Radiotunisiamed

    mardi 25 septembre 2018

    Application du jour pour tablette et téléphone portable : Borrow

    Il vous arrive de prêter ou d'emprunter des affaires à vos amis ? L'application Borrow va vous permettre de le noter afin de ne pas oublier de le rendre ou de le récupérer.

    Borrow est une application soignée, gratuite et qui ne nécessite pas de créer de compte. Notez simplement l'objet que vous avez prêté ou qu'on vous a prêté, comme un outil, un DVD, un livre, une BD, un jeu, la personne, sa catégorie, la date de retour, ajoutez une photo depuis l'appareil photo et validez.

    Le jour où un objet doit être rendu ou réclamé, une notification le signale vous pouvez contacter rapidement votre ami via vos contacts avec un appel, un SMS ou un mail (dans ces deux derniers cas, un message pré-écrit est proposé).

    lundi 24 septembre 2018

    Visite technique: «Ça m’a pris une heure» (Vidéo)

    Visite technique: Ça m’a pris une heure

    «Avant, je prenais un jour de congé pour faire la visite technique, et je n’étais même pas sûr de passer dans la journée. Aujourd’hui, ça m’a pris une heure ». 
    Pour M.J, quadragénaire ayant des dizaines de visites techniques à son actif, la différence est flagrante depuis qu’il a pris un rendez-vous en ligne. Plus de files d’attente interminables devant le centre de visite technique d’El Bokri à l’Ariana. Ni de réveil à quatre heures du matin. Mais quatre couloirs aux délimitations fraîchement peintes en jaune et en blanc, et une plaque bleue et blanche toute neuve pour la file spéciale des rendez-vous en ligne. Le bitume, habituellement étouffé par le mouvement incessant des voitures, respire enfin. Tout comme les milliers de conducteurs qui se rendent dans ce centre très fréquenté, à la croisée des chemins de Béjà, Bizerte et Tunis.

    La digitalisation d’une procédure rétrograde

    Depuis le 3 septembre 2018, l’ ATTT (Agence Technique des Transports Terrestres)  a instauré la prise de rendez-vous en ligne pour la visite technique des véhicules. La procédure est simple. Il suffit de se rendre sur le site www.attt.com.tn (lien direct https://www.attt.com.tn/DEV_WEB/prendreunrendezvous.php?code_menu=73&code_p=4 ) et de payer les frais, s’élevant à 5 DT. Le service est actuellement disponible à deux endroits à Tunis : le centre d’El Bokri à Ariana et les deux centres de véhicules légers et de poids lourds de Séjoumi. 
    Deux semaines après son lancement, qu’en est-il de cette initiative numérique de l’ATTT? 

    Un contrat gagnant-gagnant

    « La visite technique commence à midi et finit à 16h. La prise de rendez-vous en ligne se fait dans des délais allant d'une heure à 15 jours avant le rendez-vous», nous confie Atef Mekki, directeur du centre technique d’El Bokri à Ariana. « En fonction de l’affluence du centre et de la disponibilité horaire, le client choisit un rendez-vous  à l’heure qui lui convient. Il évite ainsi l’étape la plus pénible de la visite, à savoir la longue attente avec sa fameuse file que connaissent tous les usagers ». 
    « Le lancement de ce service a bénéficié à l’ensemble de l’opération à tous les niveaux, autant pour les clients que pour les agents assurant la visite. Cette nouvelle organisation a ainsi permis d’augmenter la productivité du personnel, de faciliter la gestion des files d’attentes et d’améliorer le confort et la satisfaction des clients, avec la réduction du temps attente. »

    Efficacité et affluence

    « Depuis le 3 septembre, début de la prise de rendez-vous en ligne, 378 voitures ont été évaluées en 12 jours. Cela fait une moyenne de 32 voitures par jour, hors week-end et jours de fête.»
    A l’échelle nationale, vingt-six centres de visite technique de l’ATTT sont répartis sur tout le territoire. A savoir que pour 2017, le total du parc de véhicules toutes catégories confondues en Tunisie représente 2 112 100 véhicules. 
    Au cours des deux dernières années, en analysant le nombre des premières immatriculations par genre et année, nous pouvons remarquer une augmentation au niveau du nombre total de voitures particulières. En effet, d’après un rapport de l’ATTT à propos de l’évolution du parc de véhicules en Tunisie entre 2011 et 2017, il y a eu une augmentation significative du nombre d’immatriculations (38 561 en 2015, 41 761 en 2016, soit une augmentation de 8,30 %) et entre 2016 et 2017 (41 761 en 2016, 45 884 en 2017, soit une augmentation de 9,87%). Avec l’augmentation du nombre de voitures particulières, l’affluence est particulièrement forte sur les centres. 

