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    mardi 29 janvier 2019

    Frais d’inscription : La Tunisie menace de ne plus envoyer ses étudiants lauréats en France




    Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement Supérieur

    Invité ce mardi 29 janvier 2019 sur les ondes de la radio Express FM, le ministre de l’Enseignement supérieur Slim Khalbous a évoqué la question de l’augmentation  des frais d’inscription dans les universités françaises, pour les étudiants hors zone euro, dont les Tunisiens.
    Ainsi, Slim Khalbous a dénoncé cette mesure, indiquant qu’il est inadmissible pour qu’un étudiant étranger paye 10 fois de plus que l’habitude les frais d’inscription dans une université française.
    « Nous avons entamé des discussions avec les parties françaises pour obtenir des exonérations, et nous avons fait part de notre refus de cette mesure. Nous étions clairs, nous n’enverrons plus les lauréats tunisiens en France, si ces frais ne baissent pas » a-t-il menacé.
    En effet, à partir de l’année universitaire 2019, les étudiants tunisiens, à l’instar de leurs homologues issus des zones extra-Europe, devront s’acquitter de 2.770 euros en licence et 3.770 euros en master et doctorat pour pouvoir s’inscrire, selon les médias français, soit « un tiers du coût réel » d’un étudiant étranger pour les Finances publiques françaises.
    Jusque-là, les étudiants étrangers, dont les Tunisiens, devraient payer comme les Français pour s’inscrire dans les universités françaises, les frais ne dépassaient en aucun cas les 400 euros par an, pour tous les niveaux.
    « Nous resterons très en-dessous des 8.000 à 13.000 euros de nos voisins néerlandais et des dizaines de milliers de livres en Grande-Bretagne, et de la plupart des pays européens, sans évoquer bien sûr la situation sur la continent nord- américain », a expliqué le Premier ministre Edouard Philippe.

    lundi 21 janvier 2019

    Bic décide de transférer 80% de sa production en Tunisie



    Le groupe français Bic a décidé de fermer son usine située à Vannes, et de la délocaliser à Bizerte. Ce gouvernorat accueille déjà une usine Bic depuis 2012, spécialisée dans la production de marqueurs, de feutres Visacolor et Décoralo, et des craies grasses.

    Ainsi, le géant français des styles à billes cherche à renforcer le volume de son investissement en Tunisie, en transférant 80% de sa production dans le nord du pays.

    « S’ils avaient voulu, ils auraient trouvé des locaux pour conserver nos emplois. Mais c’est moins cher de délocaliser en Tunisie. Les actionnaires ont besoin d’argent pour vivre, mais nous aussi », dénoncent des salariés de l’usine fermée du Vannes, cités par le Télégramme.

    La Tunisie a exporté 760 tonnes d’huile d’olive au Canada en seulement deux mois




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    L’huile d’olive conditionnée tunisienne part à la conquête du marché canadien. Une forte hausse des exportations tunisiennes sur ce marché a été enregistrée ces derniers mois.
    En effet, la Tunisie a exporté plus de 760 tonnes d’huile d’olive conditionnée sur le marché canadien en seulement deux mois (novembre et décembre 2018), a déclaré le PDG de l’Office National de l’Huile (ONH), Chokri Bayoudh, cité par l’agence TAP.
    « Le Canada devient ainsi le plus important marché importateur de l’huile d’olive conditionnée tunisienne, suivi par les USA et la France. Les ventes de l’huile d’olive tunisienne embouteillée a devancé celles des huiles espagnole et italienne sur ce marché’’, a-t-il encore indiqué.
    « Pour la saison oléicole 2018-2019, la Tunisie ambitionne d’exporter plus de 22 mille tonnes d’huile d’olive conditionnée contre 18700 tonnes exportées au cours de la saison écoulée, ce qui représente une hausse de 17%, en dépit d’une production qui a baissé de plus de moitié. Celle-ci est passée de 325 mille tonnes, durant la dernière saison (2017-2018) à seulement 140 000 tonnes actuellement » a-t-il encore expliqué.