmé les participants à la 3e conférence internationale sur la Zakat. Présidant, mercredi, l'ouverture des travaux, le ministre des Affaires Religieuses Mohamed Khalil a appelé à la création de trois fonds pour la Zakat. Le premier pour les personnes démunies, le deuxième pour la collecte des contributions et le troisième pour les endettés, a-t-il préconisé. 

    Il a expliqué que le troisième fonds pourrait être une solution à l'endettement de l'Etat tunisien mais aussi des entreprises publiques et des familles. Mohamed Khalil s'est dit favorable au projet de loi portant création d'une institution tunisienne de la Zakat ( aumône légale, impôt sur les biens) et qui sera placée sous la tutelle des ministères des Affaires sociales et des finances. Le gouvernement est ouvert à toute proposition visant à résoudre les problèmes de développement en Tunisie, a-t-il souligné. De son coté, le président de l'association tunisienne des sciences de la Zakat Mohamed Megdiche a évoqué les résultats d'une étude scientifique englobant 10 pays musulmans qui montrent que la valeur des fonds de la Zakat collectés est estimée à 5 % du PNB, ce qui correspond en Tunisie à 3500 MD chaque année, soit 12 % du budget actuel de l'Etat. La conférence est organisée sur deux jours par l'Université de la Zitouna sur le rôle de la Zakat dans l'impulsion de l'emploi et du développement. 

    Des chercheurs et présidents d'institutions de la Zakat du Soudan, du Liban et de la Jordanie y participent. L'objectif pour les organisateurs, est de rechercher les moyens de faire profiter l'économie tunisienne de la Zakat pour résoudre le problème du chômage et créer des micro- projets au profits des familles démunies.

    vendredi 15 avril 2016

    Ali Chouerreb , mythe du banditisme tunisien !


    Ali Chwerreb est le bandit (f’sala) Tunisien le plus célèbre.Originaire de Bab Souika et plus exactement d’el 9ant’ra, Ali Chwerreb était un voyou violent, dangereux et souvent armé de couteau ou de lame Gilette.
    D’après la légende, Ali Chwerreb est mort le 31 Décembre 1975 sur l’avenue Habib Bourguiba vers l’angle de la rue du Caire . Il serait tombé sur la nuque et heurté le trottoir suite à un coup de balai de Ben Brahim, weld el mellassine.
    Une histoire connue de tous les Tunisois, partagé par le site Turess, ça s’est passé dans le  quartier populaire de Bab Souika et Halfaouine . Ali Chouerreb, un bagarreur qui ne fléchit jamais.
    Il pourrait être tabassé toute une nuit, devant plus fort que lui, mais il finit par se relever pour reprendre les débats. Un jour et lors d’une brève discussion avec un mec connu de tous par sa force ils ont fait le pari d’ouvrir une grande porte antique d’un dépôt, à coups de poings. Ils voulaient montrer leur force et faire témoigner l’assistance de celui qui ouvrira le premier la porte. Mais ils ont échoué. Devant l’assistance chacun a essayé de ridiculiser l’autre. La suite est une bagarre qui a éclaté entre eux bien qu’ils étaient amis et se respectaient. Une bagarre entamée à Bab Souika a fini tard dans la soirée à Bab Saadoun.
    C’est la mère d’Ali Chouerreb qui a quitté son domicile dans son sefsari pour arrêter les dégâts. La mère est venue mettre un terme à la bagarre grâce à l’intervention de quelques citoyens qui savaient l’influence qu’avait cette mère sur son fils et le respect que lui vouait ce dernier.
    http://www.wepostmag.com/ali-chouerreb-mythe-du-banditisme-tunisien/