    Projets de l’ATTT

     Cette initiative demeurera-t-elle limitée à ces deux centres ou va-t-elle se généraliser ? 
    « Pour l’instant, l’opération est un succès et nous espérons la voir s’étendre à d’autres centres après une évaluation plus large de son impact sur les deux centres recevant un grand nombres de visites sur le grand Tunis»,  nous a déclaré Mabrouk Mimouni, directeur régional de l’ATTT à l'Ariana. « Concernant nos projets, nous envisageons la construction d'un centre de visite technique à Utique ».

    http://www.leaders.com.tn/article/25531-visite-technique-ca-m-a-pris-une-heure?nuid=0&did=0

    dimanche 23 septembre 2018

    الايقاف التحفظي كمدخل الى احترام حقوق الانسان و تطبيق العدالة


    En cessant d’écrire à la main, on perd ces 7 aptitudes importantes


    En cessant d’écrire à la main, on perd ces 7 aptitudes importantes
    Le progrès est en marche pour éliminer pour toujours l’écriture de nos vies. À l’automne 2016 en Finlande, les enfants scolarisés n’avaient plus besoin d’écrire à la main. Et les scientifiques suédois pensent que les capacités motrices des enfants ne leur permettent plus d’écrire des lettres calligraphiées. Pourtant, les recherches affirment qu’en renonçant à l’écriture manuelle, on perd non seulement l’occasion d’écrire une lettre au Père Noël, mais aussi des choses beaucoup plus importantes.
    Chez Sympa, nous avons découvert les conséquences que pouvaient avoir la perte de l’écriture manuelle sur 7 compétences importantes, et nous t’expliquons pourquoi il est important de pratiquer la calligraphie au moins une ou deux fois par semaine.
    1. La motricité et la coordination se détériorent, et on lit moins bienLorsque l’on écrit à la main, on active les zones du cerveau responsables de la formation du langage et de l’interprétation des sensations. Chez les individus qui n’ont pas cette capacité, ces zones sont trop rarement activées.
    En outre, nous avons dans notre cerveau une zone appelée Aire de Broca, située dans le cortex cérébral des grands hémisphères, responsable de l’assemblage des lettres en mots et de leur compréhension, c’est-à-dire la capacité à lire et écrire. Grâce à l’écriture manuscrite, ce centre se met aussi à fonctionner. Sur la base de ces faits, les scientifiques de l’Université Stavanger en Norvège ont conclu que la capacité à écrire rapidement facilite la lecture, et vice versa : les personnes qui lisent lentement ont tendance à écrire plus difficilement.
    2. Ceux qui écrivent peu et mal mesurent moins bien à l’œil nu
    En Chine et au Japon, les calligraphes étaient souvent engagés comme archers. En plus de la capacité à concentrer leur attention pendant longtemps sur un seul objet, et la grande précision de leurs gestes, la souplesse des mouvements était importante. De même qu’un trait sur une feuille de papier, on ne peut pas rattraper une flèche mal tirée.
    3. On est moins apte à comprendre un texte manuscrit
    Pour ceux qui n’écrivent que très peu ou pas du tout à la main, la compréhension d’un texte écrit sera beaucoup plus compliquée. Bien sûr, dans notre monde moderne, ce n’est pas si grave, mais il va manquer un entraînement cérébral supplémentaire. As-tu déjà ressenti l’effort que l’esprit doit faire lorsqu’il doit lire, par exemple, un texte écrit par un élève de CM2 ? Le cerveau, de même qu’un ordinateur, a plus de mal à reconnaître le texte écrit à la main. En lisant des caractères imprimés, les centres du cortex des hémisphères cérébraux fonctionnent moins, parce que nous comprenons tout et n’avons pas besoin de connecter la pensée associative et de distinguer les lettres.
    4. On fait moins attention à l’orthographe, à la ponctuation et à la grammaire
    Dans tous les gadgets, navigateurs et documents en ligne, il existe une fonction de correction automatique. Il est devenu inutile d’apprendre à épeler correctement le mot “conscience”, ou la règle du pluriel des mots composés, ou d’autres règles d’orthographe, puisque aujourd’hui, en moyenne, on n’écrit à la main qu’une seule fois par semaine tout au plus.
    C’est difficile à admettre, mais l’écriture d’un individu instruit, qui peut encore transmettre une information sans ordinateur, sera non seulement quasiment illisible, mais comportera en plus de nombreuses erreurs grammaticales.
    Bien qu’à l’avenir savoir écrire sans fautes d’orthographe puisse s’avérer inutile, la diversité des compétences et des connaissances n’affecte-t-elle pas positivement le développement de l’intelligence humaine ?
    5. Sans l’écriture, on est moins capable d’exprimer ses pensées avec des mots
    L’écriture sur ordinateur s’apparente à un flux de pensées, tandis que l’écriture manuscrite est la forme la plus élevée de la pensée abstraite. Lorsque l’on tape sur un clavier, on sait que l’on peut toujours changer une partie de la phrase, qu’il s’agisse d’un changement de genre, de nombre, ou la forme d’un verbe.
    Mais lorsque l’on écrit à la main, on doit penser à la phrase entière dans son esprit, et seulement ensuite, l’écrire : personne ne veut répéter ce processus. C’est très simple : la création d’un texte manuscrit nous fait penser de façon plus large, et engage notre raisonnement abstrait. Et il faut conserver cela.
    6. L’imagination est plus limitée
    Les individus qui écrivent un texte à la main perçoivent mieux son sujet que ceux qui l’écrivent à l’aide d’un clavier. En prenant des notes sur l’ordinateur, les élèves ont tendance à écrire tout ce que le professeur dit. Et la plupart de leur énergie est consacrée à l’écriture de l’ensemble du discours, mot pour mot, au lieu de réfléchir et de synthétiser ce que dit l’orateur.
    7. L’apprentissage et la mémoire se détériorent
    © unsplash © depositphotos
    De nombreuses études indiquent qu’on se souvient mieux d’un texte écrit à la main, car la personne exprime des pensées de base et met en évidence les points principaux pendant le processus d’écriture. Cela a aussi été confirmé par les expériences des psychologues américains Pam A. Mueller et Daniel M. Oppenheimer.
    Les scientifiques ont constaté que dans les notes manuscrites, les étudiants modifient les phrases et expriment les idées de telle sorte qu’il leur est plus facile de les retranscrire et de s’en souvenir ; sur un ordinateur, ce processus intellectuel n’a pas sa place. Il s’avère que le cerveau des étudiants qui utilisent des appareils électroniques de prise de notes n’est pas stimulé pendant le cours, mais seulement la veille de l’examen, au moment de réviser. Pourtant, un meilleur apprentissage est garanti par des stimulations modérées et régulières, plutôt que par une stimulation exceptionnelle et intense.
    On a tendance à penser que la société est constamment sur la voie de l’amélioration et du progrès. Que toute capacité perdue est forcément une évolution vers l’avant. Mais l’abandon de l’écriture pourrait être un contre-exemple. Les heures économisées sur l’écriture manuelle seront à peine suffisantes pour acquérir d’autres compétences importantes, utilisables tout au long de la vie, et ayant autant d’impact sur l’esprit que l’écriture manuscrite.

