D'après une étude, les composés antioxydants et anti-inflammatoires présents dans le café pourraient agir pour aider à la préservation des télomères.
La consommation modérée de café agirait en préservant la longueur des télomères, ces structures situées à l'extrémité des chromosomes, dont les modifications font partie du processus de vieillissement. Un noyau contient des chromosomes et il y a des télomères au bout de chaque chromosome. À chaque division cellulaire, les télomères se raccourcissent. Au bout d'un moment, ils deviennent trop courts et on parle alors de cellules sénescentes. "La cellule arrête alors de se diviser et de fonctionner normalement. Les chercheurs parlent de cellules sénescentes, dont l’accumulation contribue au vieillissement de l’organisme", détaille l'Inserm.
Préserver les télomères D'après les conclusions de cette étude, les composés antioxydants et anti-inflammatoires présents dans le café pourraient agir comme des boucliers pour aider à la préservation des télomères. Cette étude a été menée auprès de 436 Norvégiens atteints d'une maladie mentale (schizophrénie, trouble bipolaire et trouble dépressif).
"Les télomères sont extrêmement sensibles au stress oxydatif et à l'inflammation, ce qui souligne encore davantage comment la consommation de café pourrait contribuer à préserver le vieillissement cellulaire dans une population dont la physiopathologie pourrait la prédisposer à un vieillissement accéléré", explique l'auteure de cette étude, le Dr Monica Aas, du King's College de Londres.
Quels sont les résultats de cette étude ?
Comme le rapporte le journal anglais, la consommation de 3 à 4 tasses par jour était associée à des télomères plus longs que ceux qui ne buvaient pas de café. À l'inverse, boire plus de quatre tasses de café par jour pourrait avoir l'effet inverse, met en garde Mirror.
Les consommateurs de café avaient des télomères d'une longueur comparable à un âge biologique cinq ans plus jeune que les non-buveurs de café. Cette étude est uniquement observationnelle et d'autres études doivent confirmer ces résultats et les lier à la consommation de café.
En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail recommande de modérer la consommation de boissons caféinées et d'être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine chez les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et adolescents, les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies.
