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    mardi 27 mars 2018

    Qualité de vie : Tunis, meilleure ville au Maghreb où il fait bon vivre


    L'agence américaine de consulting "Mercer, vient de publier son classement des villes où il fait bon vivre. Au niveau du Maghreb, Tunis (114è) arrive en tête du classement, devançant Rabat (117è) et Casablanca (124è).
    Dans le trio de tête, on retrouve Vienne (Autriche), Zürich (Suisse) et Auckland (Nouvelle-Zélande). La ville de Vienne a été choisie car elle fournit à ses résidents et expatriés un environnement sécurisé, des transports publics bien structurés et une variété de lieux culturels et de loisirs.
    Pour réaliser ce classement, l’entreprise de consulting s’est référée à 39 facteurs classés en 10 catégories : l’environnement politique, économique et socioculturel, les considérations médicales et de santé, l’éducation et les écoles, les services publics et les moyens de transport, les loisirs, les biens de consommation, le logement et enfin l’environnement naturel.

    Tunisie : Contravention de 40 dinars pour les passagers sans ceinture de sécurité à l’arrière

    Ce lundi 26 mars 2018, un grand nombre de véhicules a été contrôlé par la police et la garde nationale dans le but de vérifier si l’obligation du port de la ceinture de sécurité à l’arrière est respecté.
    Et tous ceux qui ne respectaient pas l’obligation ont été sanctionnés par une contravention de 40 dinars.
    Le port de la ceinture de sécurité est devenu obligatoire pour tous les passagers à l’arrière du véhicule conformément au décret-loi entré en vigueur depuis le 27 janvier 2018 et publié au JORT.
    Ce décret-loi indique que le port de la ceinture à l’avant de la voiture est entré en vigueur en avril 2017, après sa publication au mois de janvier de la même année. Alors que l’obligation du port de la ceinture à l’arrière est entrée en vigueur un an après.
    Ainsi, toute personne contrôlée sans ceinture de sécurité, à l’avant ou à l’arrière, paye une amende de 40 dinars.