    Protection du site archéologique de Carthage : L’UNESCO hausse le ton et avertit la Tunisie !


    Thermes d’antonin à Carthage

    Lors de la 42e session relative à la protection du patrimoine culturel et naturel mondial tenue au Bahreïn du 24 juin au 4 juillet 2018, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a adopté une décision (42 COM 7B.60) qui concerne la Tunisie, et plus précisément les sites archéologiques de Carthage.
    En effet, la décision, qui doit impérativement être prise au sérieux, se penche sur la situation du site archéologique de Carthage et notamment sur celle du cirque antique de Carthage, qui est toujours sous la menace de nouvelles constructions illégales.
    L’UNESCO, même si elle annonce avoir pris note du « processus de révision des limites du bien et de la zone tampon », invite l’Etat tunisien à soumettre au Centre du patrimoine mondial « les critères de définition de ce dernier, ainsi que les règlements et mesures qui le régissent ».
    Dans ce sens, l’UNESCO appelle la Tunisie à adopter et mettre en œuvre le plan de protection et de mise en valeur du bien, et à « préparer un plan de présentation et un plan de gestion du tourisme qui empêcheront la prolifération informelle du commerce au sein du bien, notamment sur la « Place de l’UNESCO » et autour des bains d’Antonin ». Ainsi que de mettre en œuvre une stratégie archéologique et de conservation du bien et coordonner les structures de gestion et de préservation du bien, et les rôles des différentes parties prenantes concernées.
    Un ultimatum
    « Le comité du patrimoine mondial demande en outre à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations , les projets d’étude et de mise en valeur du cirque romain et de l’étude et des recherches archéologiques et de la stratégie de conservation du bien Les évaluations d’impact (HIE), avant que des décisions irréversibles ne soient prises, pour examen par les organisations consultatives » a-t-on averti.
    Pour conclure, l’UNECO a fixé un ultimatum à l’Etat tunisien pour élaborer rapport actualisé sur l’état de conservation du bien. «Le comité du patrimoine mondial demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 », a-t-on conclu.
    La décision félicite, en revanche, la Tunisie pour « des progrès réalisés dans la protection et la conservation du bien, malgré un contexte mondial relativement difficile ».
    Notons-le,  cité notamment par cette décision, le cirque de Carthage, situé à Carthage Byrsa, serait la plus grande arène des courses de chars de l’Empire romain après le Circus Maximus à Rome. De forme simple, il était doté d’un double rangée de gradins encadrant une très longue arène divisée longitudinalement par une spina autour de laquelle couraient les chars. De part et d’autre de cette longue dépression constituant l’arène, s’allongent deux alignements de bourrelets qui marquent l’emplacement des gradins.

    http://www.webdo.tn/2018/09/21/protection-du-site-archeologique-de-carthage-lunesco-hausse-le-ton-et-avertit-la-tunisie/

    مبــروك الفــايســــبــوك!