    Topnet lance «Home Secure», sa première solution d’objets connectés


    Dans le cadre de sa stratégie visant à développer le marché tunisien de l’IoT (internet des objets), Topnet vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle offre «Home Secure».
    Home Secure est le fruit du partenariat technologique établi avec Chifco pour le développement des services de l’Internet of Things. Il s’agit d’une solution de vidéosurveillance basée sur une plateforme hébergée et managée par Topnet à partir de son Data Center. La solution est composée de caméras IP, dotées d’un détecteur de mouvement, reliées à cette plateforme via une connexion internet. 
    Home Secure offre un accès instantané à tout ce qui se passe chez vous ou dans votre entreprise, à partir de votre smartphone, votre tablette, ou via une interface web.
    Les avantages de la solution sont multiples :
    -Solution économique : pas besoin d’investir dans des serveurs et autres équipements, la solution se base sur le Cloud de Topnet
    -Facilité de déploiement : pour bénéficier du service, il suffit d’avoir une connexion internet et des caméras IP fournies par Topnet pouvant être connectées via WIFI ou câble Ethernet
    -Fonctionnalités avancées : la caméra IP est gérée par une application mobile compatible Androïde et IOS, permettant la visualisation en temps réel ainsi que le replay de la journée, l’enregistrement de vidéos, la prise de snapshots et l’envoi d’alertes en cas de détection de mouvements 
    L’offre Home Secure est disponible dans toutes les agences Topnet, pour en savoir sur cette solution, visitez le site web de Topnet www.topnet.tn ou appelez le 81 100 000.
    Source : Communiqué

    mercredi 13 avril 2016

    La signification des tatouages Berbères



    De tout temps, le tatouage a été une coutume chez les femmes berbères, que ce soit à titre ornemental, pour se parer et se rendre plus belles et désirables, avec une subtile touche d’érotisme, ou pour exprimer un sentiment. Le tatouage des tribus nomades berbères servait également à symboliser un statut social en dissociant et identifiant les membres des différentes tribus  par des dessins, souvent sur le visage, aux caractéristiques très géométriques et aux vertus prétendument magiques. Le tatouage était notamment censé éloigner le mauvais œil et apportait bonne fortune et réussite. Chaque détail, chaque motif a sa propre symbolique. Ainsi, représenter ce signe sur soi, c’est s’attirer ce qu’il symbolise.




    Wepost vous livre la signification de quelques uns de ces mystérieux tatouages. 
    • Le drapeau berbère

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    C’est le symbole le plus connu. Il représente l’homme et la culture berbère. Mais c’est aussi un signe d’appartenance.
    • L’œil de perdrix

    1
    C’est un petit losange avec les extrémités renflées ou portant une petite croix. Pour les femmes qui portent ce signe, il représente l’oiseau lui-même, symbole de la beauté, de l’agilité.
    • L’olivier

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    Symbole de force bienfaisante, l’huile d’Olive représentant la substance vitale.
    • L’arbre

    Copie (2) de image3
    L’arbre  représente l’axe du monde, autour duquel gravitent les êtres, les choses et les esprits. Il est associé à la vie aisée, le bonheur et la fécondité. Il symbolise aussi la vie et la connaissance.
    • Les graines

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    Les graines représentent la semence masculine, symbole de la vie et de fécondité.
    • Le losange 

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    Le losange est le symbole de la femme, associé au serpent il représente l’union des contraires.
    • Le bélier

    Copie (4) de image4
    Le bélier est le signe de la puissance physique et force génésique, il représente la vie la générosité.
    • Le blé

    Copie de image3
    Symbole ambivalent , il représente à la fois la vie mais aussi la mort.
    • Le taureau

    image5
    Il représente la force masculine.
    • Le croissant de lune

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    Symbolise la matière qui naît, grandit et meurt.
    • Mais aussi…

    Le plus (signe +) symbolise l’œil de Dieu, l’étoile dont la lumière guide l’homme dans la nuit.
    Les palmiers tatoués sur le front des femmes berbères invoquent la déesse Mère.
    La croix symbolise les deux jambes ou les deux bras de l’homme.
    La spirale symbolise l’harmonie éternelle.
    Le cercle représente l’absolu.
    Le premier trait vertical symbolise dieu et la vie, ainsi que le premier outil planté en terre par l’homme.
    Les deux traits symbolisent la dualité entre le bien et le mal qui sommeillent en chacun.
    Le carré est la représentation de la maison.
    Deux carrés superposés symbolisent le combat de dieu contre la malédiction et les ténèbres.

