L’information relative à la réussite de 493 jeunes médecins tunisiens dans le concours d’équivalence en France a suscité diverses réactions et traitée différemment, sans aller au fond des choses.
Radhi Belkahia, originaire de Bizerte et qui exerce comme médecin anesthésiste au CHU français à Amiens, revient, dans un statut publié sur sa page Facebook, sur ce cas pour donner plus de précisions et monter qu’il ne suffit pas d’obtenir l’équivalence pour pouvoir exercer en France.
« A force de lire dans les journaux tunisiens et sur les pages Facebook tout et n’importe quoi, voici quelques éclaircissements concernant les médecins tunisiens qui ont été reçus à l’examen d’équivalence permettant l’exercice de la médecine en France.
Plusieurs contre-vérités et erreurs sont publiées :
- La réussite à cet examen n’est qu’une première étape pour pouvoir exercer la médecine en France. La route est encore très longue.
- Les médecins qui viennent d’être reçus, ne pourront certainement pas tous partir, loin de là ! Il faut tout d’abord trouver un poste dans un service habilité à la formation des internes français (équivalent des résidents en Tunisie). Ensuite il faut exercer pendant trois ans en tant qu’attaché associé ( salaire peu attractif) .
- À la fin de cette période de trois ans, et si le stage a été validé, il faut présenter un dossier auprès d’une commission d’autorisation d’exercice.
- En cas d’autorisation, le médecin obtient la qualification ordinale et est autorisé à avoir la plénitude de l’exercice de la médecine.
Voilà donc il faudrait peut-être que les journalistes creusent un tout petit peu les choses avant de publier tout et n’importe quoi, comme ceux annonçant à la suite des résultats qui ont été publiés que 490 tunisiens allaient quitter la Tunisie ».
Plusieurs contre-vérités et erreurs sont publiées :
- La réussite à cet examen n’est qu’une première étape pour pouvoir exercer la médecine en France. La route est encore très longue.
- Les médecins qui viennent d’être reçus, ne pourront certainement pas tous partir, loin de là ! Il faut tout d’abord trouver un poste dans un service habilité à la formation des internes français (équivalent des résidents en Tunisie). Ensuite il faut exercer pendant trois ans en tant qu’attaché associé ( salaire peu attractif) .
- À la fin de cette période de trois ans, et si le stage a été validé, il faut présenter un dossier auprès d’une commission d’autorisation d’exercice.
- En cas d’autorisation, le médecin obtient la qualification ordinale et est autorisé à avoir la plénitude de l’exercice de la médecine.
Voilà donc il faudrait peut-être que les journalistes creusent un tout petit peu les choses avant de publier tout et n’importe quoi, comme ceux annonçant à la suite des résultats qui ont été publiés que 490 tunisiens allaient quitter la Tunisie ».
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