    مثل كـل صبـاح، ويـا رزاق يا فتاح، أسرعت اليوم إلى فتح الفايسبوك، وأنا أقول في نفسي: «إن شاء الله النهار مبروك». فالأخبار على هذه الشبكة الاجتماعية، ليست دائما منعشة إيجابية، بين إعـــلان وفيـــات، وأنباء عن كوارث وحوادث طرقات، وجرائم قتل وسرقــات، وصور قاتمة عن أوضاع الإدارات والمستشفيات، أضف إليها شكوى الفايسبوكيين والفايسبوكيـــات، من قلق وضجر، وحبيب هجر، أو مــــن مرض خيالي، ووحدة في عقابات الليالي، إلى غير ذلك مما يسبب القرف، ومع ذلك فإننا لا نقول للفايسبوك «أف!»، بل إن إدماننا يرتفع كالزئبق في المحرار، كلما ساءت على الشبكة الأخبار.
    لكن الفايسبوك كـذّب اليوم توقعاتي السلبية، إذ فاجأني بخبر كان عنـــدي كالهديـــة: لقد انضم صديقي العياش إلى الشبكـة الفايسبوكية، بعد مقاطعة لها كنت أحسبها أبدية.فقد كان له من الفايسبوك موقف عداء، لا يماثله إلا موقف المحور  من الحلفاء، وقد شرح لي أكثر من مرة، أسباب هذه العداوة المرة: «قل لي براس بوك، آش يعجبك في هالفايسبوك؟ إنه فضاء للتفخفيخ والتفشفيش، وإن لم يكن لذلك فهو للتقطيع والترييش، أو لتبادل السباب والشتيمة، وزرع الفتنة والنميمة. ولا تنسى ما يدور فيه من أخبار زائفة، وإشاعات قاتلة، ومعلومات تافهة، وصور فاضحة، ونكت بائخة، ما أغنانا عنها نحن العرب، وقد عرفنا في العالم كله بأننا آخر من يقرأ الكتب!».
    فما الذي غيّر رأي صديقي، بعد أن شيّح لي ريقي، وأنا أقنعـــه بالالتحاق بالشبكة ولو على سبيل التجريب، لكن هيهات، فما من مجيب... وعندما  هاتفت العياش لأسأل عن الأسباب ، التي أدت إلى هذا الانقلاب، وجدته   يبحث لنفسه عن الأعذار، وكأنه قد أتى ضربا من ضروب العار: «والله خذيت بخاطر لولاد، فقد ألحوا عليّ أن أفتح حسابا مثل كل العباد، وأقنعوني بأن الفايسبوك مثل الحياة، فيه الخير والشر بدرجات، وأنه يمكن لي أن أبقى متفرجا مــن ثقـــب الباب، وإذا لم يعجبني الجو أغلقت الحساب».
    ثم جاء زمن انشغلت فيه عن الفايسبوك لأسباب طارئة، ولما عدت إلى الشبكة أخذت أبحث عن أخبار العيـــاش الطازجة، فوجدته معلنــا بكل أريحية، عن وجوده بنزل على شاطئ المهدية، لقضاء جانـــب مـــن العطلة الصيفية.  وعندما هاتفته مهنئا ضحك من سذاجتي، وقلة نباهتي: «حتــى إنت جدّت عليك يا بهلول! يا ولدي، لا أوتيك ولا مهدية ولا هم يحزنون! أنا الآن أمام المكيّف، والتدوينة التي قرأتها على حسابي خبر مزيّف».
    قلت: «وكيف تسمح لنفسك بهذا؟»، فأجابني: «أو تريد أن يقول أصدقائي الفايسبوكيون، أنني رجل مغبون، نسلت في العرق في الدار، بينما هم يسبحون ويمرحون في الشواطئ والبحار؟». فقلت: «لكن شكون قال لك ماهمش كذابة كيفك، وصيفهم كيف صيفك، قاعدين تحت «الكليم»، ويكتبون على الفايسبوك  أنهم في نعيم، يحتضنهم نزل بخمس نجوم، وشايخين في البحر بالعوم؟».
    فرد العياش بكل صلافة: «وآنا شنوة مشكلتي إذا طلعوا كيفي زفزافة ؟ المهم أني في عيون مثلك من المصدقين، جالس في نزل حول «البيسين»، فيحمص بعضهم ويعزّل  من الحسد، ويقول آخرون:  صحة عليه شايخ واحنا في نكد...والمهم أن صورتك في نظر الناس لا سوء ولا سوية، وما تخسر عليها في الفايسبوك كان سطرين وشوية».
    عند ذلــك تأكــدت أن العيـــاش استصين وولى فايسبوكي صحيح، وما عادش نخاف عليه لا من هواء ولا من ريح.
    عادل الأحمر

    samedi 22 septembre 2018

    Duel Msakni-Neymar en perspective !



    Dans la perspective de ce match gala, un accord aurait été conclu avec Youssef Msakni et les dirigeants de son club qatari d’Al Duhail pour la participation de ce dernier à ce grand format.
    Au moment où le comité directeur de l’EST était totalement concentré sur les préparatifs de  son important match face à l’ESS, le comité d’organisation du centenaire du club de Bab Souika, créé spécialement pour cet événement, continuait à préparer le programme de ces festivités. Ce programme sera très riche et varié pour être digne de l’événement historique, avec à la clé un match gala face au prestigieux club français du Paris Saint-Germain qui a été finalement préféré à d’autres clubs européens, dont l’Atlético de Madrid. Ce match a été conclu au début de cette semaine après la visite éclair des responsables espérantistes à Paris.
    Il sera organisé au début du mois de janvier 2019 au stade de Radès, juste après le traditionnel stage hivernal du PSG au Qatar.
    Le comité d’organisation du centenaire a, semble-t-il, préféré que l’EST affronte le PSG au lieu de l’Atlético de Madrid, en raison de la qualité de la «Dream Team» française dont l’effectif est le deuxième effectif le plus cher d’Europe avec 788 millions investis par la direction pour former son équipe, soit 188 millions de moins que le leader du classement, Manchester City. Le PSG se déplacera dans ce cadre à Tunis avec toutes les stars de son effectif, dont particulièrement Mbappé, Cavani, Neymar, Alves, Meunier, Draxler, Verrati, Silva, Rabiot, Di Maria, Areola et Buffon. Il semblerait, dans ce cadre, qu’un accord ait été conclu avec Youssef Msakni et les dirigeants de son club qatari d’Al Duhail pour venir participer à ce match gala et pourquoi pas séduire les responsables du club parisien.


    http://www.lapresse.tn/index.php?option=com_sport&task=article&id=153393





    jeudi 20 septembre 2018

    Achoura en Tunisie: quelles sont les traditions culinaires selon les régions?