    jeudi 22 mars 2018

    ce qui se passe à votre corps si vous mangez deux œufs par jour


    Qu’importe ce que vous pensez au sujet des œufs, soyons honnêtes, vous en avez sans doute une boite dans votre réfrigérateur.
    Pour moi, manger des œufs chaque matin est une bonne façon de commencer la journée. Pas seulement parce qu’ils ont plutôt bon gout, mais aussi parce que j’ai appris qu’ils apportent de nombreux bienfaits à notre corps. Même moi – grand fan d’œufs je dois d’admettre – ne réalisais pas pleinement à quel point ils étaient utiles.
    Après avoir retenu les informations contenues dans l’article ci-dessous cependant, j’ai augmenté ma consommation d’œufs à au moins deux par jour.
     Que contiennent les œufs ?
     Énormément de choses. Les œufs contiennent de la vitamine A, D et E, ainsi que du B12, de la riboflavine et de la folate. Par-dessus tout, vous y trouverez des minéraux tels que de l’iode, du fer, du calcium, du zinc et du sélénium. Ça en fait beaucoup ! Je sais !
    Les œufs et le cholestérol
    Vous avez sans doute entendu que les œufs étaient mauvais pour la santé, car ils contiendraient beaucoup de cholestérol ?C’est totalement faux. Il y a très certainement du cholestérol dans les œufs, mais il n’est pas question du très mauvais cholestérol qui intègrerait votre organisme. Vous ne devriez pas vous en faire au sujet du cholestérol contenu dans les œufs, c’est ce qu’indique l’experte en diététique Jennie Nyenvik du site suédois Aftonbladet.
    1. Perdre du poids avec les œufs
    Des études démontrent qu’un petit déjeuner riche en protéine peut actuellement vous aider à perdre du poids.
    Selon les recherches, un régime peu calorique, combiné à une bonne dose régulière d’œufs au petit déjeuner, peut vous aider à perdre du poids deux fois plus vite.
    Gardez bien en tête que les œufs peuvent vous donner le sentiment de satiété pendant plus longtemps, ce qui fait qu’ils sont utiles à réduire vos besoins en apport calorique.
    2. Les œufs renforcissent le système immunitaire
    Étant donné que la plupart des gens sortent à peine de leurs mois d’hiver – ils se retrouvent souvent à éternuer ou tousser au cours des dernières semaines – c’est donc le moment idéal de dire que les œufs peuvent booster votre système immunitaire.
    Des études ont démontré que deux œufs uniquement par jour peuvent aider à prévenir les infections mineures, les virus ou des états de maladie en général.
    Un œuf contient 22% de notre apport quotidien recommandé en sélénium ; un élément qui est réputé pour renforcir votre système immunitaire.
    3. Une meilleure mémoire
    Avez-vous déjà entendu parler du Choline, un acide aminé ? Il affecte les cellules nerveuses qui nous aident à nous souvenir des petites choses au quotidien – par exemple : où avez-vous laissé vos clefs ou votre portefeuille ?
    Selon les recherches, d’autres apports en choline peuvent améliorer la mémoire et les réflexes.
    4. Fait des merveilles pour vos yeux
    La lutéine vous aide à avoir une vision claire et nette. De nouvelles recherches ont démontré que les œufs de poulet sont riches en lutéine, et donc bénéfiques pour vos yeux.
    La lutéine est produite naturellement par vos yeux, et empêche la rétine de s’abimer.
    5. Aide à contrecarrer la dépression
    Il peut être difficile d’obtenir de la vitamine D en hiver, avec le soleil qui joue à cache-cache. Cependant, les œufs peuvent en fait vous aider à en obtenir. La vitamine D est, bien entendu, extrêmement utile pour le contrôle du PH de nos dents et pour la force de nos os en général. La vitamine D peut aussi apporter son aide pour traiter la dépression !
    6. Renforcit le squelette
    Quand vous mangez des œufs, vous avez du calcium, ce qui est important pour renforcir votre squelette et prévenir l’ostéoporose.
    7. Bénéfique pour le sang
    Les œufs contiennent beaucoup de folate, un type de vitamine B nécessaire pour la formation de nouveaux globules rouges.
    Les gens qui ont un déficit de folate courent le risque d’être anémiques. La folate est aussi importante quand il est question du développement du fœtus lors d’une grossesse. C’est bon à savoir pour les futures mamans.
    8. Anti-vieillissement
    Comme dit précédemment, les œufs contiennent des acides aminés qui aident les cellules à se développer et se régénérer. Cela peut aussi aider à retarder les effets du vieillissement quand il est question de votre apparence.
    En vieillissant, nos besoins en vitamine D doublent. 10 microgrammes sont recommandés pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Un œuf rapporte au moins 0.7 microgramme.
    9. Risques réduits d’arrêt cardiaque
    Les chercheurs au Canada ont découvert une relation directe entre la nourriture riche en œufs et la réduction des risques d’accidents cardiovasculaires et certains types de cancer, rapporte Feel Good.
    Le secret derrière tout ça ? Les œufs ont deux importants antioxydants : la tryptophane et la tyrosine.
    Les gens avec un mauvais niveau de LBD (lipoprotéines de basse densité) ont de plus grandes chances d’avoir un problème au cœur. Apparemment, les œufs peuvent booster le niveau du LBD et de ce fait, réduisent les risques de problèmes au cœur.
    10. Génère des muscles
    De nombreuses personnes qui cherchent à gagner en masse musculaire choisissent de consommer beaucoup d’œufs – et ils le font pour une bonne raison.
    Les œufs sont remplis de protéine, ce qui, bien évidemment, est crucial pour ceux qui souhaitent prendre du volume.
    11. Protège la peau, les cheveux et les ongles
    Dans ce florilège de propriétés, les œufs contiennent également beaucoup de vitamine B et d’Omega 3. Cela vous aide à maintenir une peau, des cheveux et des ongles en bonne santé.
    Je suis persuadée que vous saviez que les œufs vous feraient beaucoup de bien, mais peut-être que maintenant vous verrez les œufs sous un nouveau jour.
    Cliquez sur le bouton pour partager ci-dessous, pour que davantage de personnes puissent connaitre les bienfaits des œufs. Avec Pâques qui approche, ne serait-ce pas le meilleur moment pour commencer avec votre nouveau régime à base d’œufs ?

    mercredi 7 mars 2018

    10 jours après son entrée à la BCT, il frappe fort, très fort et ça fait mal !