    La rosace, composée de triangles : celui qui a la pointe vers le haut symbolise le feu et la virilité, tandis que le triangle avec la pointe en bas représente l’eau et la féminité.
    wepost.com

    « Pour financer son économie, la Tunisie a besoin de s’endetter encore »


    La question de la dette et l’endettement de la Tunisie a été, entre autres, l’un de points phares de l’interview exclusive accordée par le ministre des Finances, Slim Chaker, à l’Economiste Maghrébin (n°682). 
    L’Economiste Maghrébin : La dette est-elle soutenable ?
    Slim Chaker : La dette publique de la Tunisie est pour le moment soutenable. Cela ne veut pas dire qu’on doit dormir sur nos lauriers. Au contraire, on doit faire très attention parce que les projections montrent qu’à l’horizon 2020, l’endettement du pays va se situer aux alentours de 60% du PIB, avec un contenu en devises entre 65 et 70%. La question mérite d’être approfondie et détaillée. La dette publique, en 2010, était de 25 640 MDT, soit 40% du PIB. Cette dette est composée à hauteur de 60% de dette extérieure et de 40% d’emprunt local. En 2015, elle est passée à 46 108 MDT, c’est-à-dire à un taux moyen d’accroissement annuel de 12,4%, sachant que le PIB a évolué à 1,5% sur la période 2011- 2015. Mais ce qu’on relève, c’est que la dette extérieure ne cesse de grimper.
    Elle est passée à 65%, tandis que la dette intérieure a reculé de 5 points, passant de 40% à 35%, en raison du manque de liquidité sur le marché intérieur et de l’érosion de l’épargne publique et privée, deux facteurs qui posent problème. Si on considère l’évolution de la dette publique, elle représentait, en 2010, 40% du PIB. En 2011, elle a cru de 4 points (44%). En 2014, elle a grimpé à 48% du PIB et en 2015, à 54%. Le service de la dette était, quant à lui, de l’ordre de 3 600 MDT en 2010.
    Aujourd’hui, il est à 4 600 MDT. Le coût de la dette est a peu près de 4%, mais comme je vous l’ai dit, il y a deux problèmes majeurs : le manque de liquidité et l’augmentation de l’inflation, qui a eu un impact sur le coût de la dette et sur les taux d’intérêt. Quant à la maturité, elle est passée de 7,23 années en 2010 à 6,5 années en 2015, pour une raison très simple. On ne peut plus s’endetter comme on le pouvait sur le long terme.
    Nous sommes obligés de nous endetter sur le court et moyen termes. Il y a là, de toute évidence, un problème de confiance. Voilà, rapidement, le schéma actuel. Maintenant, si on analyse l’endettement à l’horizon 2020, l’originalité de cette démarche réside dans le fait que j’ai superposé les premiers scénarios de croissance du plan quinquennal (2016-2020) avec, globalement, un taux de croissance moyen annuel de 3,9%. Nous remarquons que le service de la dette va passer de 5 160 MDT en 2016 à 6 600 MDT en 2017, 6 700 MDT en 2018, 6 900 MDT en 2019 et 7 400 MDT en 2020. En clair, cela veut dire que pour financer son économie, la Tunisie a besoin de s’endetter encore.   Cette dette va représenter 56% du PIB en 2016, 58,4% en 2017, 59% en 2018, 59% en 2019 pour retomber à 57,8% en 2020.
    Je vous informe que dans trois semaines exactement, vers la deuxième quinzaine du mois d’avril, nous allons sortir sur le marché financier européen pour lever un crédit d’environ 1 milliard d’euros au maximum. Nous avons déjà entamé les procédures et sélectionné les banques européennes qui sont : Natixis, Jp Morgan, Commerce Bank Allemagne.
    Et je vous le dis tout de suite : pour une maturité de 5ans, le taux d’intérêt sera de 6%, et pour une maturité de 7ans, il sera de 7% à peu près, sachant que le coût dont je vous parle reflète le risque Tunisie et n’a rien à voir avec les taux d’intérêt en Europe (FOB, Euribor).
    Deux échéances importantes nous attendent en 2017. C’est pour cela que nous allons passer, en matière de service de la dette, de 5 160 MDT à 6 600 MDT. Nous allons rembourser, en avril 2017, 500 millions de dollars que nous avons empruntés aux Qataris en 2012, et en août 2017, l’émission Samourai de 12,5 milliards de yens.
    Que proposez-vous pour maîtriser l’endettement du pays ?
    Même avec un endettement de l’ordre de 60% du PIB, d’ici 2020, ce qui est tout à fait soutenable, il est grand temps que la Tunisie se dote définitivement des moyens de gérer sa dette. La dette tunisienne n’est pas bien gérée actuellement. Et pour cause : elle souffre d’un effritement des responsabilités. Plus que jamais, nous avons besoin d’un responsable qui sache quand nous devons contracter des dettes, dans quelles conditions, auprès de quels bailleurs de fonds, à quelle maturité,…J’ai fait le diagnostic de cette dette.
    Celui-ci fait apparaître quelques points sur lesquels il va falloir travailler. Premièrement : la fragmentation des décideurs en matière d’endettement. Les intervenants sont le ministère des Finances, la Banque centrale, le ministère de la Coopération internationaleet, de temps en temps, le ministère des Affaires étrangères. Cette dispersion- fragmentation n’est pas bonne. Il faut qu’il y ait un chef de file, un coordinateur. Deuxièmement, chaque intervenant travaille seul. Il n’y a ni orchestration, ni harmonisation avec les autres.
    Troisièmement, il n’y a pas de stratégie de la dette sur les taux de change, les monnaies, les taux d’intérêt, la maturité, le choix des bailleurs de fonds,… Quand on constate qu’on est passé en matière d’endettement extérieur à 65% du montant global de la dette, il y a donc un risque de taux de change et ce risque, il faut absolument le gérer.
    Actuellement, nous sommes en train de gérer statiquement la dette. Il faut absolument passer à une gestion dynamique.
    Et là, j’en viens à la principale réforme pour la soutenabilité de la dette, celle-là même qui consiste à créer une agence de gestion de la dette devant relever du ministère des Finances, à l’instar de ce qui se passe partout dans le monde. Il faut qu’il y ait un outil de gestion performant et surtout dynamique. Que signifie dynamique ? Cela veut dire que cette agence de gestion de la dette doit être en possession d’un document de stratégie de la dette, une sorte de feuille de route qui lui permet de voir ce qui se passe sur le marché international et d’intervenir lorsqu’elle trouve des opportunités pour changer une dette en une autre monnaie, une dette à une maturité donnée en une dette à maturité beaucoup plus longue,… Il faut absolument que la Tunisie se dote de ce document. Aujourd’hui, la gestion de la dette tunisienne artisanale.
    Nous devons avoir les outils du 21ème siècle. D’ailleurs, nous travaillons actuellement sur ce dossier avec la Banque mondiale et nous nous sommes fixés comme objectif de créer cette agence avant la fin de l’année 2016.
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    بلاغ من وزارة الشؤون الدّينيّة