    Crédit photo: Monia GAJIM-ROUAI– © Copyright mangeonsbien.com

    Après avoir célébré Ras el-Âam el-Hejri, les musulmans sunnites célèbreront, à partir de ce soir, l’Achoura (une fête religieuse qui commémore le jour où Dieu a sauvé Moïse du Pharaon) en observant le jeûne, comme le faisait le prophète de l’Islam, Mouhammed (Mahomet) tout au long de cette journée jusqu’au Maghreb (le coucher du soleil).
    En revanche, sous d’autres cieux (Irak et Iran, essentiellement), pour les chiites, le jour de Achoura, on commémore le massacre du petit-fils du prophète Mouhammed (Mahomet), « l’imam al-Husseïn et de 72 membres de sa famille et partisans par le califat omeyyade à Karbala en Irak »
    En Tunisie, pour l’Iftar (dîner de rupture du jeûne) d’Achoura, plusieurs mets sont préparés à cette occasion, selon les us et les coutumes de chaque région.
    À Tunis, par exemple, on cuisine un couscous ou un plat de « nwasser » au poulet fermier et ornementé d’oeufs durs.

    Achoura
    « Nwasser » au poulet (Crédits photo:Amèl MEDIMAGH – Koujiniti El Tounisia)

    Au Cap Bon, des spaghettis au poulet, dites « douida » 

    Par contre au Cap Bon (NabeulDar Chaâbane El-Fehri, MaâmouraHammamet, etc…), on prépare une « douida » (spaghettis de calibre très fin à ne pas confondre avec les vermicelles et les cheveux d’anges-Ndlr) au poulet avec une sauce à base de curcuma accompagné d’oeufs durs, de pois chiches, de friandises (dragées), des raisins secs et d’amandes épluchés voire même des dattes.

    Achoura
    À Nabeul, on prépare la fameuse « douida » au poulet fermier avec une sauce à base de curcuma accompagnée d’oeufs durs, de friandises et d’amandes (Crédits photo: Monia GAJIM-ROUAI– © Copyright mangeonsbien.com)

    Chez les Bizertins, le rupture du jeûne d’Achoura rime avec pois chiches pochés et dragées ou bonbons colorées.
    À Jendouba, l’influence de la cuisine du voisin algérien se manifeste à travers la fameuse « chakhchouka » aux pilons de poulet à la mode constantinoise: un plat à base de « kesra » (pain à base de semoule et ayant la forme d’une galette qui est généralement cuit sur un tadjine à feu vif) émietté et arrosé avec une sauce.
    Chez les voisins du Kef, rebelote avec le couscous au « qaddid » (viande séchée) déjà préparé lors de la fête du « Ras el-Aam el-Hejri ».

    Achoura
    À Jendouba, l’influence de la cuisine de la cuisine de l’Est algérien est bien présente avec la « Chakhchoukha » aux pilons de poulet. (Crédits photo: Sarah – Le sucré salé d’Oum Souhaib)

    Dans le Sahel, la « maslouka » est reine !

    Dans la région du Sahel, À Monastir, le festin commence la veille avec la « Tasouâa » dans lequel on prépare un repas de fête consistant, généralement des macaronis ou un couscous au poulet fermier, pour aider à supporter le jeûne très strict qui s’en suivra.
    Toujours à Monastir, mais aussi à Sousse et Moknine, comme entrée chaude, le soir de l’Achoura, on mange la fameuse « maslouka »: un mélange de blé, des pois chiches, de lentilles et de fèves séchées bien pochés dans l’eau et assaisonnés avec de l’harissa fait-maison et du cumin.

    Achoura
    La « maslouka » du Sahel: cette photo a été prise à Moknine (Crédits photo: Sana HS – Instagram)

    Toujours chez les Monastiriens, comme suite, rien de tel qu’un succulent « bazine’’, une sorte de bouillie de semoule, dite « assida » blanche, arrosée avec une sauce à base de figues séchés et de poulet et accompagné d’oeufs durs. Et les Soussiens ont aussi la tradition du « bazine » mais préparé d’une autre manière
    Un peu vers le sud du Sahel, dans la capitale des Fatimides, Mahdia et chez leurs voisins de la ville de Chebba, certes, on prépare des spaghettis fines au poulet fermier accompagnés d’oeufs colorés, mais pas de trace de la « maslouka ».
    À Sfax, jadis, à l’occasion de l’Achoura, la « maslouka » avait aussi sa place sur la table de l’Iftar. Sauf que pour les Sfaxiens, et contrairement aux Sahéliens, ce plat se décline en une version sucrée.

    À Gabès: fêves, oeufs colorés & viande à la vapeur

    Cap vers le sud de la Tunisie, du côté de la ville de Gabès, comme entrée chaude, on propose ce soir là, des fèves pochées et des oeufs colorées comme ceux du Lundi de Pâques chez les Chrétiens.

    Achoura
    À Gabèsm on sert comme entrée chaude des fèves pochées et assaisonnées au cumin et des oeufs colorés. (Crédits photo » Sabra DAHOUADI-SBOUI – mangeonsbien.com)

    Ensuite, pour le plat résistant, les Gabésiennes préparent de la viande de boeuf cuite à la vapeur.Enfin, comme dessert, on sert une « mhalbia » (une sorte pudding de riz) aux amandes.

    Achoura
    Comme suite, chez les Gabéssiens, on mange de la viande de boeuf cuite à la vapeur. (Crédits photo: Sabra DHAOUADI-SBOUI – mangeonsbien.com)

    Enfin, on clôture ce tour d’horizon du patrimoine culinaire tunisien, spécial Achoura, avec l’Île de Djerba où les ménagères utilisent le qaddid du Aïd al-Adha pour préparer deux plats: la fameuse « tbikha » et un couscous.
    Et les Djerbiennes ne s’arrêtent pas là ! En effet, outre ces deux mets, au menu du dîner de l’Achoura, on signale aussi la remarquable présence du « maâkoud »*: une sorte de crème sucrée-salée à base d’un bouillon de viande de boeuf cuit dans le jus filtré de raisin sec et qu’elles épaississent avec de l’amidon.