    Après une analyse approfondie de l’évolution des agrégats monétaires et des données macroéconomiques, ainsi que des indicateurs avancés de la conjoncture nationale, le Conseil d’Administration de la BCT (Banque centrale de Tunisie) en réunion périodique le 5 mars 2018 a décidé d’augmenter le taux directeur de la BCT de 75 points de base le portant ainsi de 5% à 5,75% l’an.
    L’annonce est intervenue le même jour que la publication par l’INS du nouveau chiffre de l’inflation en Tunisie. En février 2018, l’inflation augmentait de 0,2 points, dépassant pour la première fois depuis décembre 2016 le seuil de 7% pour atteindre 7,1 %. Un seuil qui semble avoir inquiété le nouveau gouverneur, dont beaucoup attendaient au contraire une politique monétaire plus expansionniste. Ce qu’aurait découvert Marouane Abassi sur la réalité des fondamentaux économiques de la Tunisie semble en tout cas l’avoir tellement inquiété quant aux perspectives de l’impact sur le pouvoir d’achat et de l’inflation galopante, qu’il décide même de frapper très fort.
    On savait que l’ancien Gouverneur Chedli Ayari prévoyait depuis janvier dernier déjà d’augmenter le taux directeur et on s’attendait à une hausse de 25 à un maximum de 50 points de base. Son successeur ira plus loin et plus fort, vers 75 nouveaux points de base d’un seul trait.
    •  Le remède de cheval d’Abassi
    A la BCT, on explique que cette action «est décidée pour faire face à des risques réels d’une poursuite de l’inflation en 2018, ayant déjà atteint 7,1% au mois de février contre 4,6% au même mois de l’année 2017 et 5,3% en moyenne en 2017 (…), en relation principalement avec la forte progression de l’indice des prix à la consommation (IPC) en janvier 2018 de 1,1% (contre 0,4% en décembre 2017)».
    Et le communiqué du CA de la BCT de rappeler que «en prévision de cette accélération de l’inflation, le Conseil d’Administration a déjà décidé à fin décembre 2017 d’élargir le corridor à 100 points de base de part et d’autre du taux directeur de la BCT, donnant lieu à un taux de facilité de prêt marginal de 6%. Suite à cette action significative sur le corridor, le TMM a augmenté à 5,61% au mois février 2018, ce qui appelle un ajustement du taux directeur en vue d’assurer une cohérence des taux sur le marché monétaire».
    Le conseil d’administration de la BCT explique aussi que «un certain nombre d’indicateurs conjoncturels avancés, en particulier l’envolée probable des prix internationaux des produits de base et surtout de l’énergie, prédisent des pressions inflationnistes supplémentaires au cours de la période à venir». Le décor était ainsi planté, pour une institution dont la mission principale est de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de «favoriser les conditions d’une croissance saine dont les prémices commencent à se dessiner en ce début 2018».C’est par tout cela que la BCT motive une «action proactive par le resserrement de la politique monétaire en se basant sur le taux d’intérêt en tant qu’instrument privilégié pour une meilleure allocation des ressources financières».
    Réagissant à chaud sur les réseaux sociaux, le commissaire aux comptes Walid Ben Salah fait remarquer que «le communiqué de la BCT ne précise pas si le corridor à 100 points de base décidé en décembre 2017 est maintenu ou non. S’il est maintenu, le TMM pourrait grimper à plus de 6,5% dans les prochains mois». Et la BCT de répondre, de manière certes non officielle, que «s’il n’y a pas de mention contraire, il est maintenu… mais les 100 pts sont une limite, tout dépendra de la demande sur le crédit». Les dés sont ainsi jetés et l’impact de cette hausse de 75 points de base devrait être total.
    • Ça fait mal et ce n’est pas bon pour les banques
    «75 points de base, plus le maintien du corridor de 100 points de base, c’est trop et ça fait mal», estime le spécialiste de salle de change de l’Amen Bank, Hatem Zaara, qui croit expliquer cette 1ère décision après seulement 10 jours à la BCT par le fait que le nouveau dirigeant de l’institution est effrayé par la mauvaise situation économique dont Marouane Abassi aurait pris connaissance de visu. «Je pense que les anticipations n’évoquaient certainement pas un aplatissement de l’inflation dans les prochains mois. Le taux d’enfer est devenu de 6,75 % et le coût du crédit pour les banques, en levée de ressources, va être exorbitant. Cela frappe directement la marge d’intermédiation et ça remet en cause tout le business modèle des banques tunisiennes, uniquement basé sur l’activité de crédit».