    بــــــــلاغ
    تعلم وزارة الشؤون الدّينيّة أنّ مصحفا معروضًا للبيع، ويتمّ تداوله بين المُواطنين، برواية قالون عن نافع المدني، مطبوع بتونس من طرف دار العلماء، عدّة طبعات، ومُتحصّل على ترخيص سنة 2005، يتضمّن أخطاء فادحة تتمثّل أساسا في سوء ترتيب صفحاته في مواضع عدّة، ونقص عـــ15ــــدد سورة. (من سورة الحشر إلى سورة الإنسان).
    لذلك تدعو الوزارة الكتبيّين إلى الامتناع عن بيعه، كما تدعو الدّار النّاشرة إلى المُبادرة بجمع النّسخ المتوفّرة بالمكتبات وإعادة مراجعتها، كما تهيب بالمواطنين الذين وقعت الطبعة المذكورة بين أيديهم إلى تسليمها إلى أقرب إدارة جهويّة للشؤون الدّينيّة أو إلى مقرّ الوزارة.
    وعلى السّادة الوعّاظ المحلّيين والأئمّة تفقّد المصاحف الموجودة بمكتبات الجوامع والمساجد والكتاتيب ومقرّات الجمعيّات القرآنيّة وتسليم المصحف المُشار إليه أعلاه، إن وُجد، إلى الإدارة الجهويّة للشؤون الدّينيّة.
    يقول الله تعالى في مُحكم كتابه: "إنّا نحن نزّلنا الذكر وإنّا له لحافظون". 
     (صدق الله العظيم. (سورة الحجر الآية التاسعة)