    1- Le « maâkoud » de la fête d’Achoura chez les Djerbiens: À ne pas confondre avec le « maâkoud » (homonyme), un plat d’inspiration juive à base de blancs de poulets et d’oeufs (durs et battus en omelette), l’équivalent de la tortilla dans la cuisine espagnole.

    Délinquante, sale, anarchique et inondable : Tunis est une ville très malade


    Par  


    Encore une fois, les pluies qui s’abattent sur la capitale révèlent de graves défaillances à tous les niveaux.
    Totalement bloqués, les automobilistes ont été obligés de rouler au pas dans une vaste mare nauséabonde alors que les piétons devaient faire de grands détours pour passer à gué.
    Terrible désillusion car, une nouvelle fois, les faits nous assènent que Tunis n’est plus vraiment une ville ou plus précisément que notre capitale est en voie de sous-développement.
    Ces maux sont-ils incurables ? Cette bonne cinquantaine d’agences, d’offices, de ministères, de conseils communaux sont-ils incapables de prendre la mesure de ce problème qui dure depuis des années et s’est brutalement aggravé depuis 2011 ?
    D’autre part, les citoyens vont-ils enfin comprendre qu’un mégot qu’on jette à El Manar devient un torrent à La Fayette ? Car, au delà des affaires de calibrage des égouts, il y a aussi tout ce qu’on y jette sans le savoir ou en s’en moquant éperdument.
    Le résultat, c’est ce que nous avons vu mardi et qui se reproduira dès les prochaines pluies.
    Sur un autre plan, dans Tunis, l’agressivité est à fleur de peau. La délinquance fleurit à tous les coins de rue, la drogue sous toutes ses formes se répand y compris dans les écoles, les braquages sont devenue à ce point monnaie courante qu’il faut faire la queue au poste de police pour déclarer un vol !
    Des grappes de voyous occupent toutes les avenues de la ville et il semble bien que cela va continuer longtemps.
    Les forces de l’ordre lancent de temps en temps une opération coup de poing mais les mauvaises langues disent que les « cibles » sont prévenues à l’avance par leurs informateurs. Le monde à l’envers !
    S’agrandissant sans cesse, la ville devient de plus en plus anarchique, perd son sens, est proche de l’ingérable.
    La crasse n’en parlons plus, c’est devenu l’état normal de nos rues et ce n’est pas un maire armé d’un tuyau d’arrosage qui y changera quoi que ce soit…
    Le délitement est bien plus grave et concerne tous les étages de l’autorité publique. Les responsables d’aujourd’hui, lorsqu’ils ne se tirent pas dans les pattes, sont obnubilés par leur fausse image, les mensonges qu’ils tentent de nous vendre par le biais de leur communication.
    En attendant, Tunis est très malade et les métastases se répandent partout. De fait, diriez-vous, toute la Tunisie est en danger et il est normal que la capitale soit le reflet de tous les dégâts.
    Dans ce pauvre pays meurtri par une génération d’inaptes vénaux, le sport favori consiste à tirer sur les ambulances pour s’assurer que rien ne bougera dans le bon sens.
    La Sainte-Alliance des politicards et des intégristes de tout poil aura-t-elle raison de nous, de nos villes et de nos vies ?
    La menace est suspendue au-dessus de nos têtes. Saurons-nous enfin réagir ?

    http://www.webdo.tn/2018/09/19/delinquante-sale-anarchique-et-inondable-tunis-est-une-ville-tres-malade/

    mercredi 19 septembre 2018

    أكثر من 2100 طبيبا متوقّع مغادرتهم البلاد سنة 2021

    كّد محمد الهادي السويسي كاتب عام النقابة العامة للأطبّاء الصيادة وأطباء الأسنان لدى حضوره اليوم ببرنامج focus بخصوص واقع المستشفيات في تونس أنّ الطبيب التونسي اليوم يعيش وضعية صعبة.. وعدّد السويسي أبرز الصعوبات في القطاع الصحيّ العمومي حيث أشار إلى أنّ بعض أشغال البناء غير مكتملة في بعض المستشفيات العمومية، بالإضافة إلى الإعتداءات على الإطار الطبيّ وشبه الطبيّ عدا الوضعية المادية الصعبة التي يعيشها الطبيب إذ أنّ ساعة الطبيب المقيم ليلا (garde) تتراوح بين 440 مليما و5 دينارات في الساعة حسب التّخصّص.
    وأكّد محمد الهادي السويسي أنّ اجتماعا سيُعقد مع وزير الصحة يوم الجمعة القادم للتطرّق إلى كلّ هذه الإشكاليات التي يعيشها القطاع الصحي، مضيفا أنّ المشكلة الرئيسية تتمثل في عدم مواصلة البرامج الإصلاحية وتغيّرها حسب الوزير أو الحكومة.
    واعتبر السويسي أنّنا نشهد "قطاعا خاصا داخل القطاع العمومي" يتمثل في الأنشطة الطبيّة الخاصة التكميلية التي يقوم بها الطبيب (L'activité privée complémentaire).. مشدّدا على كون من يهرب الآن من القطاع العام من الأطباء.. لا يتوجّه إلى القطاع الخاص.. وإنما يتوجّه إلى الخارج، مضيفا أنّه من المتوقّع أن يغادر 2100 طبيبا إلى الخارج سنة 2020.
    من جهته اعتبر نور الدين زهير معدّ تقرير واقع المستشفيات في تونس عن المعهد التونسي للدراسات الإستراتيجية أنّه لا يمكن الحديث عن مقترحات جديّة دون تشخيص جيّد، وقال إنّ الدولة "وكأنّها تتنصّل من القطاع العام لصالح القطاع الخاص"، مشدّدا على أنّ قطاع الصحة العمومي لو اندثر فهذا ينذر باندثار القطاع الخاص أيضا، باعتبار القطاع العام يعتبر الحاضن للتطوير والبحث العلمي..
    وأشار نور الدين زهيّر إلى أنّ مخرجات هذا التقرير تحتوي توجهات واقتراحات عملية تشاركية ستساهم في حلحلة أزمة قطاع
    الصحّة.
    http://www.radioexpressfm.com/ar/lire/%D8%A3%D9%83%D8%AB%D8%B1-%D9%85%D9%86-2100-%D8%B7%D8%A8%D9%8A%D8%A8%D8%A7-%D9%85%D8%AA%D9%88%D9%82%D9%91%D8%B9-%D9%85%D8%BA%D8%A7%D8%AF%D8%B1%D8%AA%D9%87%D9%85-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D9%84%D8%A7%D8%AF-%D8%B3%D9%86%D8%A9-2021-3272