    Pour l’expert de l’Amen Bank, «ce n’est pas une bonne chose. C’est une décision pour limiter l’accès au crédit à la consommation qui est aujourd’hui une manne pour les banques et il n’est pas exclu qu’on revienne prochainement aux restrictions en matière de crédit à la consommation. Il faut néanmoins dire qu’une telle décision anticipative se veut aussi correctrice des erreurs de politique monétaire des derniers mois». Et Zaara de conclure, amèrement, que «la BCT a joué son rôle, de gardien de l’inflation, mais la mesure est douloureuse. Elle a certainement des arguments très défendables, pour agir de cette manière forte, mais le Gouverneur devrait s’en expliquer publiquement». Cela, selon nos informations, ne saurait tarder.
    • La politique budgétaire actuelle ne donnait aucune marge de manœuvre !
    Comme Zaara, l’expert Achraf Ayadi, expert bancaire et financier résident à Paris, estimait au micro d’Africanmanager que «c’est très probablement une mesure pour ancrer les anticipations, dans un contexte d’inflation forte, voir en accélération. Cependant, l’impact potentiel sur le TMM pourrait rendre les mensualités des emprunteurs particuliers plus onéreuses lorsque les crédits ont été contractés à taux variable. Le financement de la trésorerie des entreprises devient plus cher aussi, ce qui ne manquerait pas d’agripper les projets d’investissement et de pousser les chefs d’entreprises organisés vers l’informel. Il est indispensable de maîtriser notre politique budgétaire et d’avancer plus vite dans l’effort de réformes. La politique monétaire menée par la BCT ne peut pas à elle seule proposer des solutions à tous les problèmes. Il faut assainir l’environnement des affaires, faire revenir la confiance et montrer des résultats tangibles pour les citoyens comme pour les bailleurs de fonds internationaux dont nous dépendons désormais, avec le niveau de devises alarmant qu’est le nôtre. La politique budgétaire actuelle ne donne aucune marge de manœuvre à la politique monétaire».
    Pour le DG de la BVMT, Bilel Sahnoun, «si ça limite à surpayer le taux de refinancement des banques auprès de la BCT, cela va certainement réduire l’appétit des banques pour les BTA. Si ça se traduit par un renchérissement du TMM, cela va rendre le crédit plus cher, impacter la consommation et maitriser un peu l’inflation, mais par ricochet réduire aussi l’accès des investisseurs au crédit. Sur la bourse, cela pourrait avoir un impact positif sur le bilan des banques, un secteur qui représente 50 % de la Capitalisation boursière, dont les marges d’intermédiation s’amélioreront. Cela renforcera aussi la concurrence des produits monétaires par rapport au placement sur le marché boursier, avec un effet d’éviction des investisseurs en bourse vers les placements monétaires». Mais peut-être parlait-il en méconnaissance de l’information du maintien du fameux corridor qui, au contraire, érode les marges des banques, selon d’autres analystes. De son côté, le président de la BVMT,
    Mourad Ben Chaabane estime, que «une telle décision devrait alléger la pression sur les marges d’intérêts des banques. En termes de retombées boursières, nous pensons que cette hausse aura un effet indirect, avec une orientation des investisseurs encore plus vers les valeurs bancaires notamment, et qui représentent plus de 50% de la capitalisation boursière totale. Normalement chaque relèvement de taux impliquerait une baisse au niveau des actions mais en Tunisie vu la faible dynamique du marché obligataire et notamment secondaire, les investisseurs tunisiens ne font pas cet arbitrage».
    •  Tout sauf l’inflation !
    Pour l’homme d’affaire Badreddine Ouali qui disait il y a quelques semaines que la BCT est une prison, «le gouverneur a annoncé la couleur au Parlement. Deux priorités : la balance des paiements (la balle est dans le camp du ministre du Commerce) et l’inflation et là c’est la BCT. D’où la décision logique d’augmenter le taux directeur. C’est indispensable pour le Tunisien qui va faire ses courses et pour qui le coût de la vie flambe. L’inflation est le pire mal que peut connaître une économie. Mais sans une action vigoureuse sur le commerce extérieur, on restera dans la merde ». Et lorsqu’on lui demande si ce qu’il pense est valable même si le coût élevé de l’argent impacte l’investissement et donc la création de l’emploi, l’investisseur qui vient tout récemment de racheter une entreprise anglaise rétorque sans ambages que «C’est vrai. Mais tout sauf l’inflation»
    Reste à remarquer que cette nouvelle, mais attendue, mesure monétaire intervient alors que des équipes d’agences de notations internationales sont à Tunis en prévision de la prochaine sortie sur le marché international pour une nouvelle dette. Elle intervient aussi alors que le niveau des réserves en devises chutait à 80 jours et que la Tunisie attend avec fébrilité le déblocage de la 3ème tranche du crédit du FMI. Un lien à faire ?