    Sur les pas de Saint-Augustin de Annaba à Carthage




    Par 

    Depuis quelques mois, la Bibliothèque diocésaine (BD) de Tunis accueille un cycle de rencontres autour de Saint-Augustin.
    Intitulées « Connaissance de Saint-Augustin », ces rencontres font suite à un premier cycle ayant trait aux sources et héritages latins de Tunisie.
    Un festin intellectuel à la Bibliothèque diocésaine
    Dans les deux cas, le père Marc Léonard et Nadia Djellouli Chauvin, l’animatrice de la bibliothèque de la rue Sidi Saber, m’ont fait l’amitié de me confier la construction et la modération de ces cycles de réflexion.
    Je le fais donc en simple lecteur à la curiosité que je souhaite contagieuse, doublé d’un latiniste de la bonne vieille section des lettres classiques du lycée Carnot de Tunis.
    Si le premier cycle ayant essentiellement eu lieu en 2014 nous avait permis d’aller à la rencontre de Terence, Apulée ou Tertullien, les rencontres autour de Saint-Augustin sont un véritable régal, un festin intellectuel auquel je goûte avec délices.
    De Possidius à la Via Augustina
    Ainsi, le père Jean Fontaine est venu nous parler de sa lecture des rapports entre Saint-Augustin et la culture maghrébine. J’ai eu pour ma part le plaisir de faire connaitre à l’auditoire de la BD la dette de Saint-Augustin et ses lecteurs à l’égard de Possidius de Calame, l’un de ses compagnons les plus proches.
    C’est maintenant au tour de Dominique Martinet, l’infatigable animateur de Via Augustina, de rencontrer le public jeudi 21 avril à 10h à la BD pour une conférence intitulée « Sur les pas de Saint-Augustin en Afrique ».
    Entre randonnées et héritages latins
    Dominique Martinet est un homme qui porte plein de rêves. Ainsi, rêve-t-il de faire renaitre la voie romaine qui reliait Annaba à Carthage et retrouver les milliers de traces qui longent cette route de la mémoire.
    Souvent, avec Via Augustina, Martinet organise des randonnées du côté de notre Medjerda, l’antique Bagrada. Beaucoup d’amis se joignent alors à lui pour sortir des sentiers battus et mettre leurs pas dans ceux des voyageurs antiques.
    Nous partageons Dominique et moi la même passion pour l’héritage latin, le cinéma polonais, la bonne cuisine et la marche dans les grands espaces. C’est vous dire que nous ne sommes pas de vieux latinistes plongés dans leurs grimoires et que seuls une langue morte saurait éveiller à la passion!
    Un évêque sans frontières
    J’attends donc avec impatience la conférence de Dominique Martinet. Il y parlera des voyages de jeunesse de Saint-Augustin, ces itinéraires qui le menèrent, encore éléve et étudiant, de Thagaste à Carthage en passant par Madaure.
    Martinet évoquera aussi la structure de la route romaine à cette époque et la manière dont les voyageurs entreprenaient leurs périples au temps d’Augustin. Enfin, il parlera de l’évêque sans frontières que fut Augustin et le replacera dans le Milan ou la Hippone où il vécut.
    La route romaine qui renait
    Et puis, Dominique évoquera cette longue marche dont nous sommes quelques uns à rêver… Cette longue marche qui irait de l’actuelle Annaba (l’antique Hippone) pour arriver à Carthage.
    Une route romaine qui renait sous nos pas et passait par Guelma (la Calame antique) puis bifurquait vers Thaghaste (Souk Ahras, lieu de naissance d’Augustin), Le Kef, Bulla Regia, Thignica ou Membressa…
    C’est l’itinéraire de la Via Augustina hier et aujourd’hui et Dominique Martinet est celui qui est en train de le baliser avec méthode, ferveur et passion.
    Alors, si vous avez le temps, venez nous rejoindre à la Bibliothèque diocésaine… Et, plus tard, pourquoi pas dans les méandres encore secrets de la Via Augustina…
    H.B.