    dimanche 16 septembre 2018

    Pourquoi il ne faut pas laisser son portable en charge toute la nuit

    Notre ami et expert high-tech Raphaël Grably nous explique ce samedi pourquoi il ne faut surtout pas laisser son téléphone portable charger toute la nuit comme de nombreuses personnes le font.
    C'est une question qui trotte dans la tête de nombreux utilisateurs de smartphones. Laisser son portable charger toute la nuit nuit-il à sa batterie ? Raphaël Grably est revenu sur cette question ce samedi dans Le week-end des experts sur RMC.

    jeudi 13 septembre 2018

    Un bon beignet « ftira » et des figues pour commencer l’année

    Un bon beignet « ftira » et des figues pour commencer l’année




    Quoi de plus alléchant qu’un bon beignet à l’ancienne pour commencer une journée et – pourquoi pas? – une nouvelle année ?
    Bien entendu, les traditions du Nouvel an sont nombreuses et n’incluent pas notre « ftira » nationale.
    Toutefois, ce beignet que nous nommons « ftira » a ses adeptes voire ses inconditionnels.
    Dégusté avec des figues fraîches, c’est une autre affaire! Probablement un délice similaire à la fameuse madeleine de Proust tant il fait resurgir souvenirs et nostalgies.
    Devenus plutôt rares, les marchands de beignets – nos « ftairis » d’hier et de toujours – ont chacun leur tour de main.


    Et l’on voit la pâte qu’ils pétrissent de leur doigts avant de la lancer dans la poêle! Et l’on attend qu’elle prenne sa texture et sa couleur brune avant de la croquer!
    Chacun a sa mémoire des beignets tradition servis chauds, dégoulinant d’huile, mangés sur le pouce ou ramenés à la maison.
    Dès lors, si le cœur vous en dit, offrez-vous une « ftira » et quelques figues et commencez l’année de la bonne papille!

    Tunisie: Ces médecins chinois tant appréciés


    Ils auront été jusque-là près d’un millier de médecins chinois à avoir servi en Tunisie, depuis 45 ans, prodiguant leurs soins à plusieurs dizaines de milliers de patients. Tout avait commencé en 1973 lorsque les premières équipes médicales ont débarqué, affectées essentiellement au départ dans quatre régions : le Grand Tunis, Jendouba, Sidi Bouzid et Médenine puis à Kasserine et Kairouan et dans d’autres gouvernorats. Au total, les effectifs comptent 904 médecins. L’équipe actuelle, arrivée le 27 octobre 2016 pour une mission de deux ans, est formée de 41 médecins, de 11 spécialités, notamment l’acupuncture, la radiologie, la gynécologie obstétrique et l’anesthésie- réanimation, et autres.
    Rien que durant le premier semestre 2018, les médecins chinois ont traité plus de 18 000 patients, assuré l’hospitalisation de 3 039 malades, procédé à 1 559 opérations, pris en charge 268 malades en urgence, effectué 1 585 accouchements et accompli des radiographies pour 11 502 malades. En même temps, pas moins de 40 consultations bénévoles ont été organisées bénéficiant à 2 800 patients.
    En célébration du 45e anniversaire de la mission médicale chinoise en Tunisie, les équipes actuelles ont organisé, conjointement avec leurs confrères tunisiens, une série de consultations bénévoles. La première s’est déroulée le 22 juillet 2018 au nouvel hôpital de Sfax, actuellement en cours de construction par des sociétés chinoises et dont les travaux approchent à leur fin. La deuxième a eu lieu le 19 août 2018 à Boussalem, dans le gouvernorat de Jendouba. Avec l’aide d’une association caritative locale, plus de 200 malades ont été pris en charge.
    Trois témoignages recueillis auprès des membres de l’équipe médicale chinoise sont édifiants.

    Quand le salut Nihao vous accueille à Sidi Bouzid

    Soigner les patients dans les zones rurales et montagneuses de Sidi Bouzid et les inciter à suivre rigoureusement le traitement qui leur est prescrit relève de notre haute priorité. Pendant les deux dernières années, notre équipe a assuré deux fois par mois une consultation bénévole dans différents quartiers et zones citadines et rurales. Une fois qu’on y arrive, nous trouvons des patients qui nous attendent avec impatience et confiance. Ils sont très enthousiastes, très accueillants, arborant, malgré leur état de santé, un large sourire. D’emblée, ils nous lancent un chaleureux ‘Nihao’ pour nous saluer. Pour chaque Chinois à l’étranger, et encore plus les membres de notre équipe, entendre ce salut dans notre langue nationale nous va droit au coeur. C’est une marque d’amitié, de fraternité et d’hospitalité que nous témoignent les Tunisiens et à laquelle nous sommes très sensibles. Nous y voyons la meilleure récompense à nos efforts.  La mission médicale chinoise oeuvrant en Tunisie depuis maintenant près d’un demi-siècle a pratiqué l’acupuncture traditionnelle chinoise à large échelle, bénéficiant ainsi à bon nombre de patients. Lorsque j’assure la consultation, la liste d’attente est longue, tant les malades tunisiens y font confiance. L’acupuncture ne nécessite pas de chirurgie. Elle peut traiter efficacement l’arthralgie rhumatoïde, l’hémiplégie, la paralysie faciale et la douleur chronique. Une opération simple et un effet curatif rapide, c’est ce qui la rend très prisée auprès de la population locale.

    J’ai été très particulièrement impressionné par une consultation au mois de juillet dernier. Un patient souffrant d’une exacerbation aiguë de typhlo-cholecystite avait épuisé en vain divers traitements. Aucun médicament n’a eu d’effet sur lui. En désespoir de cause, il vient chez nous chercher un traitement plus approprié. Après l’interrogation, j’ai appliqué l’aiguille sur les mains et les pieds du patient, moins de dix aiguilles au total. Vingt minutes seulement après, sa douleur abdominale a régressé. Inutile de vous dire combien il en a été soulagé et fort impressionné et quelle a été grande sa satisfaction ainsi que celle de ses proches l’accompagnant. Tous ont salué vivement notre action. Ce qui est remarquable, c’est qu’en plus des soins effectifs apportés, ce sont surtout ces relations personnelles qui sont nouées avec les Tunisiens. Ce capital d’amitié très précieux nous encourage beaucoup à réussir notre mission médicale.

    Le bonheur de sauver la maman et son bébé à Jendouba

    D. Su Xiaoli, 51 ans, gynécologue obstétricienne, affectée depuis 21 mois à Jendouba, dans le cadre de la 22e mission médicale chinoise (2016-2018), ne l’oubliera pas de sitôt. En ce lundi matin 25 juin 2018, l’hôpital régional reçoit en urgence une jeune maman présentant une omphaloproptose très grave. Il fallait sauver la mère et le bébé. Dr Su Xiaoli était sur le point de prendre un petit moment de repos après avoir été de garde trois jours de suite, lorsqu’elle a été réveillée par une rafale de sonneries téléphoniques. Elle était l’unique médecin disponible. Pas une minute à perdre, réalisant l’urgence de la situation, elle sautera du lit pour accourir auprès de la maman en détresse.

    En l’auscultant, elle entend battre le coeur du foetus, mais très faiblement. Cela ne fait que lui imposer le double de devoir de les sauver tous deux. Et ce fut une course contre la montre, pour la vie. Immédiatement, elle installe la maman dans la salle de chirurgie, et se met à l’oeuvre. Au bout de 30 minutes, elle parvient avec succès à délivrer le bébé et préserver sa maman. En entendant les premiers cris du nouveau-né, son bonheur était intense, lui faisant oublier du coup toute la fatigue ressentie.  Les compétences médicales et la diligence du Dr Su Xiaoli ont été saluées par le personnel médical local et les patients. Se rendant le lendemain au chevet de la maman, elle la trouvera radieuse et pleine de reconnaissance. ‘’Quand mon enfant grandira, je lui dirai qu’il doit beaucoup à des médecins chinois, amis de la Tunisie. Et il s’en souviendra. Moi aussi”, lui lancera-t-elle, affectueusement.

    Acupuncture : la consultation inoubliable au fin fond du Sahara

    Dr Xiao Yuanliu est spécialiste en acupuncture. En ce mois d’avril 2017, une consultation mobile est organisée par l’hôpital régional de Médenine Ghilane. Très répandue en Chine de longue date, cette médecine traditionnelle n’est pas encore bien connue en Tunisie, encore moins dans ces coins reculés du sud. La caravane médicale, forte de médecins et d’infirmiers, était accompagnée de journalistes et escortée par la Garde nationale. L’accueil fut chaleureux, très hospitalier, avec un grand sourire sur tous les visages. Mais aussi une certaine curiosité. On s’installe rapidement, je sors mes aiguilles et me mets immédiatement au travail. La première chose à faire était d’expliquer l’acupuncture, ses bienfaits, sa pratique. Cette initiation de base était importante. Puis, il fallait passer à l’acte. Trois heures durant sans m’arrêter, j’enchaîne les consultations et les soins. Certains ont mal à la tête, d’autres souffrent de douleur au niveau des lombes ou des genoux. Tout cela, je sais le faire, ayant les traitements appropriés.

    Les premiers résultats n’ont pas tardé à poindre. Mes patients n’en revenaient pas et les voilà très souriants, multipliant éloges et remerciements. Leur regard illuminé, leur gentillesse et le savoureux repas qui nous sera offert en témoigneront Ce jour-là, la consultation était terminée, mais l’acupuncture ne finit pas. Si les patients tunisiens ont besoin de moi, je suis ici pour eux.